À contre-marée (éditions Panthera) paraîtra le 3 novembre et autant vous le dire, nous avons eu beaucoup de chance ! D’abord la chance de découvrir cette BD aussi belle que passionnante, mais ensuite celle de pouvoir échanger avec ses deux autrices, Manon Selli (scénario) et Lauriane Miara (dessin). Ensemble, elles ont créé ce journal de bord consacré à Scarlette Le Corre, algocultrice et patronne de pêche dans un milieu encore masculin à plus de 95%, une personnalité atypique et savoureuse, dont la force de caractère et l’énergie forcent l’admiration.
Manon Selli et Lauriane Miara sont parvenues à brosser un portrait à la hauteur du parcours incroyable de cette pêcheuse bretonne, mais aussi à faire de À contre-marée un ouvrage pédagogique, drôle et rythmé. Les autrices nous racontent ici leur travail d’enquête, de rédaction et de dessin. Et comme nous tenions à partager cette chance avec vous, vous avez même la possibilité de gagner des exemplaires de la BD en jouant au bas de cet entretien !
Entretien avec Manon Selli et Lauriane Miara pour À contre-marée : « L’enjeu était de proposer un portrait fort mais aussi de rendre compte d’un métier. »
- Comment ce projet est-il né, et comment avez-vous travaillé avec les éditions Panthera ?
Manon Selli (scénariste) : C’était une commande des éditions Panthera, dans le cadre de leur collection Bulbille qui met en avant des portraits forts de personnes cherchant à repenser leur métier, notamment au regard d'enjeux sociétaux, écologiques et éthiques. Après un premier numéro sur une vigneronne [NDLR : L'âme des grappes bleues], Panthera voulait faire le portrait d'une pêcheuse.
Nous avons été en contact parce qu’étant originaire de Bretagne, j'avais déjà travaillé pour des médias locaux. C'était un rêve pour moi de faire un roman graphique, mais aussi de traiter des métiers de la mer donc ça matchait bien !
Quand j’ai démarré le reportage, on n’avait pas encore tout à fait fixé qui allait faire le dessin. J'ai été dans une phase d'enquête pour trouver une pêcheuse, ce qui était déjà un petit travail : quand on tape « pêcheuse » sur un moteur de recherche, on ne trouve pas forcément des gens de métier. On a des photos d’amatrices qui font de la pêche, ce qui d’ailleurs dit quelque chose sur ce sujet. Je suis finalement tombée sur le profil de Scarlette Le Corre et j’ai découvert son histoire. Elle cochait toutes les cases : la pêche durable, le fait qu’elle cultive et récolte des algues, qu’elle sensibilise à son activité… et puis bien sûr il y a son rapport fort à la Bretagne et au monde de la pêche en général. J’ai eu un gros coup de cœur et je l’ai contactée.
Elle m’a répondue laconiquement par mail que ça l’intéressait. Ensuite, je l’ai eue au téléphone et elle était déjà en train de faire mille choses en même temps. J’y suis un peu allée sans savoir à quoi m’attendre mais je savais qu’il allait se passer des choses. Peut-être qu'aujourd'hui je ferais les choses différemment, mais j'aimais bien l’idée de découvrir tout cela avec elle, sur place.
Comme j'étais encore en études à ce moment-là, je n’ai pu y aller qu’en été, qui est vraiment la période où je pense qu'elle est la plus prise – même si pour l’avoir vue en janvier, elle est très prise à ce moment-là aussi ! J’ai passé à peu près une semaine avec elle, en essayant de la suivre comme je pouvais – une sacrée expérience ! Et à mon retour, j’ai vite fait un plan parce qu’il y avait énormément d’informations à organiser.
L’enjeu était de proposer un portrait fort mais aussi de rendre compte d’un métier. J’ai fait un plan qui débutait un peu comme je l’ai découverte elle, avec ses activités plurielles, pour progressivement rentrer davantage dans son personnage et son histoire, en sortant du quotidien. J’avais mes études et pas mal de projets donc j’ai rédigé cela un an après, ce qui n’était pas plus mal car cela m’a permis de prendre du recul vis-à-vis de de toutes mes notes.
Comme nous avions validé le plan, les éditrices m’ont laissée libre sur la rédaction. Je leur ai envoyé le texte, on a fait des petits retours pour un peu le peaufiner, puis on l'a envoyé à Lauriane…
Lauriane Miara : J’ai été contactée par la maison d'édition, peut-être un an avant qu'on commence à travailler, pour booker la période de travail. Je ne sais plus exactement ce qui leur avait plu au départ, mais je travaille beaucoup à l'aquarelle, technique qu’on associe souvent aux paysages de mer qu’on appelle « les marines », même si ce n’est pas exactement ce que je fais à la base. En tout cas, c'est une technique qui marche bien avec l'environnement marin. Au départ, je n’avais eu que le sujet - cette histoire d’algocultrice - et ça m’a tout de suite intéressée car on m’a dépeint un personnage au caractère fort. Scarlette est quand même bien ancrée dans l'air du temps, avec l’algoculture mais aussi la pêche et la surpêche, des thèmes bien actuels. J’avais aussi très envie de peindre des algues, l’idée me plaisait d’un point de vue purement technique.
Plus tard, j’ai eu le premier texte de Manon et j’ai compris qu’avec Scarlette, on avait affaire à une personne étonnante. Ensuite, en janvier, j'ai pu la rencontrer avec Manon et les deux éditrices et ça a confirmé tout ce qui me plaisait dans son caractère. J’ai pris énormément de plaisir à la dessiner et à la construire, car elle a quelque chose d’assez drôle à mettre en images. Ce n’est pas une humoriste mais elle a un caractère tellement fort, tellement bien trempé… C’est vraiment un personnage.
« Dès qu’on lui pose une question,
elle ouvre tout un pan de sa vie et de la Bretagne. »
- Souvent, dans un documentaire, il y a la volonté de transformer la personne en personnage. Là, on a l’impression que le personnage était déjà là, avec une personnalité forte, presque extrême.
Lauriane : Oui, elle a un côté extrême, elle peut même diviser. Je vais un peu vous raconter ma vie, mais j'ai des origines plutôt rurales et j'ai vraiment retrouvé des traits de caractère que je connais bien. Elle est laborieuse, elle a fait plein de choses mais sa vie n’a pas toujours été très facile et ça se sent. Disons qu’elle est dure au mal. C’est quelque chose que je connais assez bien et que je trouve touchant, donc elle était facile à cerner, je pense, même si on ne l'a pas vue très longtemps. Bien sûr, j'espère ne pas m'être trompée sur son cas !
