"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le roman vers nulle part fut publié pour la première fois dans la revue bibliothèque de lecture en 1864 et réédité cinq fois durant la vie de l'auteur.
Il entre dans l'histoire de la littérature russe comme un roman " anti-nihiliste ", dirigé contre le mouvement révolutionnaire des années 1860, faisant pendant aux possédés de dostoïevski. or, l'immense fresque qu'il nous livre n'est pas imprégnée du tragique dostoïevskien. leskov est le peintre des vastes espaces et de la lenteur des plaines russes. la vie des personnages se déroule loin des paroxysmes, dans un rythme si naturel que le lecteur a le sentiment de vivre à leurs côtés, de partager leur intimité.
Ce qui n'exclut nullement un drame profond, irréparable, conté par l'auteur avec beaucoup d'humilité et non sans humour. génial pamphlétaire, leskov transforme le panorama des événements " révolutionnaires " de son époque en un risible carnaval, et toute l'effervescence peut apparaître comme une série d'actions conjuguées de mètres hystériques et d'hommes veules.
Derrière l'ironie de l'auteur, une fine analyse des idéologies qui ont conduit à long terme à la révolution de 1917.
Leskov nous montre tous les dangers qu'engendre le désir de créer le bonheur de l'humanité.
La publication de ce roman suscita en son temps des critiques très vives de la part des libéraux et de ceux qui voulaient le paraître. ses qualités littéraires furent occultées par cette critique soucieuse uniquement de contenu idéologique. a l'époque soviétique, ce roman, rangé parmi la littérature réactionnaire, demeura pratiquement introuvable.
Il est donc plus que temps de rendre au lecteur cette oeuvre monumentale et insolite sans laquelle il manquerait quelque chose de fondamental à la littérature russe.
Quatrième de couverture: Le roman Vers nulle part fut publié pour la première fois dans la revue Bibliothèque de lecture en 1864 et réédité cinq fois durant la vie de l'auteur. Il entre dans l'histoire de la littérature russe comme un roman " anti-nihiliste ", dirigé contre le mouvement révolutionnaire des années 1860, faisant pendant aux Possédés de Dostoïevski. Or, l'immense fresque qu'il nous livre n'est pas imprégnée du tragique dostoïevskien. Leskov est le peintre des vastes espaces et de la lenteur des plaines russes. La vie des personnages se déroule loin des paroxysmes, dans un rythme si naturel que le lecteur a le sentiment de vivre à leurs côtés, de partager leur intimité. Ce qui n'exclut nullement un drame profond, irréparable, conté par l'auteur avec beaucoup d'humilité et non sans humour. Génial pamphlétaire, Leskov transforme le panorama des événements " révolutionnaires " de son époque en un risible carnaval, et toute l'effervescence peut apparaître comme une série d'actions conjuguées de mères hystériques et d'hommes veules. Derrière l'ironie de l'auteur, une fine analyse des idéologies qui ont conduit à long terme à la révolution de 1917. Leskov nous montre tous les dangers qu'engendre le désir de créer le bonheur de l'humanité. La publication de ce roman suscita en son temps des critiques très vives de la part des libéraux et de ceux qui voulaient le paraître. Ses qualités littéraires furent occultées par cette critique soucieuse uniquement de contenu idéologique. A l'époque soviétique, ce roman, rangé parmi la littérature réactionnaire, demeura pratiquement introuvable. Il est donc plus que temps de rendre au lecteur cette oeuvre monumentale et insolite sans laquelle il manquerait quelque chose de fondamental à la littérature russe
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