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Le narrateur, un musicologue aux origines latino-américaines, se morfond dans sa vie d’intello new-yorkais, pleine de bruit, de superficialité, de vide. Entre son épouse comédienne qu’il croise une fois par semaine et sa maîtresse qu’il n’aime pas vraiment, il cherche un sens à sa vie.
Désœuvré, il accepte une mission qui lui est confiée par un directeur de musée : partir au fond de l’Amazonie pour en rapporter des instruments de musique primitifs. Notre homme n’est pas très emballé, mais puisque tous les frais sont payés, il décide d’y aller avec sa maîtresse pour profiter de l’excursion, quitte à acheter des répliques des instruments chez le premier brocanteur qu’il trouvera.
Mais à peine débarqué dans la capitale (qui ressemble furieusement à Caracas), le couple doit fuir la ville et le putsch qui vient d’éclater. Les voilà réfugiés à la campagne et, à force d’ennui, le narrateur se détache progressivement de sa maîtresse et de ses futilités, pour s’attacher de plus en plus sérieusement à sa quête d’instruments authentiques.
Au fil d’un périple au cours duquel il s’enfonce de plus en plus loin dans la jungle et y rencontre les indigènes, il se dépouille du superflu de la civilisation et de la culture pour approcher la Nature, le vrai, le beau, l’authenticité.
« Le partage des eaux » est un voyage physique et métaphysique, dans l’espace et dans le temps, au sens où le narrateur découvre un mode de vie qui n’a guère changé depuis les origines du monde, et qui le séduit d’autant plus qu’il semble en opposition totale avec celui dans lequel il végète depuis si longtemps à New York.
Dans le titre original (« los pasos perdidos »), le mot « pasos » se traduit à la fois par « pas » et « passages » perdus, ce qui reflète bien le cheminement indécis du narrateur sur la frontière finalement très floue entre Nature et culture, entre essentiel et confort, entre liberté primitive et carcan moderne.
Foisonnant, caribéen, pétri de références musicales, littéraires, bibliques, ce roman érudit aux accents mythiques voire mystiques, nous embarque dans un questionnement sur les contradictions et les impossibilités des aspirations humaines, le rêve d’une autre vie, les chances que l’on saisit, ou pas.
Imaginons la rencontre de Vivaldi, Scarlatti et Haendel dans la Venise du XVIII, c'est coloré, vivant, drôle et décalé. La musique y est sublimée, le style flamboyant.
Un roman déstabilisant par son écriture riche qui m'a un peu surprise. Un roman qui date (1978) d'où son style exigeant, mais lumineux, coloré.
Une jolie parenthèse musicale et divertissante.
Un livre qui porte bien son nom. Hélas le concert devient cacophonie et le baroque glisse trop souvent dans le rococo. Il reste des pages délicieuses où la musique des mots emporte tout sur leur passage et fait fi du sens de l'histoire.
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