- Vous dites qu’elle est facile à cerner, mais quand on lit la BD, il y a presque une enquête psychologique pour aller au-delà de ce qu’elle montre. On se demande pourquoi et comment elle est devenue ce qu’elle est… Etait-ce vraiment une si « bonne cliente » dès le départ, pour un portrait ?
Lauriane : On n’entre pas facilement dans son intimité. Mais pour moi, ça n'a pas complexifié le personnage, au contraire, parce que ça fait vraiment partie de ces personnes qui me sont familières. Ces personnes laborieuses, qui travaillent la mer ou la terre et qui ne vont pas être facilement dans l'émotion ou aller dans l’intime.
Manon : Pour moi, ce serait un peu plus nuancé, dans le sens où ça a pu complexifier mon travail. On parlait du personnage, mais justement dans le documentaire ou le journalisme de manière générale, on cherche à raconter des histoires et à faire des récits. Là, elle a déjà tellement l’habitude de se raconter qu’elle est la meilleure oratrice de son histoire, et cela a pu être difficile de se l’approprier.
Il y avait déjà eu plusieurs choses sur elle, donc elle sait ce qui peut intéresser ou pas. J’avais beaucoup lu à son sujet et je ne voulais pas que mon travail soit une redite. Je voulais aller au-delà de cette carapace et c’est difficile car Scarlette a tellement de choses à raconter. Elle choisit ce qu’elle dit et ça devient presque un jeu - qui est un peu devenu aussi l’objet du livre. Je voulais aller au-delà de son côté impressionnant, et creuser. Mais pour la première fois de ma vie, j’ai suivi quelqu'un pendant une semaine sans pouvoir me poser ne serait-ce qu’une heure avec elle pour parler ! Dès qu’on lui pose une question, elle ouvre tout un pan de sa vie et de la Bretagne. Elle donne tellement de détails qu'en fait, elle noie le poisson. Mais c'est ça aussi qui en fait un personnage touchant, intéressant et avec des aspérités.
- Des aspérités mais parfois aussi des contradictions, non ? Par certains aspects, elle est moderne et presque révolutionnaire, et par d’autres, un tantinet « vieux jeu ». D’ailleurs, vous n’hésitez pas à dire quand ses réactions vous désarçonnent, ce qui donne une grande authenticité à la BD. Comment « gère-t-on » une personne comme Scarlette ?
Manon : Je ne sais pas si on la gère, mais en tout cas il faut suivre le rythme ! Elle ne laisse pas indifférent, et elle a pu m’apprendre énormément de choses sur le monde de la mer ou les algues, l’histoire de la Bretagne ou l'écosystème marin. Et parfois oui, elle peut sembler « vieux jeu », ou alors elle n’insiste pas sur des choses qui me semblent importantes. Tout cela fait partie des raisons pour lesquelles je voulais en faire un journal de bord, ce qui me permettait d'avoir une certaine distance. Beaucoup de choses se sont jouées en fonction de ce que j'ai pu observer ou ressentir moi-même, ce qui là aussi mettait une distance avec son discours, car je n’ai pas toutes les clés de son histoire. Cette BD, c’est aussi le chemin que j'ai fait pour la rencontrer. Tout cela permet d’arriver à un personnage complet, alors que si on s’était contenté de sublimer ses paroles, on aurait pu se détacher du personnage en le présentant comme quelqu’un d’idéal. C’est un personnage fort, et ce malgré toutes les contradictions qu’elle peut avoir.
Scarlette Le Corre. Photo © Manon Selli.
- Au sujet de la pêche, justement, Scarlette a une vraie conscience environnementale, mais elle a aussi une forme de solidarité avec les pêcheurs. Certains sujets sont plus difficiles à appréhender, comme les algues vertes. Comment avez-vous fait pour rester lucide et de ne pas être uniquement dans l’admiration qu’elle provoque forcément ? Est-ce venu naturellement ?
Manon : J’ai une formation de journaliste et souvent, on cherche à obtenir du contradictoire sur les sujets. Je ne tenais pas forcément à avoir une validation par des « experts », mais je trouvais important, sur des sujets qui font parfois débat, de pouvoir avoir une certaine distance. Donc j’ai aussi intégré des réflexions qui me sont venues naturellement. Par ailleurs, comme elle a été très honnête et franche avec moi, en ne cherchant pas forcément à me dire ce qui allait me faire plaisir, je me suis dit que moi aussi j’étais dans mon rôle.
Les enjeux écologiques se recoupent avec les enjeux sociaux. Même avec les grandes utopies sur la pêche durable, il faut faire en sorte que tous ceux qui font le même métier puissent avancer et qu’on les prenne en compte dans cette évolution-là.
- Lauriane, vous parliez tout à l'heure de la technique de dessin qui a été choisie pour l'ensemble de la BD. Pouvez-vous nous expliquer votre parti pris graphique ? Avez-vous fait des essais ?
Lauriane : Oui, j’ai fait pas mal d'essais sur les premières pages. Comme je vous le disais, je travaille surtout à l'aquarelle et sur les premiers essais, j’ai réalisé que c'était beaucoup trop flou. Donc j’ai dû ajouter ce trait noir, une technique que j’utilisais peu jusque-là, mais qui s’est imposée de façon à avoir des expressions faciales précises. Ça s'imposait pour Manon et surtout pour Scarlette, parce qu’il y avait des expressions que j’avais envie de travailler de façon précise. Et j’espère que ça fonctionne !
- L’idée était de « l'incarner » davantage, c’est bien ça ?
Lauriane : Oui, c'est ça. A la base, on avait un travail qui pouvait être un peu flou même s’il était assez intéressant et moderne. La ligne claire est vraiment associée à la BD belge, elle est de moins en moins utilisée, mais là, je ne pouvais pas faire autrement, il fallait que ce soit suffisamment précis.
- Donc c'est le personnage de Scarlette qui a rendu ce choix graphique évident ?
Lauriane : Oui, je crois que si elle avait eu une autre personnalité, j’aurais travaillé différemment sur le dessin.
