80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Paris, hiver 2005. Les synagogues cessent de brûler. Les banlieues prennent feu à leur tour. Un survivant de la Shoah assassine des Arabes, règle ses comptes avec les Noirs, s'en prend aux Juifs qui fuient pour New York ou Tel Aviv. Il est le narrateur, le protagoniste et l'acteur de ce récit poignant, qui relate à la fois sa vie tranquille de vieil homme et, avec une froide distance, ses propres crimes.
Restitués dans un style syncopé et précis, ses propos laissent apparaître en filigrane une figure traumatique. Zimmer s'apparente au récit d'un suicide impossible. Celui d'un homme déjà mort. Un homme qui ne subsisterait que comme construction, équilibre précaire : produit de l'Histoire, de représentations, d'interrogations qu'il ne perçoit plus que comme contingences. Mais de l'éventualité à l'acte qui l'anticipe, tout bascule... La forme aussi précise qu'elliptique de ce récit fulgurant rend compte de la dureté d'un vain combat.
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