Polar, jeunesse, littérature française ou étrangère ou manga : ne ratez pas la sélection de la librairie La Boîte de Pandore !
FLIN s'ancre au fond de l'océan, où il charrie l'existence numérique de toute l'humanité : 145 millions de mails transitent simultanément dans ses entrailles. Tandis que le câble, impassible, remplit sa mission dans les profondeurs marines, Pénélope, Jude, Birgit et Kuan sont éparpillés sur la surface du globe. Vivant aux Etats-Unis, au Danemark, à Genève, à Singapour, ces « millénials » qui maîtrisent Internet autant qu'ils en sont dépendants, se rencontrent sur la Toile pour participer de très près ou de plus loin au « Projet ».
Ce roman est un génial selfie du monde contemporain, dans lequel virtuel et réel sont toujours plus intriqués.
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Tout part d’un câble déroulé au fond de l’océan et que l’auteure nomme FLIN mais on l’oubliera un peu par la suite pour s’intéresser à tous ses semblables qui permettent à cette fameuse toile de rayonner un peu partout sur notre planète.
En nous mêlant au quotidien de quelques personnages vivant dans des lieux très éloignés, Aude Seigne réussit un roman à lire absolument pour prendre conscience de la réalité de l’internet et des risques encourus en cas de panne géante.
Pendant que Pénélope et Matteo survolent l’Inde, à Portland (Oregon) : « June conçoit le matin, réalise l’après-midi. » Avec Oliver et Evan, ils forment un trouple. Au Danemark, Birgit milite dans une ONG pour un usage responsable d’internet. Enfin, Kuan orchestre les mouvements des bateaux, de Shanghai à Singapour. Il voit passer 90 000 conteneurs par jour alors que son fils, Lu Pan vit enfermé dans sa chambre, passant sa vie sur internet où il est une star.
Au fil des pages, est distillée la réalité d’un usage qui nous paraît de plus en plus normal et que nous exigeons en oubliant toutes les conséquences subies par l’environnement.
Pendant que Matteo installe des câbles en mer de Chine, Evan visite un data center en Californie où le plus gros problème est de refroidir l’air chaud dégagé par son fonctionnement. Mais le pire est en Chine, en Mongolie intérieure, à Baotou, où Kuan constate : « À Baotou, on dirait que deux tendances sont poussées à leurs extrêmes : la pureté de l’harmonie mathématique et ses forces de destruction. » C’est là qu’on extrait ces fameuses terres rares. Un lac toxique voisine la ville (photo ci-contre). On y déverse les déchets des matières premières extraites dans la région ce qui a un impact terrible sur la santé des habitants.
Une question se pose : « Comment se fait-il que la région soit si peu connectée alors que la plupart des matériaux, qui constituent internet - le germanium des fibres optiques, l’indium des écrans tactiles – viennent d’ici ? »
Birgit explique à June : « Et parce que être connecté devient aussi naturel que respirer de l’oxygène, les gens pensent que c’est immatériel, qu’il n’y a pas d’impact sur l’environnement. »
Arrive alors la quatrième partie, la plus romancée : un monde vivant depuis cinq mois sans internet suite à une série de sabotages. Les conséquences sont multiples, certaines bénéfiques, d’autres terribles. Une toile large comme le monde a le mérite de nous ouvrir les yeux.
Enfin, le fait que l’auteure, Aude Seigne, fasse partie du collectif AJAR n’est pas anodin. Cela se ressent dans son écriture, précise, elliptique parfois mais toujours captivante donnant un roman étonnant.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Et si demain Internet disparaissait ?
