Dans une collection chic et pas chère, les éditions Delcourt associées au Seuil viennent de publier un roman graphique biographique consacré au musicien Maurice Ravel.
Ravel est le cas typique du compositeur dont on croit tout savoir, parce qu’il est français, qu’il enjambe le XXe siècle pour s’éteindre devant la Seconde guerre mondiale qui s’annonce, mais surtout parce que le monde entier sait chantonner son Boléro. L’arbre qui cache la forêt : l’œuvre de Ravel est bien plus vaste et séduisante que cette « blague » qu’il joue au monde si sérieux de la musique de son époque. Ce Ravel, un imaginaire musical déploie le goût du compositeur pour « chahuter les convenances », exprime son admiration pour Debussy, sa fréquentation des peintres et des écrivains dans une époque culturelle foisonnante, et souligne avec délicatesse le traumatisme jamais surmonté de la boucherie de la première guerre, accentué par la mort concomitante de sa mère.
On ignore aussi que Ravel a connu une carrière américaine, introduit le ragtime dans son œuvre. Mais aussi qu’il a beaucoup écrit pour les enfants, dans une écriture musicale plus dépouillée qui évoque « la poésie de l’enfance », telle que la décrivent les auteurs du livre. C’est ainsi l’homme qui se révèle derrière le compositeur du Boléro, mais aussi les aléas de la création, les hasards et entêtements, la procrastination et les élans, et le doute, toujours et sans doute nécessaire.
A l’origine de ce projet, deux hommes rejoints par un troisième : Guillaume Métayer, poète, traducteur et chercheur au CNRS, avec Karol Beffa, compositeur récompensé par deux Victoires de la musique classique, musicologue et pianiste spécialiste es improvisations. Deux couteaux suisses, donc, avec des idées plein la tête et la passion ravélienne chevillée au corps. Le troisième, illustrateur doué, leur a emboîté le pas pour signer son premier roman graphique : Aleksi Cavaillez a l’audace de remanier les codes instaurés par Dave McKean il y a 25 ans (Cages, Delcourt) en empruntant aussi bien à l’art du roman graphique qu’à l’illustration pure.
Le projet est original, qui mélange la bande dessinée et le roman en deux parties distinctes. La part intime de l’histoire de Ravel échappe à la bande dessinée pour rejoindre les codes censément plus sages d’un roman rageusement illustré. Il fallait aussi à tout prix éviter le parcours pédagogique ennuyeux d’une chronologie qui raconte le personnage au lieu de le laisser dérouler sa vie. S’ajoutait la gageure de raconter la vie d’un musicien en essayant de faire entrer la musique dans les deux dimensions d’une page muette.
Le musicien Karol Beffa a bien voulu nous raconter les coulisses de l’écriture de ce Ravel (Delcourt/Seuil), un livre pas comme les autres, aussi singulier que classique, et érudit que facile d’accès.
Karine Papillaud
- Karol Beffa, vous signez avec Aleksi Cavaillez et Guillaume Métayer un livre sur Maurice Ravel. Pourquoi ?
Il n’y a en effet aucun anniversaire, aucune commémoration particulière qui pouvait nous inviter à faire paraître un roman graphique sur ce compositeur. Pourquoi Ravel ? Je l’explique dans la postface du livre, Ravel est un musicien parfait dont les œuvres sont toutes abouties, puissamment inspirées. Travailleur infatigable quand il trouvait le moyen de se concentrer, il était tellement exigeant qu’il ne reste de lui que des chefs-d’œuvre. Il est le seul, avec Brahms à n’avoir pas laissé d’œuvres mineures.
A quinze ans, élève en classe d’harmonie au Conservatoire national de musique de Paris, j’ai passé du temps à l’étudier. Plus récemment, je me suis penché sur son œuvre dans le cadre des cours d’histoire de la musique et d’orchestration que je donne à l’Ecole normale supérieure. Ravel est un compositeur avec lequel j’aurais aimé dîner, ou passer des vacances… ce que je ne dirais pas de tous.