- On sent aussi de votre part à toutes les deux, une volonté de travailler sur le rythme du récit. Même si la semaine avec Scarlette n’a visiblement pas été de tout repos, il y a des moments plus contemplatifs. Etait-ce une réalité quotidienne, ou alors une volonté narrative et graphique ?
Lauriane : Alors, je ne sais pas si c'est le ressenti qu’a eu Manon, mais effectivement c'était important d'intégrer quelques phases de respiration, dans un récit qui peut être assez dense. Retranscrire le rythme de Scarlette sur 120 pages, ce n’était pas tenable !
Manon : Je n’étais pas forcément consciente de l'avoir fait comme ça. Mais il fallait pouvoir se détacher aussi d’un quotidien parfois très rapide et aller vers des pensées moins immédiates. Parfois, par exemple, j’avais une discussion avec Scarlette sur un rond-point en allant décharger les poubelles : ça n’avait pas forcément de sens de dessiner la scène, mais ça en avait d’avoir cette information quand on était en bateau. Il y avait le quotidien de Scarlette, mais aussi raconter son histoire.
Après la semaine passée avec elle, on a fait un point avec les éditrices et assez vite, m’est venue l’idée d’avoir des moments de flashback pour raconter l’histoire de Scarlette et rythmer le livre. Les éditrices ont aussi fait une proposition de maquette à Lauriane, avec parfois des doubles pages, des pages un peu plus en BD, d’autres avec plus de texte… On ne les a pas encore mentionnées mais Marianne et Céline [NDLR : des éditions Panthera] ont été très présentes à chaque étape du bouquin, et ça a été un vrai plaisir pour nous deux. Elles nous ont donné énormément de liberté tout en suivant de près comment les choses se passaient avec Scarlette. Dans le travail de réécriture, elles ont toujours respecté la façon dont j’avais vécu les choses, elles ont aussi intégré les propositions de Lauriane, même quand ce n’était pas ce qui était écrit au départ.
Lauriane : Oui, je ne l'ai pas précisé tout à l'heure, mais on avait vraiment carte blanche, même si parfois il y avait des petites choses à réajuster ou à recontextualiser, une scène pas dessinée au bon endroit… Je ne connais pas toute la Bretagne !
- A propos de cette liberté de travail, il y a aussi de l’humour et parfois de la légèreté même quand certains sujets sont très sérieux. On pense notamment à ce dessin de Scarlette guidant le peuple…
Lauriane : Ah, je suis contente que vous l’ayez remarqué !
- C’était prémédité, tout ça ? Ou ça vient du personnage de Scarlette ?
Lauriane : Oui, c’est son personnage mais aussi la façon dont Manon a retranscrit son expérience. De mon côté, j'aime bien placer des petites notes d'humour. Ça m’amuse et ça s'y prêtait complètement. Ce n’est pas une bande dessinée humoristique, mais je trouve que cela donne un peu de relief, on s’y raccroche.
Manon : C’était pareil pour le récit, et je me sentais à l’aise avec les éditrices et Lauriane - on a énormément rigolé. Et puis effectivement, le personnage de Scarlette s'y prête bien aussi : avec ses collègues ou sa sœur, elles se taquinent beaucoup, et à la base elle a beaucoup d’ironie et de second degré vis-à-vis d’elle-même. Quand elle a vu le storyboard, ça l'a fait marrer, elle m’a dit « Tu m’as pas ratée, hein, t’as bien compris le personnage ! »
Moi, j’espérais vraiment qu’elle ne le prendrait pas mal parce que je ne voulais ni me moquer d’elle ni remettre en cause ses propos, mais juste être fidèle au personnage.
« J'espère que cela peut éveiller
une envie de mener des combats »
- C’est rassurant de savoir qu’elle est contente du résultat, non ?
Manon : Oui, même si ça reste Scarlette, alors elle l’a sans doute lu entre 1000 autres trucs qu’elle fait ! Mais j'ai l'impression que ça l'a bien fait rire et que ça lui a plu, qu’on rende compte du personnage qu'elle est, avec son caractère et toutes les petites anecdotes. Quand on la rencontre, elle balance très vite beaucoup de blagues, c’est une oratrice, un vrai clown, donc ce ne serait pas lui rendre hommage que de faire l’impasse sur cette partie d'elle.
- Avec le recul, pensez-vous que Scarlette Le Corre puisse faire figure de modèle, déclencher des vocations ? Ou est-elle trop « hors norme » pour cela ?
Lauriane : J'espère que cela peut éveiller une envie de mener des combats, qu’on adhère aux siens ou pas. Comme on l’a dit, elle a aussi ses contradictions mais elle peut donner envie d’y aller !
Manon : C'est toujours difficile à dire, je ne sais pas exactement si les gens s’approprient des exemples, mais en tout cas je trouve que c'est une figure qui donne envie de faire des choses. Quand on l’observe dans son quotidien, on est très vite admirative et impressionnée.
Bon, si on la suit, on se dit aussi qu’en mangeant des algues, on peut devenir comme elle ! Mais ce qui est sûr, c’est qu’elle n’est pas du tout lambda, elle est tellement atypique qu’elle en devient presque fictionnelle. Je pense qu’elle peut amener des gens à s’intéresser à la pêche ou aux algues, mais elle montre aussi qu’on peut être mère tout en menant son métier comme on veut, en faisant certains choix.
Lauriane : En la rencontrant, je me suis dit que finalement, oui, c’était possible de cumuler plein de casquettes. Après, je n’ai pas eu forcément envie d’en avoir autant que Scarlette, mais on peut en ajouter !
- D’ailleurs, il y a un moment où vous vous amusez à lister toutes ses « casquettes ». Patronne de pêche, cuistot, mère, maîtresse de conférences, militante, commerçante, etc. C’est vertigineux !
Est-ce que cette BD a changé le regard que vous aviez sur la pêche, ou sur la place des femmes dans cet univers ? Vous donnez des chiffres très précis.
Lauriane : J'essaie de me souvenir des a priori que je pouvais avoir avant la BD.
J’étais assez consciente de ce qui se passe dans la pêche industrielle, et dans la pêche artisanale. Des enjeux sociaux, politiques, économiques… En revanche, sur la place des femmes dans ce milieu, j’avais l'intuition que ce n’était pas très fréquent, mais sans avoir aucune idée de l’état des lieux.
- On en apprend aussi énormément sur les vertus des algues. Il y a un côté presque miraculeux, non ?
