Il dessina sa vie durant et son travail de peintre fut marqué par sa rencontre, jeune homme, avec Roger Van Rogger. Passionné par l'oeuvre de Mondrian, sa peinture prit d'abord le chemin d'une ascèse, curieux aussi du travail de certains artistes américains, tel Barnett Newman.
Ayant abandonné la peinture, passionné par Mallarmé, il entreprit un travail d'exégèse du poète. Trois ouvrages furent écrits et publiés entre 2003 et 2008 (aux Éditions Comp'Act, L'Act Mem et aux Éditions de Vallongues).
Le roman occupa les dernières années de sa vie. Tout d'abord, Victor, dont il acheva l'écriture et Agnès qui était encore en cours de nition lors de sa disparition. Il nous a semblé, néanmoins, devoir proposer la lecture de ce diptyque pour la perception la meilleure de son projet et de son univers romanesque.
Les romans d'Éric Garnier manifestent son goût pour les constructions savantes, qui ne sont pas sans faire écho aux romans anglo-saxons du 19ème siècle qui inuenceront les français du siècle suivant et à Nabokov qu'il aimait tant. L'atmosphère singulière de ses romans nous o re enn et surtout à rencontrer une sensibilité aiguisée au contact de la nature et ils nous proposent, autant, un discours amoureux.
Intrigue digne d'un roman policier, aux facettes et lectures multiples comme chaque parcours humain.
Ecriture limpide et ciselée , comme la lumière décomposée par le prisme de l'eau et du verre qui traversent continuellement l'écriture d'Eric Garnier.
Poétique, érudit, vivant, touchant, mélancolique
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