Dominique Dubois, cadre trentenaire moyen, s'installe plein d'espoir à Zen City, paradis high-tech où, grâce à la puce dont chacun est doté, on peut faire ses courses sans jamais se déplacer et être protégé en toute discrétion. Mais quand sa jolie collègue est assassinée chez elle, quand il devient la proie de hackers qui cherchent à miner de l'intérieur la Ville Transparence, sa vie en prépayé bascule...
Ce livre est son journal, le témoignage d'un des rares rescapés de ce que l'on a appelé la « Tragédie de Zen City ».
Une dystopie qui pourrait bien ressembler à la réalité
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Ah encore un roman d'anticipation comme je les aime. Une fiction futuriste basée sur des éléments bien actuels. La dystopie est un sous-genre de la SF bien codifiée. Ici, sans surprises, on retrouve un environnement proche du nôtre par sa conception, des gadgets high-tech, le conglomérat mégalo qui dirige et contrôle le peuple, un héros banal mais avec un esprit affuté, un groupuscule de résistants qui cherche à renverser les dirigeants.
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Une aventure qui emmène le héros dans une sorte de village-éco futuriste dans les Pyrénées.
Une communauté entièrement contrôlée et maîtrisée par le « tracking » des individus sous forme de puce intégrée. Alors bien sûr j'ai pensé à «1984 » d'Orwell. Mais finalement, pas besoin de chercher bien loin, puisque aujourd'hui, certaines enseignes commerciales utilisent déjà cet outil pour suivre nos achats et nous en suggérer d'autres.
Ca fait froid dans le dos !
L'intrigue est bien ficelée, on s'attache à cet anti-héros. Sous forme de journal intime, un thriller original très dynamique qui fait réfléchir en prime !
Je me suis sentie oppressée par cette atmosphère très malsaine et potentiellement possible.
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Paranoïaque ? Réaliste ? Prophétique ?
A vous de le découvrir (même si vous n'êtes pas amateur de la SF, je vous le conseille d'autant plus!)
En bonus : en épilogue, l'auteur, sous forme didactique , nous éclaire sur les implants électroniques dans le cerveau utilisés à des fins d'étude du comportement. Instructif et qui laisse rêveur....
Pas mal mais un peu moins bien que ce que j'espérais. La façon d'écrire est original puisqu'elle s'appuie sur le blog du personnage principal. Une belle présentation sur la dérive de la surveillance constante dont nous faisons l'objet et qui serait "récupérée" pour nous faire encore et encore consommer : la société de consommation poussée à l’extrême. Cette lecture pousse néanmoins à réfléchir et fait un peu froid dans le dos car... cette dérive ne serait-elle pas déjà en route ?
Anticipation ou réalité proche ? La nuance s"estompe irrémé...diablement !
C'est un livre qui se lit très facilement et qui nous fait réfléchir mais dommage pour la fin, on ne sait pas où en sont les personnages par rapport à l'intrigue.
Une histoire qui se finit légèrement en noeud de boudin mais un livre plaisant à lire et dont le concept et l'histoire commence très bien.
Ce récit d'anticipation est construit à partir des pages du blog et du journal de Dominique Dubois. Cette forme, originale et bien trouvée, ne permet pas à l'auteur de faire montre d'un style très personnel. C'est donc plutôt classique. Ceci étant, je ne suis pas spécialiste de ce genre de littérature, mais j'ai bien apprécié cette histoire prenante. Le suspense monte en puissance. On sent quelques mystères ou manipulation et on n'est pas déçu. Ajoutez à ce récit une pointe d'humour et le tour est joué.
L'annexe, en fin de recueil, dans laquelle Grégoire Hervier fait le point sur les recherches réellement menées dans le domaine qu'il aborde dans son roman est intéressante. Elle apporte une part de vérité dans ce récit et peut même faire un peu froid dans le dos, d'autant plus qu'une majorité des techniques décrites dans le livre existent déjà.
L’action se passe en Ariège. Le livre se serait appeler Traquesville dans le Calvados, en référence à Traques de Frédérique Clémençon (qui a retenu l’attention des jurés internautes). Le roman se déroule dans le cadre d’une « cité radieuse » du XXIe où sont mises en œuvre toutes les technologies de traque électronique(RFID*), notamment au travers du programme Global Life©. Les intentions pourraient passer pour louables : label PER**, la ville à la campagne, première « écopolis » préconisée par le rapport Attali, architecture audacieuse, télétravail… Mais, comme on peut l’imaginer, derrière la façade se cachent les tenants d’un totalitarisme si ce n’est politique (ça suivra !) du moins commercial : l’individu traqué est avant tout un consommateur. Le « héros » Dominique Dubois débarque dans cet univers ; le mot n’est pas repris par l’auteur, on peut le qualifier de « blaireau ». Il est embarqué dans toute une série d’aventures dont le récit tend le livre et fait son attrait.
Ce pourrait être de la science-fiction. Sauf qu’une bonne moitié des techniques décrites existent déjà dans notre monde de début de siècle : on rit… jaune ! D’autant plus jaune qu’un volet essentiel de l’aventure évoque l’usage des dites techniques par la dictature chinoise. Pas vraiment classable au rayon SF, le livre trouverait plutôt sa place à la rubrique Espionnage. C’est écrit au kilomètre, sans prétention littéraire (« c’est comme ça qu’elle s’appelle »); la lecture file sans effort, fréquemment agrémentée d’un humour pince-sans-rire de bon aloi : «[commentaire d’une politique] : nous entrons dans l’ère de la transparitude », « je peux masquer tous les programmes comportant les mots guerre, cancer et Endemol »… L’analyse fine, appuyée sur une connaissance technique pointue, ouvre l’esprit.
* Radio-frequency identification ** Pôle d’Excellence Rurale
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