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Deux suspects. Deux témoignages identiques. Un seul coupable.
Une petite ville perdue en Australie. Un officier de police habitué à régler des petits problèmes de vie domestique et querelles de voisinage.
Un jour de canicule débarque un homme, couvert de sang. Gabriel déclare avoir été séquestré dans une cabane par un serial killer. Le dénommé Heath a déjà tué 54 personnes. Gabriel est sa prochaine victime.
Quand la chasse à l'homme commence, ce même jour de canicule, débarque un deuxième homme. Heath est couvert de sang. Heath déclare avoir été séquestré dans une cabane par un serial killer, un certain Gabriel. Gabriel a déjà tué 54 personnes. Heath est sa prochaine victime.
Qui est le numéro 55 ?
L'intrigue : 2 victimes qui deviennent 2 suspects de meurtres. Qui utilise l'autre? Qui est Keyser Söze ?
Cette petite ville tranquille de l'outback australien connait une effervescence avec un tuer en série à identifier et neutraliser. Le roman comprend des passages trop longs, l'écriture est fluide, l'intrigue simple et bien construite. Ce roman, 1er de l'auteur est prometteur.
Gabriel se présente au poste de police de Wilbrook, dans le bush de l'ouest australien, se prétendant victime d'un enlèvement suivi d'une tentative de meurtre. Le coupable serait un tueur en série prénommé Heath.
Le lendemain, Heath est livré aux policiers par un habitant après une tentative de vol de voiture. Il se présente comme lui-même victime d'une tentative de meurtre dont le coupable serait Gabriel...
Quand Gabriel disparaît, le chef de la police locale, Chandler Jenkins, manquant de moyens pour mener l'enquête, fait appel à la police de l'état, dirigée par Mitch, un ancien ami et collègue qui le méprise...
Second polar de James Delargy que je lis, après Sous terre. J'ai retrouvé la capacité de l'auteur à brouiller les pistes dans une intrigue qui se révèle, in fine, assez simple. De rebondissements en découvertes, l'intérêt du lecteur s'entretient, sans pour autant qu'on ait le sentiment de progresser vers la solution.
L'environnement dans lequel se situe le roman, le bush semi désertique de l'ouest australien contribue à créer une ambiance. Les populations concernées et les principaux protagonistes de l'histoire apparaissent comme des gens rudes, endurcis par les rigueurs de la géographie. Je trouve les portraits plutôt réussis.
L'écriture (et donc la traduction) est agréable, facile à lire, sans abus de termes locaux. Le choix narratif d'intercaler des bribes d'une histoire ancienne entre Mitch et Chandler, dont on ne comprendra l'intérêt qu'à la toute fin du récit, contribue à enrichir la lecture, tout en contribuant à brouiller les pistes.
Comme Sous terre, Victime 55 n'est pas réellement un polar ethnologique mais plutôt un roman policier original qui sait tirer parti d'un environnement très particulier.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.unblog.fr/2023/01/05/victime-55-james-delargy-harper-collins-suspens-dans-le-bush-australien/
Numéro perdant
Le poste de police de Wilbrook, Australie Occidentale, n'a jamais été à pareille fête ! Alors que le sergent Chandler Jenkins et ses quatre collègues ont principalement à gérer des différends entre voisins, des violences conjugales, voire un ou deux cambriolages vite résolus, les voici aux prises avec, non pas un, mais deux potentiels serial-killers ! En effet, deux hommes se présentent tour à tour au poste de police, Gabriel, puis Heath. Tous deux sont amochés et racontent -presque au mot près- la même histoire : faisait du stop, pris par un pick-up conduit par un homme, a été drogué, puis emmené dans un cabanon, où après lui avoir annoncé qu'il portait le numéro 55 et qu'il le tuerait, l'homme l'a retenu prisonnier, s'est échappé miraculeusement, poursuivi par le tueur, a découvert plusieurs tombes ou ce qui y ressemblait fort... Les deux hommes se sont battus, l'un ayant pu fuir alors que l'autre était assommé...
Qui croire ? Gabriel, le premier à s'être présenté à l'accueil du poste de police, terrorisé -mais qui a tenté de s'enfuir à la première occasion- ou Heath, tout aussi terrorisé qui a été arrêté alors qu'il tentait de voler un véhicule... Evidemment, Gabriel et Heath s'accusent mutuellement. Comment démêler les fils de cette histoire, faire la part du vrai et du faux ? Et sur quels critères ?