FLIN s'ancre au fond de l'océan, où il charrie l'existence numérique de toute l'humanité : 145 millions de mails transitent simultanément dans ses entrailles. Tandis que le câble, impassible, remplit sa mission dans les profondeurs marines, Pénélope, Jude, Birgit et Kuan sont éparpillés sur la surface du globe. Vivant aux Etats-Unis, au Danemark, à Genève, à Singapour, ces « millénials » qui maîtrisent Internet autant qu'ils en sont dépendants, se rencontrent sur la Toile pour participer de très près ou de plus loin au « Projet »
Aude Seigne nous propose ici un constat sur les travers du web et des mondes virtuels, Internet sans lequel nous ne pouvons plus vivre, où bien au prix d'un retour dans le passé, avec des techniques révolus qu'il faudra réactiver.
Tous nos personnages sont dépendants du web aussi bien pour leur travail que dans leur vie de tous les jours et alors germe l'idée en eux de provoquer "la Panne" mondiale.
Il est très difficile de chroniquer ce livre sans le spoiler.
Ce livre est très bien écrit et les chapitres alternent avec les personnages.
Cependant, bien que le sujet soit intéressant, j'aurais aimé qu'il soit traité soit avec humour, soit de façon plus noire car j'avoue que je me suis ennuyé lors de sa lecture.
Mais chacun sait qu'un avis n'engage que son auteur et c'est donc seulement le mien.
Si vous voulez apprendre comment fonctionne réellement le web, ce livre va vous plaire car c'est une mine de renseignements.
Si vous cherchez action et dépaysement, passez votre chemin.
Et si on supprimait Internet? Chiche ! Alors ils vont le faire, couper les câbles, les lignes, les fils.
Cela entraîne le chaos et l'effondrement.
Tel est pris qui croyait prendre. Plus de boulot, on circule à vélo, galères pour l'alimentation, plus de moyen de communication.....Plus de réseau
Nous ne pouvons plus nous connecter à lecteurs.com. C'est l'HORREUR
Merci à lecteurs.com et Aude Seigne pour la découverte de ce roman spécial mais très intéressant et qui fait réfléchir sur l'effet boule de neige.
« Flin », c’est le nom donné par Aude Seigne à un des câbles sous-marin qui transporte nos données, nos mails, bref qui fait vivre internet. « Flin, lui, restera immobile, transportant loin des regards fichiers, mails, images, vidéos, et tout ce qui utilise de près ou de loin le world wide web. »
L’araignée fixe sa toile pour pouvoir s’y mouvoir. Cela assure sa solidité, mais la fragilise, cassez l’herbe, la branche et la toile rompt. Il apparait donc normal qu’il en soit de même avec le net, bien que je ne me sois jamais posé la question. « Le fait est qu’internet est devenu presque gratuit, c’est bientôt un bien public, on parle de droit à la connexion. Et parce que qu’être connecté devient aussi naturel que respirer de l’oxygène, les gens pensent que c’est immatériel, qu’il n’y a pas d’impact sur l’environnement. C’est un énorme malentendu. »
Pénélope code sur internet de chez elle dans la journée et, le soir devient hacker. Mattéo, son petit ami, plongeur professionnel installe les copains de Flin au fond des mers. Présentement, ils sont quelque part du côté de la Chine.
June, fabrique des cosmétiques naturels qu’elle vend sur internet et vit à Portland.
Birgit, danoise, met les gens en garde, à travers le monde, sur les dangers d’internet et travaille à partir d’internet !
Kuan, dirige la salle d’opération du port de Singapour d’où partent tous les cargos chargés qui vont essaimés dans les ports du monde entier. Son fils Lu Pan ne sort plus de sa chambre depuis des mois, commande ses repas sur Internet et des les fait livrer. « Ton fils fait des trucs sur internet que le monde entier regarde » C’est un excellent joueur qui a développé un jeu.
« Si Lu Pan savait que les câbles qui le relient à internet passent juste sous sa fenêtre, s’il savait que ça fonctionne comme ça, il serait peut-être conscient des risques d’être coupé du monde. »
Pour Lu Pan comme pour presque tout le monde « le fonctionnement d’internet n’est pas une préoccupation ». Cette chose immatérielle, indispensable n’est possible que parce qu’il y a du tangible, du réel, du concret, au fond des océans.
Grâce à ce livre j’ai appris beaucoup sur le monde internet.
