Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre... Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige. J.K. Rowling est l'auteur de la série Harry Potter, lue et traduite dans le monde entier.On connaissait un grand auteur de roman fantastique pour la jeunesse, on découvre un subtil écrivain naturaliste contemporain. Marie Rogatien, Le Figaro Magazine.
J'ai adoré ce livre, tout comme Harry potter. JK Rowling est une conteuse extraordinaire. Elle raconte avec beaucoup d'humanité et de réalisme plusieurs histoires malheureuses voire tragiques. Beaucoup d'humanité et de tragique.
Autant je n’aime pas particulièrement quand un auteur connu utilise un pseudonyme quand il change de genre, comme s’il avait honte d’une partie ou d’une autre de sa production littéraire, comme si c’était une tare que d’écrire à la fois de la littérature de l’imaginaire pour la jeunesse et de la contemporaine pour adulte … autant je suis toujours très méfiante et quelque peu agacée lorsqu’une maison d’édition ne s’appuie que sur le nom d’un auteur pour vendre son roman sortant de son genre habituel. C’est très probablement parce que la quatrième de couverture de ce roman ne dit absolument rien de l’histoire mais tout du fait qu’il s’agit du « premier roman pour adulte qui révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige » en rappelant en très gros – au cas où on n’aurait pas reconnu son nom – que « J.K. Rowling est l’auteur de la série Harry Potter, lue et traduite dans le monde entier », que j’ai mis tellement longtemps à l’acheter en occasion au détour d’une bourse aux livres et plus longtemps encore à le sortir de l’étagère où il avait été oublié. Quand un éditeur ne joue que sur la notoriété de l’auteur pour vanter un livre, j’ai toujours peur que le livre n’ait aucune qualité par lui-même …
Barry Fairbrother n’avait aucune envie d’aller diner au restaurant avec sa femme ce soir-là … Tout ce qu’il désirait, c’était terminer tranquillement l’article qu’il était en train d’écrire sur la jeune Krystal Weedon, sa petite prodige de l’aviron issue du quartier très défavorisé dont il s’efforce de plaider la cause au conseil paroissial qui souhaite se débarrasser de cette responsabilité nuisant à l’image coquette de la petite bourgade de Pagford. Malgré tout, pour ne pas contrarier sa femme le soir de leur anniversaire de mariage, Barry a invité son épouse au restaurant. Il meurt d’une rupture d’anévrisme sur le parking, laissant derrière lui une femme éplorée, quatre enfants orphelins, une équipe d’aviron sans entraineur … et surtout, une place vacante, une place à pourvoir, au sein du fameux conseil paroissial. C’est le début d’une lutte sans merci entre les partisans de feu Barry Fairbrother, défenseur de la veuve et de l’orphelin, et ceux d’Howard Mollison, président du conseil paroissial, dont les principaux objectifs sont de faire fermer la clinique de désintoxication Bellchapel et de faire sortir le quartier des Champs de la juridiction de leur bourgade … Mais cette « campagne électorale » inattendue va avoir des conséquences tout aussi inattendues sur la vie des habitants de Pagford.