Lauriane : Oui ! D’ailleurs, est-ce que vous avez fait le plein d’algues après avoir lu la BD ? (rires)
- J’y vais de suite, maintenant que je sais que les algues sont la solution à tous mes problèmes !
Lauriane : Oui, c'est ce qu'on s'est dit aussi ! S’il y a bien un point sur lequel Scarlette peut convaincre, c’est sur l’alimentation, ce qui n'est pas rien. Et je crois qu'elle est même suivie par des scientifiques sur ce sujet.
Manon : Oui, d’ailleurs je l’ai mentionné au début de la BD. Effectivement elle est très convaincante et je sais que personnellement, cela m’a fait pas mal réfléchir à mon alimentation. Je consomme des algues, pas tout le temps, mais quand même pas mal, notamment par goût. C’est à découvrir, mais il faut aussi savoir comment bien les consommer.
J’avoue que maintenant, à chaque fois que je vais dans la mer, ça me fait quand même quelque chose d'en reconnaître quelques-unes ou juste de les voir. Je les vois davantage comme des alliées : quand des gens rentrent dans l’eau et me disent que c’est « dégueulasse », je leur explique que non, on peut les consommer. Même la laitue de mer !
Il y a un côté assez drôle, un peu comme quand on est petit et qu'on apprend qu'il y a certaines herbes qui peuvent se manger : on a l'impression de voir un potager un peu partout. Même moi qui ai grandi en Bretagne, je ne savais pas forcément qu’il y avait des poissons de saison, ou qu’autrefois le saumon se mangeait une fois à l’année et qu’il était très précieux. J’ai un quotidien qui est parisien, urbain, et ça m’a fait réfléchir d’être à mille lieues de ce contexte. Ceci dit, je suis végétarienne, ou disons flexitarienne, donc normalement je ne mange pas de poisson… enfin, sauf quand je vais en Bretagne !
Propos recueillis par Nicolas Zwirn
On aime, on vous fait gagner À contre-marée, de Manon Selli et Lauriane Miara !
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de l’album À contre-marée, de Manon Selli et Lauriane Miara (éditions Panthera).
Pour participer, dites-nous ce qui vous a marqué dans l'interview ci-dessus.
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Bravo aux gagnants ! Vous recevrez votre BD dans les tous prochains jours :
GigiFP ; Christophe85 ; Thomas Delavergne ; Annie Boucher ; Johanna Karniewicz
De gauche à droite, Lauriane Miara, Scarlette Le Corre et Manon Selli. © Editions Panthera.
Tenter de découvrir se livre ,le sujet sur la Bretagne, la mer passionnant une belle découverte de lecture
Bonjour
Quelle belle proposition. En tant que passionnée de la Bretagne et de BD, ce beau livre me fait de l'oeil..
Je croise les doigts pour ce beau cadeau de Noël.
Merci
Bonjour,
Un travail sérieux et bien documenté de Manon Selli et Lauriane Miara, une héroïne Scarlette Le Corre. De quoi faire naître un roman graphique "A contre-marée", avec de très beaux dessins qui accompagnent les mots. Une manière, pour nous lectrices lecteurs de parfaire nos connaissances dans le domaine de la pêche, les algues...
J'espère gagner ce roman graphique, ce sera une première pour moi.
Merci beaucoup lecteurs.com
Bonjour, cet ouvrage a l'air fascinant, ses dessins magnifiques et son personnage hors normes m'attire à 200%! Je croise les doigts!
Bonjour. Habitant sur le littoral atlantique, j'ai toujours eu une admiration pour les métiers consacrés à la mer/l’océan. Ce sont des métiers de passion assez éprouvant physiquement et chronophage. Cette BD me permettrait de découvrir l'algoculture et le monde de la pêche à travers le portrait de S. Le Corre. Ce qui m'a marqué dans l'interview c'est sa force de caractère, sa volonté de toujours bien faire quelque soit les conditions climatiques (pluie, vent, froid...). Les dessins sont soignés et mettent bien en valeur la Bretagne (côtes, mer, ville...).
Bonjour,
Je rebondis sur le témoignage de Lauriane Miara : "On n’entre pas facilement dans son intimité. Mais pour moi, ça n'a pas complexifié le personnage, au contraire, parce que ça fait vraiment partie de ces personnes qui me sont familières."
En effet, on imagine logiquement que Scarlette Le Corre n'a pas donné sa confiance à la première venue. Que se laisser "tirer le portrait" nécessite de passer des heures à échanger pour se laisser volontairement aller dans les filets d'une dessinatrice qui va tenter de donner vie à la vôtre. Au final, il en ressort très probablement (je ne l'ai pas lu, donc suppute) un récit passionnant sur cette forme de résistance au quotidien qui anime cette pêcheuse bretonne.
Bonjour, très envie de découvrir la vie de cette femme qui évolue dans ce monde presque exclusivement masculin des pêcheurs... et comme j'adore les BD, la mer, la Bretagne, je postule avec plein d'espoirs pour avoir l'opportunité de découvrir ce roman graphique ! Merci d'avance !
bonjour ,merci pour ce concours je tente ma chance pour découvrir cette Bretagne forte de caractère et qui fait corps avec l'âme des Breton(ne)s, l'univers difficile de la pêche auquel chaque Breton(ne) semble être lié . A découvrir absolument j'imagine en tout cas l'article y invite MERCI
La Bretagne et une femme dans l'univers de la pêche. Tout ce qui me donne envie de découvrir cet ouvrage.
Merci pour ce concours.
Une pêcheuse soucieuse de l'environnement? Voilà qui m'intéresse! Toujours à l'affût de nouvelles bandes dessinées ou de romans graphiques, je participe!
Bonjour,
Avec tant de hâte de découvrir les vertus des algues misent en bouche grâce à l'article.
Les dessins sont à dévorer !
Bonjour
La Bretagne, une BD drôle et rythmée ...je ne peux pas laisser ma chance, moi qui ai une belle-fille bretonne !
Alors je tente ma chance et participe à ce concours....
La Bretagne , l'histoire passionnante d'une femme pêcheur qui nous fait partager sa passion, des dessins aux couleurs magnifiques. De quoi passer un beau moment.