« Selon le site Consoglobe, une heure d’échange de mails dans le monde consomme autant d’énergie que 4000 allez-retours Paris-New-York en avion ».
« Un mail avec une pièce jointe, c’est une ampoule basse consommation allumée pendant une heure. »
Il faut refroidir les data-centers qui stockent tout ce que nous envoyons dans des armoires coiffées par des ingénieurs-réseau, « personnes les plus indispensables au fonctionnement d’internet. »
Non seulement, internet est énergivore, mais il est également grand pollueur avec l’extraction des terres rares. Le lac d’eau noire polluée, de Baotou, région de naissance du père de Lu Pan en est la triste image. Surtout ne pas mettre une main dans l’eau !
Pénélope est abasourdie en trouvant un site, fort bien informé, complet et pas du tout bredzingue « Le site a tout simplement pour thème principal le fait d’éteindre internet ». N’est-ce pas le comble de l’absurde, trouver sur internet un site pour détruire internet ? Puis, l’idée fait son chemin.
Qu’est-ce qui a fait qu’à un instant T, tous les personnages cités plus haut, sauf Lu Pan, ont décidé qu’il fallait détruire, sectionner les tubes pour revenir à une vie plus normale, comme avant ; revenir à la réalité des choses, se passer du virtuel.
« Hacker les serveurs est un acte immatériel. Couper des câbles s’apparentait trop fortement à « couper un fil » pour sembler important. », donc relativement peu important… Oui, mais voilà, une fois tous les « Flin » sectionnés, plus rien de fonctionne, il n’y a plus de réseau !
Il y a hiatus entre la compréhension des gens et ce qu’il vient d’advenir « Qu’est-ce que c’est que cette histoire de câble ? Ne parlait-on pas d’internet sans fil ? » La société flotte dans un flou total. Kuan n’a plus de travail, le port n’accepte plus aucun cargo à quai. Par contre, il va retrouver son fil Lu Pan et renouer des relations père-fils et c’est le plus important pour lui. Beaucoup ont perdu leur travail. Notre vie, nos souvenirs, nos papiers….sont stockés de plus en plus sur le net. « En même temps que les câbles, les liens sociaux se sont rompus ».
J’ai aimé ce roman où j’ai trouvé une foultitude d’informations (je ne m’étais jamais préoccupée de ce possible problème).
Un livre facile et très agréable à lire qui, plus est, une mine d’informations. L’écriture est rythmée, ironique, drôle, saisissante et amène à réflexions.
Stupéfiant, à lire.
Merci beaucoup à la libraire qui en parle si bien et à lecteurs.com ; ce roman me fait réaliser à la fois les ressources et la fragilité d’internet. Un colosse aux pieds d’argile ?
Les câbles sous-marins relient les hommes et les femmes du monde entier en faisant transiter les millions de messages, d'informations et de vidéos sur internet. De Singapour à Seattle, Copenhague et la Chine le destin de 8 personnages liés à ce réseau se rejoint pour un projet commun : "cutthecable".
Internet via ses câbles sous marins est au coeur de ce roman à plusieurs voix. Entre les câbliers, les hackers, les milléniales community manager, youtubber, sans oublier les dégâts des extractions des terres rares au coeur de la Chine et le transports maritime, Aude Seigne livre un tableau contemporain de nos vies sur le net et des liens qui unissent huit personnages aux quatre coins de la planète.