Bientôt dépassé par les évènements, Chandler se résout à faire appel au renfort de la police d'Etat, mais l'équipe envoyée sur place est placée sous le commandement de l'inspecteur Mitchell Andrews, une vieille connaissance de Chandler. En effet, Mitch et Chandler ont grandi ensemble à Wilbrook et se sont tous deux engagés en même temps dans la police. Mais leurs carrières ont pris des chemins différents, tandis que Chandler restait dans sa ville natale, Mitch partait sur la côte pour gravir des échelons. Maintenant Mitch est le supérieur de Chandler. Très vite, on s'aperçoit que les deux hommes ont cultivé une sévère inimitié qui semble trouver son origine dans une affaire de disparition, une quinzaine d'années plus tôt...
Ce thriller coche toutes les cases requises : du suspens, une narration intelligente avec des allers-retours dans le passé, des personnages intéressants à la psychologie fouillée, les flics Chandler et Mitch sont aussi différents que Gabriel et Heath paraissent être semblables et un décors très bien décrit. L'atmosphère y est aussi irrespirable que dans la chaleur caniculaire de ce coin paumé du nord-ouest australien.
L'auteur nous tient en haleine jusqu'à la dernière page, ce qui n'était pas gagné puisque l'action se situe dans un espace temps très réduit.
Mention spéciale pour la fin, que je ne dévoilerais pas évidemment, une fin inattendue mais qui fait écho à l'intrigue développée dans le livre
Le bandeau présent sur ce livre m’a directement attirée comme une abeille sur un pot de miel : « Deux suspects. Deux versions. Un serial killer ». Par ces quelques mots, j’avais l’eau à la bouche.
En grande partie, ce bandeau donne raison à l’histoire : un jour, au fin fond de l’Australie profonde, se présente au poste de police, un homme qui dit s’appeler Gabriel, avoir été enlevé et destiné à terminer comme la 55ème victime d’un tueur en série prénommé Heath. Alors que les forces de l’ordre s’apprête à se lancer dans une chasse à l’homme, un homme du cru amène un gars qu’il a surpris en train d’essayer de lui voler sa voiture. Cet individu dit se prénommer Heath et avoir dû tenter de voler cette voiture pour échapper à un serial killer qui allait faire de lui sa 55ème victime… Qui des deux dit la vérité? Qui est le tueur? Qui est la victime?
Des bons éléments dans cette histoire, il y en a comme une atmosphère lourde sous ce climat australien, méconnu et absent des cartes postales que nous pouvons imaginer. Un autre composant original de ce thriller est une fin, bien loin d’être formelle comme nombreux romans noirs. Quand l’auteur arrive à me surprendre par un thriller ou un polar, c’est que sa mission est remplie et réussie.
Mais je dois être honnête à 100% avec vous mes lecteurs et deux éléments m’ont moins séduits. Le premier est que j’ai trouvé que l’histoire présentait quelques longueurs inutiles au fil des pages. Je ne dis pas que le bouquin n’aurait dû compter que la moitié de ces pages mais certaines descriptions ou passages n’étaient absolument pas nécessaires à la bonne compréhension et à la juste appréciation du livre.
Le second élément est que malgré le pitch initial, un fort accent est mis sur l’antagonisme entre Chandler et Mitch, deux policiers en charge de l’affaire relative à ce tueur en série. Leurs passés sont intimement liés et tout s’imbriquera finalement. Mais hélas, j’ai trouvé que parfois, la trame du serial-killer était un peu trop mise en second plan.
En soit, le lecteur est tenu en haleine malgré les quelques longueurs inutiles. Pour un premier thriller, l’auteur a déjà certaines clés en sa possession. Les petits aléas pourront être améliorés et cette lecture reste malgré tout un bon moment pour un final qui ne décevra par les amateurs du genre…
Un tout grand merci aux éditions Harper Collins pour leur confiance.
Un très bon polar! 2 victimes potentielles, deux suspects potentiels.... Le lecteur ainsi que les enquêteurs se retrouvent avec de nombreux questionnements, qui ment? Le décors est parfaitement planté par l'auteur et le récit s'imbrique subtilement jusqu'à une fin qui m'a laissée pantoise ! C'est âpre, tendu et rythmé un auteur à suivre.