En plus du milieu de l'algoculture, je suis très curieuse de découvrir la personnalité de Scarlette Le Corre, qui semble haute en couleurs !
un personnage qui a tout l'air de sortir de tous les cadres ! et en plus qui existe, et me donne envie de retourner dans cette belle Bretagne pur enfin la rencontrer... après avoir lu le roman graphique qui lu est consacré peut-être ?
merci de nous la faire découvrir !
Bonjour,
Quelle merveille que ce projet. J'aimerais beaucoup raconter cette histoire de femme, de mer, de passion à mon fils et aux enfants autour de moi pour m'en nourrir moi aussi :-)
Bonjour,
J aimerais beaucoup découvrir Scarlette Le Corre grâce à ce magnifique roman graphique.
Merci pour ce beau concours.
Bonjour,
je tente ma chance ;-)
J'ai vraiment envie de découvrir l'histoire formidable de cette pêcheuse !
Bonjour
Je joue avec enthousiasme à l'image de ces 3 femmes inspirantes. A la lecture de l'interview croisée, on ressent la passion de chacune et l'envie de transmettre des envies d'agir. Merci à elles d'exister et de s'exprimer avec talent .
Cordialement
Morgane
Bonjour vous m'avez donné très envie de découvrir ce roman graphique. Un portrait, un métier, l'environnement, tout m'intéresse.
Bonjour
Je participe à votre jeu concours. Mes origines sont Bretonnes, toute ma vie.
Cordialement
Envie de découvrir cet ouvrage parce que je suis une femme , que j'adore la bretagne , la voile , la pèche à pied et que j'ai un prénom breton .
Je l'offrirai à mon fiston qui est fou de bandes dessinées.
Bonjour, l'envie de découvrir ce portrait centré sur la pêche durable, mais aussi le dessin de Lauriane Miara qui a l'ai très sympa sur les quelques planches proposées ici !
Merci !
Bonjour et merci pour ce concours ! Je tente ma chance car je suis très curieuse de découvrir Scarlette et toutes ses contradictions ! J'aime beaucoup les BD qui parlent de la place des femmes !
Bonjour, cette femme, grande dame dans l'âme donne envie de découvrir son métier difficile, de plus son implication pour la préservation , la protection de la mer , du littoral mérite d'être porté à la connaissance de tous.J'aimerai rencontrer Scarlette (quel beau prénom), et redécouvrir la Bretagne avec un nouveau regard.
bonsoir,
La lecture de l'interview des deux autrices de ce roman graphique me donne très envie de lire cet ouvrage. Deux choses m'ont intéressés :
- la volonté de mieux faire connaître la vie des pécheurs, ses contraintes mais aussi ses joies,
- Le souhait de montrer que ce métier majoritairement exercé par des hommes peut faire le bonheur des femmes.
De plus les illustrations de la couverture sont chatoyantes.
Bon week-end à tous.
bonsoir,
La lecture de l'interview des deux autrices de ce roman graphique me donne très envie de lire cet ouvrage. Deux choses m'ont intéressés :
- la volonté de mieux faire connaître la vie des pécheurs, ses contraintes mais aussi ses joies,
- Le souhait de montrer que ce métier majoritairement exercé par des hommes peut faire le bonheur des femmes.
De plus les illustrations de la couverture sont chatoyantes.
Bon week-end à tous.
bonsoir,
La lecture de l'interview des deux autrices de ce roman graphique me donne très envie de lire cet ouvrage. Deux choses m'ont intéressés :
- la volonté de mieux faire connaître la vie des pécheurs, ses contraintes mais aussi ses joies,
- Le souhait de montrer que ce métier majoritairement exercé par des hommes peut faire le bonheur des femmes.
De plus les illustrations de la couverture sont chatoyantes.
Bon week-end à tous.
bonsoir,
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- la volonté de mieux faire connaître la vie des pécheurs, ses contraintes mais aussi ses joies,
- Le souhait de montrer que ce métier majoritairement exercé par des hommes peut faire le bonheur des femmes.
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Bon week-end à tous.
bonsoir,
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- la volonté de mieux faire connaître la vie des pécheurs, ses contraintes mais aussi ses joies,
- Le souhait de montrer que ce métier majoritairement exercé par des hommes peut faire le bonheur des femmes.
De plus les illustrations de la couverture sont chatoyantes.
Bon week-end à tous.
bonsoir,
La lecture de l'interview des deux autrices de ce roman graphique me donne très envie de lire cet ouvrage. Deux choses m'ont intéressés :
- la volonté de mieux faire connaître la vie des pécheurs, ses contraintes mais aussi ses joies,
- Le souhait de montrer que ce métier majoritairement exercé par des hommes peut faire le bonheur des femmes.
De plus les illustrations de la couverture sont chatoyantes.
Bon week-end à tous.
Bonjour,
on est tout de suite happé par le personnage authentique et si moderne. Une femme qui plus est, si précieuse à notre époque qui par ses actes et ses paroles vient remettre les choses en ordre sans grandes contestations mais par les preuves du coeur et d'expériences. Merci de cette découverte qui amène un regard neuf dans ce monde marin merci à Elles de ce combat aux entrailles du concret.
Bonjour, Merci pour ce concours, cette BD est une découverte pour moi de la Bretagne, j'espère bien pouvoir aller découvrir très bientôt cette belle région et les gens qui la compose. Ce roman graphique qui met en lumière la vie de ces gens ancrée dans ce domaine de la pêche, métier dur mais tellement beau. Encore merci pour cette rencontre.
La belle famille étant bretonne, je suis tombée amoureuse de cette région. Cette bande dessinée semble parfaite pour découvrir le milieu de la pêche. Et que ce soit d’une femme que l’on découvre le métier et la vie n’est pas banale dans cette profession, cela m’intrigue beaucoup.
Un univers que je ne connais pas et qui m'attire, afin de le découvrir je participe, un beau portrait de femme
Bonjour. Je participe pour découvrir ce roman graphique qui m'intrigue . Ce qui a surtout éveillé ma curiosité dans l'interview est le choix fait dans l'aquarelle et le coup de crayon pour aborder un sujet en lien avec l'environnement.
Merci pour ce concours. Je souhaite participer car ayant une amie bretonne la description des deux autrices m'a tout de suite fait penser à elle notamment ce passage : "dès qu’on lui pose une question, elle ouvre tout un pan de sa vie et de la Bretagne". J'espère pouvoir ensuite lui conseiller cette lecture !
Je découvre que le monde de la pêche est encore masculin à plus de 95%, ce qui me donne très envie de mieux connaitre Scarlette Le Corre, patronne de pêche et femme de courage.