- Que choisit-on de raconter de la vie d’un personnage célèbre dans une bande dessinée, puisque la forme graphique implique des choix narratifs plus stricts que la biographie ou le roman ?
Ami et complice de longue date, Guillaume Métayer (poète, auteur de la monumentale traduction de l’intégralité des poèmes de Nietzsche récemment parue aux Belles Lettres) a travaillé avec moi à l’élaboration d’un scénario. La première étape a donc été de trouver une forme. Guillaume et moi nous méfions un peu des histoires de la littérature ou de la musique qui se concentrent sur quelques génies créateurs en laissant tous les autres sur le bord de l’autoroute. Il nous fallait imaginer des chemins de traverse, créer les conditions d’un dialogue qui permette différents niveaux d’évocation de l’émulation artistique de l’époque.
Nous avons pensé à faire entrer un personnage, Roland-Manuel, disciple de Ravel devenu ami, musicologue, compositeur un peu oublié et auteur de plusieurs musiques de films. Il n’était pas invraisemblable qu’il recueille les dernières confidences de Ravel dans ce livre, puisqu’il aida Ravel lorsque celui-ci écrivit l’esquisse d’une autobiographie en 1928. Toutefois, nous avons pris le risque dans cette bande dessinée d’aborder les trente dernières pages sous la forme de deux chapitres de roman illustrés.
- Pourquoi cette rupture de forme ?
Ravel était un homme pudique, réservé. Il lui était sans doute difficile de parler de son moi intime. La Première Guerre mondiale a créé chez lui une fêlure profonde, qui n’a cessé de se creuser jusqu’à sa mort. C’était intéressant que Roland-Manuel le rencontre « fictivement » pour les besoins de ce livre, puisqu’il l’a bien connu et côtoyé. Mais outre la triste fin de sa vie où Ravel ne s’appartenait plus tout à fait, il y avait tout un pan de sa personnalité, plus secret, plus tourmenté, qu’il était important d’évoquer en cassant les codes de la bande dessinée au profit d’un texte plus narratif.
- Quels choix avez-vous dû faire pour donner du rythme à cette biographie « graphique » ?
Sa vie était romanesque, ce qui est déjà un bon départ… On peut dire que Ravel était un homme toujours en mouvement. Un autre compositeur que j’adore — Schubert — a écrit beaucoup et beaucoup de chefs-d’œuvre, mais il est mort très jeune à l’issue d’une vie passablement ennuyeuse. A l’opposé, la vie de Franz Liszt est pur foisonnement : l’auteur hongrois Zsolt Harsànyi a d’ailleurs écrit La Vie de Liszt est un roman. Ravel, comme Debussy d’ailleurs, empruntent à ces deux extrêmes et ont vécu chacun une vie intérieure très riche. Nous avons imaginé le dialogue de Ravel et de son disciple — le journal intime de Roland-Manuel étant censé raconter les derniers jours de son maître —, mais nous avons aussi séquencé la vie de Ravel en grands périodes correspondant à des journées de conversation
Pour évoquer cette existence dans toute son épaisseur, nous avons aussi été aidés par l’incroyable imagination d’Aleksi Cavaillez dont le dessin porte le mouvement de manière saisissante. Il y a quelque chose d’insolent dans sa façon d’imaginer une bande dessinée sans bulles ni cases figées. Son trait acéré invite tantôt à une forme de détail très réaliste, tantôt à des évocations à la lisière du fantastique. De notre côté, nous avons cherché à préciser certaines lignes de force, comme l’enfance, le lien à la mère, le rapport à la guerre et la question de la responsabilité de l’artiste. Recourir à un graphisme audacieux était aussi une façon d’illustrer le fait que Ravel a connu de grands peintres et de grands écrivains, que nous avons intégrés à l’histoire.
- Comment qualifierez-vous son parcours ?
Ravel se considérait autant — si ce n’est plus — comme un artisan que comme un artiste. Il n’a jamais prétendu lui-même être un novateur ou un démiurge. Il n’avait d’ailleurs pas d’estime particulière pour ces derniers, parmi lesquels on peut compter Beethoven ou Wagner. Ravel portait une attention maladive au métier. L’inspiration, pour lui, c’était le métier placé à un degré élevé d’acuité.