Pour un auteur irlandais, James Delargy qui a beaucoup voyager à choisi de situer l’action de son thriller en Australie et il a bien fait. Car on découvre la ville de Wilbrook comme une ville du bout du monde où seuls apparaissent les vestiges de la cité minière qu’elle était autrefois, aujourd’hui elle semble déserté de tous. Pourtant c’est à cet endroit que le sergent Chandler a choisi de s’établir, il est à la tête d’une petite équipe de police plus habitué a régler les problèmes domestiques que d’enquêter sur des meurtres. Alors quand Gabriel débarque en racontant qu’il était détenu par un tueur en série nommé Heath qui voulait le tuer et faire de lui sa victime 55, Chandler est pas déstabilisé mais ce n’est rien en comparaison de son état une fois que le dénommé Heath se présente en racontant quasi mot pour mot la même histoire sauf que ce serait Gabriel le tueur. Qui croire ? L’intrigue se met en place avec l’arrivée du supérieur de Chandler, Mitchell qui autrefois était son meilleur ami. Une double chronologie se met en place pour nous faire repartir en 2002 alors que les deux jeunes flics enquêtaient sur un randonneur disparu dans la chaleur intenable de l’outback. Le lecteur va alors voir surgir du passé des échos en liens avec le présent. Le début était prometteur et j’ai apprécié le sens de la description de ce que peut être la vie dans l’outback australien. La montée en tension s’est fait trop lentement à mon goût. Il y a du suspens c’est certain mais les personnalités de Chandler vu comme le gentil de l’histoire et de Mitchell comme le sale type sont un peu trop évidentes. Leurs querelles ont fini par me lasser. Un thriller distrayant même si la fin m’a laissée insatisfaite. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/02/02/37892494.html
Un premier roman prometteur !
Chandler est sergent dans la petite ville de Wilbrook, perdue au milieu du désert australien. Pourtant, dans ce coin reculé, ce flic qui aime autant sa ville que son métier va être confronté à une enquête particulièrement tordue.
Gabriel, venu dans la région à la recherche d’un travail saisonnier, arrive un matin au poste de Police, en sang et totalement affolé : il vient juste de parvenir à échapper à un dénommé Heath, qui l’aurait drogué et enchaîné dans une cabane, et qui allait le tuer après lui avoir dit qu’il serait « le 55ème ».
Et l’affaire prend une tournure particulièrement délicate quand un certain Heath arrive à son tour et raconte exactement la même histoire. Sauf que lui dit que son tortionnaire s’appelle Gabriel.
Deux victimes, deux récits strictement identiques.
Alors, lequel des deux ment ? Et qui peuvent être les 54 premières victimes ?
Pour trouver la réponse à cette question, Chandler va se retrouver obligé de retravailler avec son ancien collègue et meilleur ami, Mitch, même si les deux hommes se détestent et ne se sont plus revus depuis près de dix ans.
Avec une histoire bien installée dès les premières pages, James Delargy nous offre une intrigue originale et très visuelle.
Les romans se déroulant en Australie ont souvent une saveur particulière. Les bons, en tout cas.
Et ici, pas de doute, cette fameuse saveur est bien là. On ressent la chaleur insupportable de la région, la sécheresse intense des paysages, le danger de ces grandes étendues désertiques et de ces vastes forêts... La poussière rouge semble sortir des pages, transpirer des lignes, bref l’immersion dans les alentours de Wilbrook est totale.
Les personnages sont à l’image de la nature qui les entoure, durs, secrets, rugueux, s’embrasant facilement, mais pouvant cacher des recoins fascinants.
On retrouve un peu du style de Jane Harper dans l’écriture dans ce polar dont l’auteur peut être plus que fier pour un premier roman 100% australien.
Questionnements, enquête et action sont bien au rendez-vous.
Un thriller qui se lit facilement et qui réserve quelques grosses surprises auxquelles on ne s’attend pas, et ce jusqu’à la toute fin.
À découvrir.
En Australie dans une petite bourgade tranquille, Chandler, officier de police, a le sentiment qu'il ne peut rien arriver. Et pourtant, avec l'arrivée mouvementée d'un homme qui dit fuir un serial-killer, suivi du supposé tueur en question, qui l'accuse. Rien ne va plus et tout va très vite se compliquer...
Avec ce premier roman, James Delargy nous gâte et nous donne du fil à retordre. On est confronté dans cette intrigue à un casse-tête qui nous précipite dans la peur, la violence, la mort.
Avec deux hommes qui disent fuir l'autre, deux inspecteurs qui se jaugent, qui s'affrontent : on reste sur le qui vive, à tout moment. L'ambiance est gênante, malsaine, avec une situation hors norme qui pousse tous les protagonistes de cette histoire dans leurs retranchements. Le scénario est extrême, coupant, culotté. On a du mal à cerner les mentalités, l'écriture est habile pour jouer avec nos nerfs.
C'est rythmé, très réactif et nos personnages ont l'art et la manière de se renvoyer la balle. C'est tendu, oppressant, étouffant. On est souvent aveuglé par des émotions fortes et contraires. Ce qui se trame derrière cette affaire, a un lien avec le passé que l'on devine en filigrane. Les éléments s'éclaircissent lentement pour nous amener régulièrement sur la brèche et sur le point de non-retour.
Une intrigue aussi saisissante qu'originale. Et l'auteur ne nous épargne rien jusqu'au point final !
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