Et les dessins m'attirent tout autant!
merci pour cette proposition de lecture
Bonjour et merci de me permettre de participer.
A contre marée se révèle être une sorte de journal de bord de l activité de Scarlette le Corre patronne pêcheur. Elle exerce un métier difficile dans un environnement à majorité masculin. Découvrir l algoculture et la pêche durable me passionnera.
Je serais très heureuse de découvrir cet univers. Une histoire de femmes inspirantes
WoW j’adore l’histoire le graphisme la façon de faire cette bd , le sujet est paction à y c’est un univers que je ne connais pas et que j’aimerais beaucoup découvrir, l’interview à réussi a bien susciter mon intérêt !
J'habite en Bretagne et je ne connais pas de patronne de pêche. Je serais ravie de faire la connaissance de Scarlette via cette BD très alléchante !
Plusieurs points m'ont marqué et me donnent envie de découvrir ce roman graphique :
- principalement le fait d'avoir un point de vue totalement féminin sur un métier globalement masculin
- le traitement artistique mêlant dessins (superbes) et textes (à découvrir)
- la découverte d'un univers inconnu (pour moi) et d'une région que je connais peu
- la question de savoir si l'encre utilisée pour l'impression est ou pourrait être à base d'algues. ;)
Merci pour cette découverte !
Très belle découverte est donne envie de découvrir cette belle lecture est la Bretagne aussi il y a toujours des choses à voir c est une région magnifiques
Une très jolie découverte est aussi la Bretagne très jolie ,,tout sa djjeonne envie de lire se roman avec plaisir
Un très beau sujet, un livre à découvrir
Bonjour!
Ce qui m'a le plus marqué, c'est d'avoir réussi à trouver une personne "réelle" qui remplissait toutes les cases d'un personnage fictif. Comme quoi, chacun.e d'entre nous peut être le héros/l'héroïne d'une histoire.
Une histoire inédite et originale de découvrir la Bretagne que j'aimerais bien visiter ... à travers un portrait d'une femme actuelle. et surtout à travers la bande dessinée que j'adore :)
Je suis bretonne, et je suis montée très jeune sur des chalutiers, alors cette histoire éveille énormément ma curiosité
Quelle énorme envie de lire ce roman graphique pour plusieurs raisons :
* La Bretagne d'abord, qui est ma région de cœur où je vis et à laquelle le magnifique graphisme rend un bel hommage
* Scarlette Le Corre, femme dans un milieu majoritairement masculin et dans un métier exigeant physiquement, au plus près de la nature
* l'aspect pédagogique car l'algoculture est peu connue en dehors des côtes bretonnes et s'avère passionnante quand on s'y intéresse
Bonjour j'ai apprécié le concept de faire découvrir une personne ; un métier ; une région nouvelle de mon environnement habituel (étant du sud) et surtout en dessin.
Une femme dans un métier d'homme comme on dit , fait par des femmes avec des femmes. Je pense que je vais aussi voir un premier numéro sur une vigneronne dans cette collection.
je souhaite aussi connaitre les personnes qui ont fait cette BD auteure et dessinatrice.
Merci en tout cas de nous proposer des choix multiples , la lecture sous toute forme est géniale
Bonjour, Manon Selli et Lauriane Miara ont l'air de dire toutes les deux que Scarlette Le Corre est une sacré bonne femme et j'aimerais en apprendre un peu plus sur elle.
Comment ne pas être enthousiaste face à la personnalité de Scarlett Le Corre? Et un portrait de femme forte au sein de cette belle région qu'est la Bretagne, j'aimerais me projeter dans ces terres parfois rudes sculptées ici de teintes tout en transparence, et partager les labeurs d'une femme qui a su s'imposer dans ce décor!
Il me semble avoir vu un reportage à la télé sur cette belle femme. Alors, oui, je participe car j'ai vraiment envie de découvrir les dessins puis, après, lire les cartouches. Et oui, c'est ma façon de lire les BD !!
Et puis, cela fera un pendant à la BD "les paysannes en polaire" que j'ai adoré
Bonjour, je ne suis pas une lectrice de BD mais j'avoue que le roman graphique retient plus mon attention. De ce fait je me suis intéressée à ce roman. Le thème de la pêche, de la dureté d'un métier très masculin et le graphisme en lien avec l'histoire ne peuvent que nous plonger dans cet univers particulier qui touche l'économie d'une région. Bravo à ces femmes qui nous permettent de vivre une aventure, bien calée dans notre fauteuil !
Trop envie de découvrir !
Vous avez fait la part belle aux dessins dans cet interview, et je le comprends bien. Ils sont magnifiques !
En plus du graphisme, le sujet est passionnant : repenser un métier essentiellement masculin, via l'expérience et le ressenti d'une femme. A priori, un beau portrait !
Je tente ma chance et croise très, très fort les doigts. :-)
C'est le caractère fort de Scarlette Le Corre, pëcheuse bretonne, qui n'a pas d'oiellères comme on pourrait le croire des bretons têtus. Une vraie personnalité.
Bonjour et merci pour cette belle opportunité, je tente ma chance. J'adore la Bretagne et les aquarelle, j'ai bien aimé découvrir dans l'interview, les techniques utilisées comme ajouter un trait noir pour rendre le travail de l'aquarelle moins flou. En tous cas le rendu est sublime. Bravo
Bonjour @lecteurs.com et vous tous et toutes
Quelle magnifique bande dessinée ! Je tente ma chance pour la lire, la dévorer et l'apprécier !
J'aime ce portait d'une pêcheuse extraordinaire de ténacité et de clairvoyance quant à l'écologie, à la mer et au monde qui nous entoure. Ce travail en trio est fabuleux. Qui de la parole collectée, des dessins expressifs et de la voix de Scarlette Le Corre en filigrane. Merci profondément pour ce concours et pour cette chance de lire en vérité ce roman graphique. C'est une immense fierté éditoriale. Bonne chance à tous également. Bonne journée littéraire à tous et bon vent marin !
Je suis toujours à la recherche de modèles de femmes inspirants pour mes filles: je participe donc volontiers!
Ce portrait fort de Scarlette Le Corre, algocultrice dans son quotidien et la Bretagne chère à mon coeur. Ce carnet de bord de Manon Selli illustré par les aquarelles de Lauriane Miara me tente beaucoup.