- Le Boléro, mondialement célèbre, n’a-t-il pas été une ornière terrible pour Ravel ?
C’est un tube, avec ce que cela peut avoir de positif et de négatif. Tout le monde connaît le Boléro et croit connaître Ravel à travers ce que l’on a coutume d’appeler son chef-d’œuvre, alors que le compositeur considérait Boléro comme une pièce mineure dans sa production. Par son côté obstiné et obsessionnel, c’est incontestablement une œuvre ravélienne. Par ailleurs, Boléro illustre parfaitement ce credo de Ravel selon qui la contrainte « libère », anticipant ainsi sur l’une des idées maîtresses de l’Oulipo.
- Quel terme résumerait pour vous le mieux Ravel ?
L’exigence, peut-être. Ravel envisageait d’écrire deux livres : l’un sur ses relations avec Debussy, qui aurait retracé la généalogie de leur rencontre et aurait fait le point sur leur prétendue brouille ; l’autre aurait été un traité d’orchestration. Dans celui-ci, pour expliquer ce qu’est une « mauvaise » orchestration, Ravel n’aurait pris que des exemples extraits de sa propre œuvre : c’est dire à quel point il était intraitable avec lui-même. (On se demande d’ailleurs comment il aurait pu réussir à rassembler assez d’exemples significatif selon ce principe… peut-être est-ce pour cela qu’il n’a jamais écrit ce Traité.)
- Au sujet de Debussy, vous faites dire à Ravel : « J’aime ses atmosphères à la Turner (…) son talent pour capturer la ligne la plus fine et la plus nette de l’ensoleillement grec ». Est-ce qu’on parle ici de musique ?
Il n’est pas facile de mettre des mots sur la musique. Le roman graphique permet d’invoquer autre chose à côté des mots. Il se trouve que l’illustrateur de ce Ravel, Aleksi Cavaillez, est malentendant, il s'en explique dans la postface. C'était l'un des défis du livre. Il a fallu que nous lui décrivions les œuvres, d’où nos métaphores. Je suis convaincu que la musique de Ravel suscite naturellement des images.
- Faut-il avoir des points communs avec un compositeur pour écrire à son sujet ?
Quand je me suis emparé de György Ligeti pour rédiger sa biographie, des critiques ont tracé des parallèles entre lui et moi : des origines mêlées, la Mitteleuropa, le goût pour l’enseignement, les canulars, l’understatement… Il est possible que l’on s’intéresse d’autant plus à un créateur que l’on se trouve avec lui des points de coïncidence.
- Ravel n’aimait pas que les interprètes prennent des libertés avec sa musique. Qu’en pense le compositeur que vous êtes ?
J’ai tendance à penser un peu comme lui… Remarquez que c’était aussi le cas de Stravinsky et de Ligeti, deux compositeurs du XXe siècle que j’admire beaucoup. Je pense que les compositeurs ont parfois la tentation de noircir leurs partitions d’indications inutiles, de les « sur-noter ». Il vaut mieux même faire confiance à son interprète pour que de lui-même il saisisse spontanément ce qu’il doit comprendre d’une musique.
- Vous avez écrit un livre en collaboration avec Jacques Perry-Salkow, Anagrammes à quatre mains (Actes Sud), puis ce Ravel (Seuil/Delcourt). Ces collaborations vous éloignent des traités de musicologie ou des ouvrages plus savants qui sont vos publications habituelles. A quelle tentation obéissez-vous à travers ces pas de côté, celle de l’écriture plus… romanesque ?
Je n’ai encore jamais écrit de « Traité » de musicologie à proprement parler (rires) mais crois effectivement qu’il est possible de rendre la musique plus accessible autrement que par des essais ou des ouvrages théoriques. Pour faire mieux entendre et mieux comprendre la musique — cet art si peu mimétique —, les mots, d’une part, les images, de l’autre, peuvent être paradoxalement d’un grand secours. Avec Jacques Perry-Salkow, magicien du verbe, comme avec Guillaume Métayer et Aleksi Cavaillez, nous avons tenté de donner chair et poésie à des compositeurs et à leurs œuvres. Et peut-être oserai-je plus tard me lancer dans l’écriture d’un roman…
Entretien recueilli par Karine Papillaud
On aime, on vous fait gagner Ravel, un imaginaire musical !