Comme cela m’arrive parfois, j’ai du mal à savoir si j’ai aimé ce livre ou non … tout simplement parce qu’il y a du bon, et même du très bon, et du moins bon, du beaucoup moins bon. Et quand bien même le « moins bon » est quantitativement parlant bien moins présent que le « très bon », il est suffisamment marquant pour me laisser un petit arrière-gout dans la bouche, une petite amertume qui gâche tout le reste. Et c’est d’autant plus dommage que ce petit quelque chose amer aurait très aisément pu être évité … car ce qui m’a réellement dérangé dans ce récit, c’est la vulgarité à outrance. Un peu, ça passe, trop, ça casse. Est-ce par volonté d’arracher une bonne fois pour toute l’étiquette « autrice jeunesse » collée à son front que J.K. Rowling a sombré dans cette surabondance de termes aussi grossiers ? Elle aurait pu, à mon humble avis, s’en dispenser, car le récit aurait été drôlement meilleur s’il n’avait pas été parasité par ce vocabulaire de charretier … En effet, l’histoire en elle-même avait parfaitement tout pour me plaire : contrairement à ce que j’imaginais, ce n’est pas un polar, loin de là, mais bien une satire sociale portée par un narrateur sarcastique à souhait, un portrait pas forcément très reluisant et un tantinet caricatural mais tout de même saisissant des aspects les plus inavouables des sociétés humaines … L’autrice lève le voile sur toutes ces petites et grosses hypocrisies du quotidien, mais aussi toutes ces petites et grosses misères bien planquées derrière les plus belles façades …
Tout commence par un événement des plus banals : un homme meurt d’une rupture d’anévrisme alors qu’il allait diner avec sa femme. Cela peut arriver absolument n’importe où, à n’importe qui. Mais Barry n’était pas n’importe qui : Barry était le principal opposant au Premier Citoyen de la petite bourgade de Pagford, et sa mort brise l’équilibre fort précaire qui régnait au Conseil paroissial. Et le cercueil en osier du pauvre homme est à peine mis en terre que tout le monde ne songe déjà plus qu’à une chose : qui va prendre sa place ? Et ce qui n’aurait pu être qu’une petite élection tranquille, comme cela aurait dû être le cas dans une localité aussi petite et insignifiante, se transforme en une véritable tragédie collective. Chapitre après chapitre, nous rencontrons une ribambelle de personnages, aussi différents les uns des autres, impactés de près ou de loin par le décès de Barry Fairbrother. Se dessine alors une immense toile d’araignée, un immense réseau de personnes dont les destins s’entremêlent et s’influencent quand bien même elles ne se connaissent pas directement. Ça, c’est quelque chose que j’ai énormément apprécié, contrairement à certains lecteurs qui déplorent le nombre conséquent de points de vue et les transitions invisibles entre chaque : oui, nous passons en l’espace d’une seule ligne d’un personnage à un autre, mais c’est justement ce passage de relais qui rend la chose aussi poignante !
Car il n’y a pas à dire, il y a derrière ce côté un peu satirique, ironique, sarcastique, quelque chose de bien plus profond. Comment ne pas être bouleversé par le destin de la jeune Krystal, qui derrière son insolence et sa violence cache en réalité un sacré fardeau : celui d’une mère en proie à la toxicomanie, celui d’un petit frère qui risque à tout instant de lui être arraché … Comment ne pas être chamboulé par la détresse silencieuse de la jeune Sukhvinder, la « moins que rien » qui fait la honte de ses parents, médecins, qui attire toutes les moqueries de la part de ses camarades de classe, et qui chaque nuit sort une lame de rasoir du ventre de son doudou pour exorciser sa souffrance dans la douleur … Bien sûr, dans le lot, il y en a certains que nous ne parvenons pas à plaindre, parce que c’est en faisant du mal aux autres qu’ils expriment leur mal-être, voire même que nous abhorrons purement et simplement, parce qu’ils sont tout bonnement horriblement imbus de leurs personnes et exécrables. Mais le véritable fil rouge de ce récit, ce n’est pas vraiment la vacance fortuite de ce siège au conseil, c’est bien plus cet engrenage furieux né des rancœurs et des jalousies, des haines et des envies, des passions et des cachotteries. Tandis que ceux qui ambitionnent de contrôler ce petit bout de monde se déchirent pour faire valoir leur point de vue étriqués, ceux qui ont véritablement besoin d’eux meurent à petit feu, parce qu’ils sont trop insignifiants pour être écoutés, pour être entendus …
En bref, vous l’aurez bien compris, ce fut une lecture en montagnes russes. Parfois, je me disais que c’était vraiment excellent, et d’autres fois, je grimaçais tant cela me mettait mal à l’aise. Malgré quelques clichés, inévitables quand on se lance dans ce genre de récits mettant en scène autant de personnages, j’ai plutôt apprécié le fond, cette chronique pleine d’humour noir sur ce qui se cache réellement derrière les masques et les apparences, cette chronique grinçante qui dévoile ce que le politiquement correct voudrait qu’on garde bien caché au fond des caves … Il y a les conflits sous-jacents, les rancunes inconscientes, il y a les conflits ouverts, les rancœurs pleines de colère … Il y a les douleurs qui se taisent, et celles qu’on met en scène … Et tout ceci se mélangent dans un amas informe d’existences qui se côtoient comme autant de petits drames. Mais c’est la forme qui m’a le plus dérangée : j’ai certes aimé ce côté sarcastique, justement, ce côté très incisif et mordant, mais je déplore vraiment cette vulgarité qui colle à la peau, qui dénature ce qui aurait pu rester un roman doux-amer, et qui en devient purement salace, et c’est vraiment très dommage, car ça aurait pu être vraiment très bon sans ce travers …
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2021/09/une-place-prendre-jk-rowling.html
Une place à prendre ou à reprendre plutôt !