Le projet fou de couper internet et ses impacts sont bien décrits et crédibles. Une réflexion sur la part des technologies et l'impact dans nos vies tant affectives que nos échanges sociaux
Un livre sur internet ? je n’en n’aurai pas fait le choix. Les premières pages m’ont déçue. Est-ce un essai ? un documentaire ? je trébuche : Le fil rouge serait le câble sous-marin appelé Flin transportant toutes nos données ? Pourtant l’écriture est de qualité, la réflexion pertinente, le constat des conséquences d’Internet sur les hommes et leur environnement est bien mené. Mais J’aurai préféré, pour sortir la tête de ce monde disgracieux de câbles, de cargos, de containers un peu d’humour grinçant façon Lian Levisson. Les personnages me paraissent sans passion, juste accrochés à leur ordinateur. Aux quatre coins du monde ils s’ennuient, ils sont seuls. Ils s’interrogent sur les dérives du Web. Mattéo, lui a des rêves. On a volé l’identité d’Evan. Birgit a le sentiment de devenir un robot. Kuan ne voit plus son fils à cause des jeux en ligne. Lu Pan vit dans un monde imaginaire. Je m’impatiente : que manigancent-ils ?
Mais Aude Seigne a plus d’un tour dans son roman. la preuve de son talent c’est que petit à petit je me suis laissé happer par l’histoire de ces hackers qui veulent éteindre Internet. Elle pointe du doigt les failles de la toile et nous interpelle : serions nous capables de supprimer ce flux incessant d’informations ? sans Internet tout serait ralenti !! les Traders retourneraient cultiver leur jardin comme Candide. Ils auraient le temps de contempler les nuages.
Merci Aude Seigne, maintenant je m’interroge sur le gaspillage énergétique lié à Internet… Mais je n’ai aucune envie de ne plus avoir de réseaux. Oui cet ouvrage est une bonne pioche qui pose les bonnes questions mais il ne nous fera pas rêver…ou alors à un monde meilleur !!
rendez vous de la page100 sur " une toile large comme le monde" :
je m’attendais à un ouvrage un peu plus satirique sur la culture Internet. J’aurai préféré, pour sortir la tête de ce monde disgracieux de câbles, de cargos, de containers un peu d’humour grinçant façon Lian Levisson. Pas du tout. Sujet intéressant, réflexion pertinente, écriture précise mais j’ai l’impression de lire un documentaire sur les conséquences du web sur nos vies et notre environnement… Certes le constat est bien mené. Les personnages toujours connectés à leurs ordinateurs et téléphones manquent de passion même s’ils s’interrogent sur les dérives d’Internet. On comprend vite qu’ils vont se retrouver .Lu Pan serait il le lien ? je trouve qu’il s’agit d’un roman bien de notre époque de tchats, de tweet, de fibre optique…bref cela ne me fait pas rêver. Mais cette époque ne me fait pas rêver non plus; j ‘espère qu’il va se passer quelque chose..la 4ème de couv nous l’annonce..
Pénélope est programmeuse informatique le jour et hackeuse la nuit. June est auto-entrepreneuse et fabrique des produits cosmétiques à partir de produits naturels. Birgit est membre d’une association cherchant à sensibiliser au coût énergétique d’internet. Kuan est ingénieur portuaire et se demande comment renouer le lien avec son fils Lu Pan, « gameur » mondialement connu grâce à ses vidéos. Quatre existences complètement différentes mais pourtant identiques sur un point : l’omniprésence d’internet. Quatre personnages que tout sépare, reliés par des immenses câbles dont ils ont à peine conscience. Et pourtant, leurs routes vont se croiser, leurs destins s’entremêler, à travers un projet aussi colossal qu’incroyable : le désir de libérer leur vie de cette Toile qui dirige et contrôle tout. Un plan étourdissant à l’impact assourdissant.
Dès le premier chapitre, je me suis laissée entrainer par une narration atypique, mêlant une certaine neutralité proche de l’impassibilité et une touche d’ironie discrète mais bien présente. Une certaine complicité s’installe rapidement entre le lecteur et ce narrateur sans nom, qui s’exprime parfois à la première personne pour commenter, analyser, faire des remarques, mais qui reste toutefois en dehors de l’histoire. Les descriptions sont concises, apportent tout juste ce qu’il faut de détails et de précisions, sans en dire trop toutefois : il m’a été à la fois facile d’imaginer les décors et les ambiances et difficile de me représenter véritablement les personnages. J’en suis finalement venue à me dire que, peut-être, l’important ici n’était pas les personnages, que ces derniers pourraient finalement être n’importe qui d’autre sans que cela ne change fondamentalement l’intrigue.