En partenariat avec les éditions Delcourt, nous vous offrons des exemplaires de Ravel, un imaginaire musical.
Pour participer, dites-nous ce qui dans l'interview de Karol Beffa ci-dessus vous donne envie de découvrir ce livre.
N’oubliez pas que pour participer et poster votre commentaire, vous devez être connecté avec votre profil, et l'avoir complété avec au moins vos 10 livres préférés et quelques avis sur vos lectures. Attention, pensez à vérifier que vos coordonnées (nom, prénom, adresse) sont bien inscrites dans votre profil.
Vous avez jusqu’au 11 novembre.
Bravo aux gagnants !
Nonode ; Corinne Verry-Jolivet ; AntoineTuileries ; frconstant ; Christine GAZO
A défaut d’avoir le son, Karol Beffa et ses deux coauteurs nous proposent d’avoir Ravel en images! Ce livre est l’hommage de trois artisans de la mémoire et de la culture à « l’artisan » hors du commun qu’était Ravel. Je suis très curieuse de découvrir ce roman graphique.
J'adore la musique et ne connais pas grand chose à la vie de Ravel... Sait-on jamais?
L interview m a suscité l envie de redécouvrir Ravel sous un nouvel angle. En fait cet homme je ne le connais pas mis a part son fameux Bolero
Une lacune que j aimerai réparer
J'aimerais beaucoup écouter cette symphonie écrite, et voir de quelle manière le dessin qui est figé par définition réussit pourtant à «porter le mouvement de manière saisissante» comme nous dit Karol Beffa. Découvrir Ravel à travers une bande dessinée, qui en plus «casse les codes» du genre, est une excellente idée pour apprivoiser le compositeur!
Passionnée de musique, musicienne moi-même, j'ai un intérêt très fort pour Maurice Ravel, dont j'ai joué des pièces à la flûte et au piano. La forme du roman graphique me semble bien adaptée pour faire connaître ce musicien génial, "secret" et "tourmenté", et l'article de Karol Beffa rend bien compte du caractère particulier et du musicien et de sa musique, en lui donnant comme il le dit joliment "chair et poésie". De plus j'adore les romans graphiques !...
Je suis très curieuse de découvrir ce roman graphique sur Ravel, car je ne connais de lui justement que ce Boléro. L'occasion pour moi de réécouter cette musique d'une autre oreille, tout en découvrant ses autres œuvres et sa façon d'envisager son art... Le graphisme de ce "roman" est également très attirant !
Bonjour. Inconditionnel de "cette « blague » qu’il joue au monde si sérieux de la musique de son époque" dont j'ai plusieurs versions, mieux connaître Ravel, l'homme et le musicien, à travers un ouvrage mélangeant les genres, est une perspective des plus enthousiasmantes pour moi. Merci pour ce concours auquel je participe avec grand plaisir.
L'alliance de la musicalité et du graphisme me tente particulièrement.
Bonjour et merci pour cette proposition. Je suis de plus en plus curieuse de la musique du tournant du XXème siècle et notamment de Maurice Ravel.
Bonjour . Merci beaucoup pour cette belle proposition pour découvrir cette mise en avant très relevée d'une bande-dessinée qui relève d'une biographie. J'aime beaucoup ce genre de lecture où l'image dégage la part de mystère en l'occurrence ,ici, il s'agit de Ravel. Je serai très heureuse de la recevoir et de découvrir ce graphisme mêlé d'une écriture porteuse.
Quel meilleur format que la bande dessinée pour illustrer la «vie romanesque» de Ravel? Aucun.
A lire Karol Beffa, la bande dessinée paraît être le medium idoine pour incarner la vie de Ravel.
La légèreté du trait de crayon semble être la forme métaphorique de la virtuosité du maître, et porter en elle cette «vie en mouvement» qu'évoque le dialoguiste.