J'avais souhaité découvrir JK Rowling sous un autre jour en m'attaquant à un roman "adulte", bien mal m'en a pris…
Quelle déception ! Quel ennui !
Autant elle a su me faire rêver et m'emmener dans son univers avec la saga Harry Potter, autant je me suis ennuyée à la lecture de ce roman…
J'ai bien failli ne jamais en venir à bout, ce qui est rarissime, tant l'écriture est sans saveur, c'est trop lent à "décoller", trop ou pas assez je ne sais même plus… Je me suis ennuyée.
Le truc c'est qu'il ne se passe pas grand-chose dans ce livre, mais peut-être n'étais-je pas sous mon meilleur jour pour le lire ?
je ne sais pas, ça reste une grande interrogation. Peut-être avais-je placé la barre un peu haute…
Il a été écrit après la saga, peut-être l'auteur voulait-elle écrire autrement, délaisser la littérature jeunesse ?
À noter qu'il a été adapté en série TV (no comment…).
Mouais... Se laisse lire mais rien à voir avec notre petit Harry chéri! Ici pas de sorcellerie, c'est une histoire sombre, dans un village anglais sordide et rien ni personne ne viendra sauver les habitants... Déçue!
C'est un huit clos dans une petite ville, chaque personnage a son côté obscur. On peut s'identifier à eux facilement.
Peut-être trop imprégnée du monde d'Harry Potter mais dès le départ, j'ai eu beaucoup à me mettre dans le livre tant le début de l'histoire était longue à se mettre en place, je n'ai pas du tout réussi à être dans l'histoire, aucun personnage n'a retenu mon attention, je n'avais qu'une envie c'était d'arrêter de le lire mais j'ai néanmoins voulu aller au bout en me disant que quelque chose d’intéressant allait arriver mais j'ai aussi été déçue par la fin du livre.
Gros pavé pour pas grand chose. Dès le début du livre , on attend qu'il se passe quelque chose, un rebondissement, une intrigue... Mais rien, les pages se suivent et se ressemblent. Très déçue. Aucun rapport avec la fluidité d'écriture de la saga Potter.Ici le style est lourd et monotone.
J’ai lu ce roman parce que c’était le nouveau J.K Rowling et uniquement pour ça. Au départ je trouvais le résumé inintéressant et la couverture ne m’attirait pas du tout. Il a fallu qu’un membre de ma famille me dise « allez! lit-le » pour que je finisse par l’emprunter à ma grand-mère qui n’a elle même pas dépasser les 150 premières pages. Oui, parce qu’en plus c’est un sacré pavé..
Bref, je le commence donc et l’on se retrouve dans cette bourgade tout à fait britannique. Jusque là ça allait. Débute alors toute la description des personnages, des familles, du conseil, je m’y suis un peu perdue au point d’être obligée de revenir quelques pages en arrière pour me remettre en tête qui était qui. C’était un mauvais départ. Le problème c’est qu’au niveau du scénario ça ne s’est pas arrangé pour moi. J’ai trouvé ça long et dépourvu de rythme, hormis l’accélération des dernières pages. Quel dommage, quelle déception.
Je dois admettre que le style est agréable, et je peux comprendre que l’auteur ai voulu totalement changer du style d’Harry Potter puisqu’on se situe sur un roman d’adultes. Mais la comparaison se fait sans le vouloir, la richesse de la saga face à la guerre de village pour savoir qui obtiendra une place dans un conseil municipal.. le gouffre était trop grand pour moi.
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