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Victoria Klotz développe depuis la fin des années 1990 une création singulière, plutôt marginale dans le champ de l'art contemporain : esthétiser notre rapport à l'animal et à la nature.
Pas ici de culte du médium : les options plastiques sont diverses, entre sculpture et installation, photographie et intervention. Importe avant tout, pour cette amoureuse du milieu naturel, la mise en oeuvre, par des voies plasticiennes diverses, d'une divergence de vue par rapport à la manière dont le sens commun perçoit la « nature ». L'artiste, volontiers, se présente comme « la fille du chasseur », comme quelqu'un qui appartient à un temps et un espace où la peur de la nature n'avait pas fait son chemin.
Pour son installation créée au sein du parc de l'Abbaye de Daoulas, Victoria Klotz s'est inspirée du bestiaire présent dans l'iconographie de Daoulas : le cerf de saint Thélo, l'âne et le loup de saint Hervé. L'intervention de l'artiste prend place en contrebas du parc, dans le périmètre d'une parcelle close par une palissade en bois. L'oeuvre fait référence au jardin d'Éden, à la fois lieu de désobéissance, mais aussi milieu fermé et protégé, telle une réserve naturelle où l'homme irresponsable agit comme un enfant. Le visiteur est invité à venir observer ce huis-clos de différents points de vue au travers d'oeilletons percés dans la palissade.
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