La bande dessinée permet d'incarner les amis écrivains et peintres du musicien en croquant leurs traits caractéristiques. Bien plus encore, la forme choisie semble doublement originale puisque partagée entre une forme classique et une autre «sous la forme de deux chapitres de roman illustrés.»
«Il n'est pas facile de mettre des mots sur la musique» ; je suis curieux de voir comment les auteurs ont relevé ce défi.
Ce qui me donne envie de le découvrir c'est la "vie romanesque" de Ravel ! Et bien sûr, le fait que j'adore les romans graphiques!
J'adore Ravel et ce roman graphique m'intrigue surtout que je ne connais pas du tout cet auteur!
Bonjour. J'avoue ne pas être une habituée des romans graphiques et l'idée de les découvrir avec la vie de Ravel me ravit. Je participe donc avec plaisir à ce concours.
C'est une façon originale de découvrir ce musicien trop souvent réduit à son ''tube'' surtout quand c'est un.musicien touche à tout comme Karol Beffa. Mon fils sera je suis sûre passionné par ce roman graphique qui fait suite à la découverte d'anagramme à quatre mains qui avait beaucoup plu à toute la famille!
On croise les doigts!
J'aime beaucoup écouter la musique de Ravel qui possède des sonorités magnifiques. Je suis sensible tout particulièrement au Concerto en Sol et à son splendide 2e mouvement, ou à Daphnis et Chloé. J'ai lu le livre de Jean Echenoz qui présente un portrait du compositeur d'une grande acuité, montrant par petites touches ses particularités physiques et psychologiques, jusqu'à sa si terrible fin de vie à la cinquantaine, quand alors il ne parvenait plus à composer. Je serais très intéressée à lire ce roman graphique !
Toute cette interview me donne envie de le découvrir
Le Boléro est l'un de mes opéra préféré, do'c le lire en BD serait génial
Ravel au travers de sa musique comme le Boléro, Carmen..., mais sa vie, je n'en connais rien ! A découvrir au travers de ce livre....
bonjour, cet ouvrage me tente car c'est une autre approche de la musique, inédite: le roman graphique, ce défi est fascinant. Merci
qui adorerait ce livre ???? mon neveu musicien et chef de chorale alors je croise les doigts pour lui ....
Bénévole dans une médiathèque, j'aimerais faire découvrir Ravel, ce grand musicien, à mes jeunes lecteurs et plus tard à mes petites filles. Le roman graphique est très attirant pour eux.
Une vie de Ravel sous forme graphique, une tentation ! Merci je participe.
Pourquoi ne pas tenter ma chance ...... un joli cadeau sous le sapin pour les fêtes de NoËL !!!!!
Bonjour, de Ravel je ne connais que le Boléro et mal en plus! Ce roman graphique original est une mine d'informations! Les auteurs et les éditions Delcourt nous offre un vrai bijou!
je joue pour découvrir cet auteur
Bonjour, c'est une évidence, pour moi, que de tenter ma chance. Un tel livre est un trait d'union entre des passions qui sont miennes: la lecture, la musique et la représentation en image, en spectacle (danse, théâtre, dessin...). Je suis un parfait convaincu de la nécessité de mettre fin aux différents cloisonnements qui pourrissent si souvent notre humanité (la grande musique et les autres; le noble art, a contrario ce qui est futile; la partition et son interprétation; et j'en passe. Or, l'interview me semble insister sur, au moins deux idées: le respect de l'auteur qu'il faut apprendre à côtoyer et à saisir et la puissance de ce qui est compris, traduit, rendu par l'auditeur, le lecteur, l'interprète ou l'amateur qui se nourrit d'une belle découverte. En plus, il y a une belle idée d'intégration de la personne handicapée (ici de l'ouïe) qui fera profiter de son talent tous les lecteurs (tous, eux aussi, à leurs mesures, probablement handicapé d'un coin de vie aussi et pourtant pensés et perçus comme les 'bien portants, les normaux'!
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
J'aimerais gagner ce livre parce que j'aime les romans graphiques et d'autant plus lorsqu'ils offrent une forme originale.