Bonjour, Quelle interview ! Comment résister à l'envie de se plonger illico dans ce roman graphique, qui tient plus du documentaire traitant de sujet d'aujourd'hui en proposant le portrait d'une femme forte (j'adore!), pêcheuse bretonne, qui pratique l'algoculture. L'alliance de ces 3 femmes, la scénariste, la dessinatrice et la fameuse Scarlette Le Corre, personnage central dont on relate la vie quotidienne, les enjeux, les priorités, l'engagement, semble donner une bande dessinée grandiose, belle, forte, puissante, au graphisme aquarelliste parfait pour représenter la mer au large des côtes bretonnes. Je serai ravie de découvrir cette pépite, et si cela me donnait des idées cadeaux pour Noël pour à mon tour la faire découvrir? Merci pour ce concours et cet interview magistrale. La promotion de cette BD est assurée.
La personnalité de Scarlette et son implication dans son métier hors du commun m'intriguent et m'intéressent. Je suis curieuse de découvrir comment les deux autrices ont raconté son histoire !
Je participe donc au concours ! Merci :)
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
Son parcours à l'air d'être hors du commun, et ce roman graphique est très original.
Envie de lire la Bretagne, le combat pour faire perdurer un métier menacé, celui d'une femme qui a, comme toutes les femmes, sa place dans un monde qui n'a pas à être un monde d'hommes! Et puis la beauté des dessins, un récit à partager avec mes petites-filles et tout simplement le bonheur de lire qui est jumeau du bonheur de lire.
Scarlette,un prénom romantique,exerce un métier qui l'est moins! ce métier me parle,mon fils l'exerce à St Malo,et le week-end les petits-enfants pêchent à pied comme en bateau!Même la petite de 3ans est passionnée:une petite pêcheuse!restent les problèmes écologiques.Cette BD
serait l'occasion de l'initier et un joli moment d'initiation.
Quel beau dessin, et quel beau projet que ce portait de femme ! Le milieu de la pêche n'est pas encore très féminin, c'est une magnifique idée que de nous présenter ce métier sous cette forme attrayante, réaliste et poétique, d'après ce que je vois des extraits ! Très impatiente de découvrir cette BD et bravo aux éditions Panthera, toujours exigentes et innovantes.
Un roman graphique qui a tout pour me plaire : en premier lieu, le graphisme avec les magnifiques aquarelles que Lauriane a pris plaisir à réaliser, comme elle l'explique ; le thème de la pêche et de l'algoculture avec tous les enjeux écologiques actuels est prometteur, la personnalité de Scarlette Le Corre, femme au caractère bien trempé, semble fascinant tant Manon a eu à creuser pour tenter d'aller au-delà de la carapace de cette femme ''dure au mal'' et enfin le fait que le cadre soit la Bretagne que j'aime tant. J'ai vraiment envie d'embarquer !
que la Bretagne est belle à travers cette histoire de pêche, j'ai envie de lire cette BD.
ces femmes sont géniales, beau travail !
merci l'équipe
J'aime beaucoup le travail des éditions Panthera et de l'illustratrice. Je suis très intriguée par cette très belle bande dessinée et le portrait du métier qu'elle propose !
Même si je ne suis pas une consommatrice effrénée de BD ou de romans graphiques, faute de temps pour tout lire, j'aime bien. Et quand ça parle d'une femme, Bretonne comme moi, qui exerce un métier que je ne saurais faire par peur de l'eau, que je l'admire pour ça, j'ai terriblement envie de le lire.
J'adore la Bretagne, j'adore les romans graphiques et j'adore les histoires de femme forte : ici une pêcheuse, quelle audace !
J'aime le caractère bien trempé de ces femmes qui par leur talent nous font découvrir une autre battante dans un milieu très masculin. Plusieurs thèmes du coup me plaisent à travers cette interview pour aborder cette BD : le développement durable avec cette production raisonnée et le côté féministe de cette algocultrice. Je serais très enthousiaste de découvrir ce roman graphique
Starlette "dure au mal"
Déconcertante
Bonjour,
La forte personnalité de Scarlette Le Corre .
J'ai vraiment envie de découvrir cette BD autant pour la vie passionnante de Scarlette Le Corre que pour les dessins.
Bonjour,
Cette histoire a tout pour me plaire et en BD aux traits si délicats encore plus ! Tout à la fois portrait et témoignage c'est très intéressant. Je participe volontiers. Merci.
Bonjour,
J'aimerais beaucoup découvrir cette BD pour faire la rencontre de cette femme incroyable qu'est Scarlette Le Corre à travers son métier de pécheuse et toutes ses autres "casquettes" ! Je connais peu le monde de la pêche ainsi que la Bretagne, ce serait donc une jolie découverte surtout accompagnée d'aussi beaux dessins à l'aquarelle !
Merci beaucoup pour ce concours et cet entretien passionnant !
Bonjour,
L'histoire de Scarlette, algocultrice, qui est présentée dans cet entretien me donne envie de me plonger dans cette BD instructive et originale. Un coup de cœur en prévision!
Bonjour
Scarlette Le Corre m'a fortement marqué dans ce reportage donc j'ai très envie de pouvoir lire ce roman graphique d'autant que ça se passe dans ma région .Bonne chance à tous .
Ce qui vous a marqué dans l'interview, c'est la découverte de Scarlette Le Corre, une figure atypique et inspirante, capable de cumuler de multiples casquettes tout en étant une passionnée de la mer et des algues, et qui a influencé positivement votre perspective sur la pêche et l'alimentation.
Merci pour ce jeu concours
Je ne suis pas du tout lectrice de BD mais je suis prête à bousculer mes habitudes de lecture avec un récit fort , un personnage attachant et de vrais dessins. L'entretien m'a donné envie de découvrir tout cela !
Bonjour
J’aime les personnages fort comme cette pêcheuse décrite comme une personne laborieuse , rude au 1 er accès car concentré sur sa tâche , mais qui peut prendre le temps avec son tempérament de faire découvrir son métier « aux gens de la ville » qui n ont aucune de la réalité et de la dureté de ce métier.
Les dessins sont magnifiques et reprennent bien ce que sont les paysages de cette belle Bretagne , j’adore ll aquarelle avec les petits bateaux de toutes les couleurs
Cet entretien donne vraiment envie de découvrir cette femme peu commune et au caractère bien trempé. J'aime beaucoup les illustrations que l'on peut découvrir et je trouve que c'est formidable qu'un roman graphique donne la parole à une femme si singulière. J'aimerais beaucoup le découvrir et le partager avec mes élèves de CM2.
