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Les quatre « cavaliers de l'apocalypse » sont en marche. Ils ont pour nom : crise écologique, révolution biogénétique, déséquilibres structurels du système capitaliste, explosion des divisions et des exclusions sociales. Vingt années de réflexions sur la déconstruction du capitalisme se trouvent ici condensées, restructurées selon une logique implacable. Et, depuis 2007, Slavoj Zizek leur associe la crise écologique, à l'origine de son « optimisme » apocalyptique.
Le champ de bataille idéologique, Hollywood, la fiction, le théologique et le politique, le quadrige Kant-Hegel-Marx-Lacan face au postmodernisme, le maintien de l'« hypothèse » communiste après les totalitarismes du XXe siècle, la question de la subjectivité révolutionnaire restent ses thèmes de prédilection. Ils n'ont pas leur pareil pour éclairer les problèmes liés à la propriété intellectuelle, les conflits futurs concernant les matières premières, la nourriture et l'eau, les nouveaux apartheids au Moyen-Orient, les favelas brésiliennes, les banlieues occidentales. Autant de fléaux annonciateurs de la prolétarisation totale du sujet contemporain et de sa chute. L'issue fatale que Zizek annonce renvoie au schéma des « cinq phases du mourir » de la psychologue Elizabeth Kübler-Ross (déni, colère, marchandage, dépression puis acceptation). On comprend alors comment la conscience sociale tente aujourd'hui de composer avec la maladie qui la ronge et comment, après être passé par le point zéro (l'acceptation), le sujet pourra cesser de percevoir la situation comme une menace et y discerner l'occasion d'un nouveau commencement. Car pour que se produise le tournant vers un enthousiasme émancipateur, il faut non seulement que la vérité traumatique fasse l'objet d'une acceptation neutre, mais aussi qu'elle soit vécue dans la lutte, quitte à ce que notre survie se paie au prix de notre vie. Vivre la fin des temps, c'est préférer courir ce risque et s'engager dans la fidélité à un Événement-Vérité - même si cela doit finir en catastrophe - plutôt que de végéter dans le mode utilitaro-hédoniste de ce que Nietzsche a appelé « le dernier homme ».
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