Une biographie a lire avec envie est toujours très intéressant de decouvrir sa vie de se grand musicien
Très intéressant à decouvrir de découvrir sa vie , s à façon de vivre à lui est se don art surtout à lier avec plaisir
Bonjour, Je tente ma chance pour l'offrir à ma fille adolescente qui adore la musique classique ! En + , le format en partie BD me semble assez ludique et plus accessible !
Bonjour,
J'ai bien aimé le rapport entre " Le Boléro " et " L'Oulipo " [ OUvroir de LIttérature POtentielle ] de Pérec : c'est intelligent ... comme Pérec d'ailleurs !
Bonjour et merci pour ce concours ... ce qui m'attire dans ce roman graphique au delà de traiter de Ravel et de son Boléro (entre autre) je suis intriguée par cette rupture de forme ! bonne chance à tous
Bonjour, car j'aime beaucoup Ravel et quand je l'entend, je m'imagine me balader le long de la côte basque où il s'était installé et aime la phrase de l'auteur : "Je suis convaincu que la musique de Ravel suscite naturellement des images" Intriguée par ce travail
Une couverture magnifique, et le concept de Ravel 'artisan' ... merci
Je souhaite participer à ce concours car j'aime Ravel et la délicatesse de ses mélodies ( que j'e chante durant mes loisirs). Par ailleurs j'admire la finesse d'analyse de Karol Beffa et la clarté de ses propos. Rédiger une biographie de Maurice Ravel en rupture avec les codes classiques ( bande dessinée et texte) me paraît novateur et original.. Le graphisme m'attire également. J'apprécie de même dans les propos de K Beffa la mise en perspective de la connaissance de approfondie de la vie de Ravel.
Bonjour j'aimerais gagner ce livre car le personnage de Ravel m'intéresse ! Merci pour ce concours !
Bonjour , une vie d'artiste , une vie romanesque , une fin triste ....Tout est fait pour réveiller en moi un désir de connaître le monde de Ravel . Et je suis intriguée à l'idée de pouvoir découvrir un musicien à travers une bande dessinée...Quel dialogue et quels gestes ont pu lui attribuer les auteurs . Je vous remercie de m'avoir lue.Belle journée
Je tente ma chance pour ce concours, en tant que musicienne et fan de BD rien que ça, cela m’intéresse beaucoup !
Merci pour ce concours !
Incroyable de savoir que le Boléro est considéré par son compositeur comme une œuvre mineure !!! Je suis très tentée par cet ouvrage, notamment pour ma fille musicienne !!
Je participe avec plaisir. J'adore les romans graphiques. J'aimerais beaucoup le lire et faire une chronique.
Le Bolero de Ravel, mythique, enjoué, enflammé, immortel. J'aime la musique classique // les BD. La belle idée de lier les 2 et nous faire découvrir des anectodes, des confidences et des amitiés. Toutes ces raisons qui me donnent envie de découvrir cet ouvrage.
do si do ré do si la do....
J'espère gagner. Merci
Quel bonheur un roman graphique sur Ravel. Je croise les doigts pour avoir la chance de le découvrir grâce à lecteurs.com. Merci pour ce concours
Bonjour.J'aime beaucoup les biographies car on y découvre vraiment la personne.J'ai découvert justement grâce à lecteurs.com Edmond Rostang et cela avait été une belle découverte.Donc je tente à nouveau ma chance pour ce genre de livre et en plus j'aime bien la musique classique et qui ne connait pas Ravel?Merci.
Bonjour, étonnant c'est ce que j'ai écouté ce matin dans le bus en venant au travail, le Boléro j'adore !!
Placer des personnages historiques dans l'univers BD est une excellente idée pour démocratiser le classique. Merci
Bonjour,
je ne connais pas beaucoup la musique classique, je ne connais Ravel que de nom et il me plairait de le découvrir à travers cet ouvrage. Je trouve la démarche originale et très intéressante.
je croise les doigts :)
J'adorerais gagner cet ouvrage car je suis passionnée de littérature et de musique !