Bonjour,
Merci pour le concours, j’aimerais tente ma chance. Les illustrations on l’air superbe, j’espère pouvoir de découvrir cette œuvre !
Bonjour,
je suis très sensible à ce sujet de la pêche, j'habite en bord de mer, je suis au contact de marin-pêcheur femmes (l y en a peu, mais il y en a !) et de la filière de la pêche plus généralement, à la préservation de l'environnement...
Je crois que Scarlette Le Corre coche absolument toutes les cases pour moi !
Je retiens le mot "authenticité" : voilà ce qui me plaît dans ce portrait et cette BD réaliste que j'aurais donc grand plaisir à découvrir...
bonjour, vous allez paas le croire mais je connais scarlette le corre, marin pecheur masi surtout producteur de produits venant des algues qu elle a péchée au guilvinec, sympathique port de peche dans le finsitere, je ne savais pas qu une BD lui est consacré, elle le merite bien, et si vous passez par la , allez la rencontrer dans son magasin, vous pourrez déguster ses produits, et l écouter raconter sa passion, une bretonne identique, , je croise les doigts pour recevoir la bd et comme j habite pas loin j irais la faire dedicacer, merci bon week end kenavo frederic
Merci pour ce concours ! Quoi de mieux qu'un cadre magnifique, la Bretagne, pour décrire l'engagement que représente le fait d'être une femme, dans un milieu "hostile" et majoritairement masculin.
J'aime le fait que cette BD soit autobiographique et engagée sur ce thème d'actualité qu'est l'écologie. J'ai hâte de decouvrir cette œuvre :)
Découvrir la Bretagne à travers le portrait de cette femme pêcheur me plairait. Je tendons ma chance avec plaisir.
Cela fait plusieurs années que j’ai découvert S. Le Corre à travers des reportages. Je suis ravie qu’un roman graphique lui soit consacré. Moi, qui suis dans l’admiration totale de cette femme, j’ai apprécié de découvrir que Manon avait gardé une certaine distance pour donner une vraie objectivité à son portrait. Ce qui ne dessert pas Scarlette , au contraire. On échappe à un récit banal et convenu.
Bravo!
Waouh, la lecture de ce bel article donné envie de se faire son opinion et de découvrir cette BD. Merci
bonjour, je participe avec plaisir, car j 'adore les BD, j ai envie de découvrir le caractère bien trempée de cette femme et surtout car j'adore la Bretagne par dessus tout et j'ai très envie de découvrir cette BD qui me rapellera mes vacances passées avec ma mamie et la famille en bretagne
Bonjour
Je participe pour découvrir la personnalité (d)étonnante de Scarlette Le Corre cette femme aux multiples facettes et certainement au caractère bien trempé.
Bonjour,
Cet entretien m'a simplement rappelé mes vacances bretonnes avec mes grands-parents. La pêche y avait une grande place.
Merci pour cette découverte BD.
Cette BD semble à fois écologiste et féministe, duo assez rare pour être souligné. Au delà des thématiques, la curiosité de découvrir cette femme haut en couleur qui a su s'imposer dans un milieu masculin et qui est également multi-casquettes. Un échange très intéressant qui donne très envie de lire ce parcours de vie et de s'imprégner de cette ambiance.
Cette Bd me donne envie de la lire l'histoire d'une femme forte, d'un combat mené ! Merci pour cette découverte ce parcours de femme m'intéresse hate de me laisser emporter.
Bonjour !! Merci Beaucoup pour ce concours !! Le fait que le récit se passe en Bretagne, qu'il retrasse l'histoire vraie d'une femme pêcheuse ( Milieu majoritairement masculin) me donne grandement envie de découvrir ce roman graphique. Je tente donc ma chance !!! ☺️
Cette bande dessinée semble passionnante et positive, et en plus servie par un graphisme réussi. Merci pour la découverte !
Un très beau sujet, un livre à découvrir. Cela donne envie d'être lu.
Bonjour, Je tente ma chance aujourd'hui, l'ouvrage parait vraiment chouette !!! Envie de dévorer les pages :) !!
Bonjour à toutes et à tous,
Un nouveau jeu/concours, je fonce toutes voiles dehors!
Ce qui me plait à la lecture de cette interview est le fait que ce roman graphique :"À contre-marée" de Manon Selli et Lauriane Miara aie pour objectif de mettre en lumière le travail de Scarlette Le Corre, algocultrice et patronne de pêche dans un domaine très dur qui plus est à 95% masculin.
Ce portrait d'une femme forte m'intéresse énormément et les magnifiques aquarelles de Lauriane Miara n'y sont pas non plus pour rien.
Bonne chance à toutes et à tous. et belles lectures.
J'ai bien hâte de découvrir cette BD, d'apprécier la vision de Lauriane et Marion sur cette femme étonnante et hors du commun.
Les quelques dessins qui illustrent l'article sont délicats et attrayants.
Le roman graphique est un moyen original et agréable de raconter une histoire ou rencontrer un personnage.
Bonjour,
Envie de sentir l'air marin breton et découvrir cette algocultrice au caractère bien trempé. Les illustrations sont magnifiques.
Merci pour cet entretien et aussi d'avoir initié ce concours.
Bonjour,
J'ai eu la chance de découvrir et de suivre le travail de Lauriane MIARA.
J'ai hate de découvrir et de lire cette bande dessinée réalisée avec Manon Selli.
Bonne découverte et lecture à toutes et tous.
M
J'ai vraiment envie de découvrir l'histoire formidable de cette pêcheuse !
Son parcours à l'air d'être hors du commun, et ce roman graphique est très original !
Je craque pour le récit et le dessin ! Merci beaucoup pour ce très bel entretien !
Bonjour,
L'histoire d'une femme dont le métier est la pêche, une pêcheuse donc, terme qu'on n'a pas l'habitude d'entendre, attise ma curiosité
A propos de Scarlette Le Corre, pêcheuse et femme hors norme, l'autrice Manon Selli dit avoir voulu proposer un portrait fort mais aussi témoigner sur un métier difficile. Voilà qui me donne fichtrement envie de me plonger dans cette BD et dans la poiscaille!