Une intrigue qui m’a par ailleurs immédiatement captivée. Le premier chapitre, très mystérieux, conduit le lecteur à faire la connaissance de Flin, un immense câble serpentant au fond de l’Atlantique. J’avais beau m’attendre à un récit ciblé sur l’immense réseau planétaire qu’est internet, je ne m’attendais pas à une telle entrée en matière, qui a drôlement attisée ma curiosité ! Et tandis que défilaient les tranches de vie des personnages, tandis que leurs histoires avançaient parallèlement les unes les autres, tandis que s’affirmait progressivement l’omniprésence de la Toile, je me demandais sans cesse quand allait se produire le point de rupture, quand allaient se rencontrer ces différents protagonistes aux existences si différentes les unes des autres. Je sentais que quelque chose de grand allait arriver, mais impossible de deviner quoi ni quand.
Et j’admets bien volontiers avoir été particulièrement surprise par ce « quelque chose ». Surprise, car je ne m’étais pas attendu à un projet aussi colossal, aussi radical. Lorsque le résumé annonçait que les personnages désiraient « mener une existence hors de la Toile », je m’attendais à un changement de mode de vie, à un choix de se déconnecter et de revenir aux valeurs fondamentales. Pas une seule seconde il ne m’était venu à l’esprit que ce « plan vertigineux » allait avoir de telles répercussions. Rien ne m’avait préparé à cela, et une fois la surprise passée, je fus très reconnaissante à l’auteur d’avoir fait ce choix. Pour quelqu’un qui, comme moi, voit parfois d’un mauvais œil l’importance qu’a pris internet dans notre existence, c’est particulièrement réjouissant de voir un auteur tenter de répondre à la question que l’on se pose régulièrement.
Je dois toutefois admettre être restée légèrement sur ma faim en voyant la fin arriver : j’espérais que ce livre mènerait à une prise de conscience. Mais non. A part nous prouver à quel point tout dans notre monde est entièrement dépendant du réseau, ce livre ne mène nulle part. Tout au plus nous prouve-t-il la fragilité de ce système sur lequel repose toute notre existence : l’économie mondiale, les transports, l’éducation, mais aussi le système de santé et l’administration civile. Un livre alarmant, peut-être, mais pas le livre contestataire que j’attendais.
En bref, Une toile large comme le monde est un roman qui malgré sa petite taille a su m’intriguer par sa thématique très actuelle mais que l’on rencontre rarement en littérature, me captiver par sa plume si originale qui confère à l’ensemble une ambiance très particulière et me surprendre par ce choix si inattendu et si inimaginable. Cependant, je regrette que l’auteur se soit arrêtée à ce point de vue si « matérialiste » : ce livre ne remet nullement en question la légitimité de la Toile, ne parle à aucun moment de ses conséquences néfastes sur le lien social - et même familial -, mais se contente d’affirmer avec force son importance dans notre société. Et finalement, ça, je le savais déjà. En dépit de ce détail, je dois admettre avoir passé un très agréable moment de lecture : impossible de lâcher le livre une fois celui-ci commencé !
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[Avis de la page 100] Quatre personnages que tout sépare mais pourtant reliés par des immenses câbles dont ils ont à peine conscience. Quatre existences différentes mais pourtant identiques sur un point : la présence quotidienne et omniprésente d’internet. Il s’agit d’une thématique qui m’intéresse énormément, et la façon dont elle est traitée dans cet ouvrage me plait vraiment. Une narration à la fois très neutre et particulièrement ironique, une plume vraiment très originale qui correspond parfaitement à l’ambiance souhaitée. Je suis vraiment très curieuse de savoir comment la situation va évoluer pour nos quatre protagonistes : vont-ils se rencontrer ? comment vont-ils finir par désirer « mener une existence hors de la Toile » comme l’indique le résumé ? Je suis captivée !
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