J'aimerais gagner ce livre parce-que j'adore découvrir les humains cachés derrières les grandes œuvres, la reconnaissance, la célébrité. L'humain derrière le mythe. Ravel semble être un homme à multifacettes, avec une grande exigence envers lui même, secret, tourmenté. Je suis très curieuse d'en apprendre plus sur lui.
Merci pour ce concours.
Bonjour !!! Je trouve cela très intéressant de retranscrire la musique de Ravel à travers le dessin. Et effectivement on ne connaît de Ravel que son Boléro, alors je suis curieuse de découvrir autre chose de ce compositeur.
Je participe à ce concours biensur et ce qui me motive c'est surtout de découvrir ce musicien parfait, exigeant .
Karole beffa dit que la musique de Ravel suscite naturellement des images. Et moi je suis curieuse de voir cette musique retranscrite en images et mots.
Bonsoir ! Je participe avec grand plaisir pour gagner ce qui me semble être une superbe oeuvre ovni, entre roman et bande dessinée, consacrée à un immense compositeur dont je ne sais au fond que bien peu de choses, à mon grand regret. Ce livre me permettrait justement de réparer cette bévue et rien ne m'enchanterait plus ! Je serais donc très curieuse et tout à fait enthousiaste à l'idée de rencontrer le grand Ravel ainsi que son disciple dont je ne connaissais pas même l'existence grâce à cet ouvrage ! Merci de nous en offrir l'opportunité et bonne chance à tous !
J'aime l'idée de passer de la bande dessinée au roman illustré comme l'explique Karol Beffa. Comme j'avais beaucoup aimé "Ravel" de Jean Echenoz, je serais heureux de découvrir ce livre qui donne à voir le parcours d'un musicien dont "le tube" est dans toutes les têtes. Quand, en plus, je lis que l'illustrateur est malentendant, je comprends encore mieux la prouesse réalisée par les auteurs de ce "Ravel".
Je participe car le choix de la forme "graphique" me plaît énormément et que le premier opéra que j'ai vu est le Boléro de Ravel et que j'en garde un souvenir magnifique
Un roman graphique sur Ravel, comme je serais heureuse de le gagner !.
En effet, je suis convaincue, comme le dit Karol Beffa, que les mots, d’une part, les images, de l’autre, peuvent être paradoxalement d’un grand secours pour faire mieux entendre et mieux comprendre la musique.
Merci pour ce concours. Je croise les doigts... ,
Oh j'aime les romans graphiques et celui-ci tout particulièrement, alors je tente. Merci
Voilà un roman graphique bien original! Je me demande comment mettre en image dela musique! Je joue donc par curiosité!
Karol Beffa aime son "héros", il donne envie de le découvrir, de trouver cette voix romanesque que Ravel parle si bien.
Je ne connais pas énormément ce musicien (comme tout le monde disons) et j'aimerais vraiment en savoir plus, je lirai donc ce roman graphique avec bonheur!
Faire correspondre la plume du dessin en couleur avec celle de l'écriture en musique est très inspirant pour la création et pour servir le 7 ème sens de la nouvelle génération. Maurice Ravel que je reconnais aussi comme un musicien magnifiquement parfait (tout comme Jean-Michel Damase) à encore bien des mystères à nous dévoiler avec le génie de Karol Beffa. Je participe avec joie au concours de la Fondation orange afin de l'emporter.... puis de faire découvrir cet ouvrage original à mes élèves.
Les Harmoniques à Paris XI.
Faire entrer la musique dans un livre et ceci dans une forme originale, moitié roman et moitié roman graphique sans les codes habituels de la BD me plaît beaucoup. Lire cet ouvrage singulier, ce serait aussi l'occasion pour moi de découvrir la vie d'un grand compositeur et les origines d'une œuvre envoûtante, le Boléro dont les notes traversent les siècles.
J'aimerais gagner ce livre parce que j'aime les romans graphiques et d'autant plus lorsqu'ils offrent une forme originale.
Découvrir que Ravel a un lien avec le ragtime pour une fan absolue de Novecento, cela rajoute un élément de curiosité.
La présentation a vraiment attisé ma curiosité.