Ça a commencé, un jour de juillet, par des picotements au bout des doigts, un violent mal de tête, la perte de réflexes... Rapidement, l'état d'Angèle s'aggrave et les médecins décident de la plonger dans un coma artificiel. Le temps passe et Angèle reste dans le noir. Un noir profond où, consciente, elle crie sa douleur et sa peur, mais où personne ne peut l'entendre. Alors elle pleure à l'intérieur. Et soudain, une larme coule le long de sa joue. Une larme qui la ramène vers le monde des vivants...
Ce témoignage a bouleversé plus de 180 000 lecteurs.
On dirait un polar, c'est une histoire qui va vous arracher des larmes. Olivia de Lamberterie - France 2 Une larme m'a sauvée se lit comme un roman, d'un trait. Ce livre est à mettre dans toutes les mains. Élizabeth Schulthess - L'Alsace
Un récit glaçant et émouvant qui propose de témoigner sur les souffrances liées au domaine hospitalier dans le but de faire évoluer certaines pratiques et de reconsidérer le statut des patients qui ne peuvent s'exprimer.
Angele Lieby y raconte en effet son expérience du coma "conscient" : alors que tous les indicateurs extérieurs laissaient présager le pire, elle était en réalité consciente et ressentait physiquement tous les examens et tests physiques pratiqués sur son corps, quelle horreur!
Loin d'être une violente diatribe contre le corps médical, le récit d'Angele Lieby se veut une espèce de garde-fous afin de sensibiliser les soignants autour de certaines pratiques qui peuvent être vécues sans exagération comme de la torture.
Ce témoignage se lit très bien et on partage l'angoisse de la protagoniste. J'ignorais que ce genre de situation était possible.
Un témoignage poignant, un combat qui mérite d'être souligné. En tant qu'infirmière certaines paroles font écho et permettent une petite remise en question sur nos pratiques. Au delà de cela, Angèle nous livre toute sa détermination pour sortir de son coma et se battre dans son quotidien.
Quelques mots sur l’auteur :
Le 13 juillet 2009, Angèle Lieby, 57 ans, est hospitalisée d'urgence à Strasbourg pour une migraine persistante.
Plongée dans un coma artificiel, elle se réveille consciente mais incapable de bouger. Elle a été considérée comme morte pendant près de deux semaines.
Elle a voulu raconter, trois ans après ce terrible jour, dans « Une larme m’a sauvée ».
Maintenant, place au livre !
Ce livre est un témoignage de la maladie, le syndrome de Bickerstaff, qu’a vécue Angèle LIEBY.
Ce livre est beau, rude, larmoyant et intense.
Malgré quelques incohérences dans les dates, les faits et les tournures médicales, c’est un bonheur !
Angèle nous transporte avec elle dans son pire cauchemar. Elle a une migraine puis arrivée à son travail, elle se rend compte que le bout de ses doigts est engourdi ! Elle débauche et avec son mari vont aux urgences de l’hôpital de Strasbourg. Puis tout s’aggrave… Elle est plongée dans le coma…
Dans ce coma où elle parait physiquement décédée, mais à l’intérieur, elle vit un enfer !!! Elle entend tout, elle sent tout…
L’amour de son mari, de sa fille et de ses amis va la « ramener » … Alors que sa fille lui parle et qu’elle pleure intérieurement, une larme s’échappe de son œil… Elle revient petit à petit du noir infernal dans lequel elle était enfermée.
De là, tout va être difficile ! La rééducation des gestes, des mots, des soins et de la vie en générale.
Angèle nous explique tout, ses joies, ses peines, ses petites victoires et ses désarrois.
Avec elle nous allons découvrir ou redécouvrir la vie …
Une belle histoire d’humanité, mais surtout d’amour et de combativité.
Merci Isabelle pour cette belle découverte
Cette histoire est basée sur un fait réel : cela a commencé par un picotement au bout des doigts, un violent mal de tête , une perte de réflexe rapidement l'état d'Angèle s'aggrave et les médecins décident de la placer dans un coma artificiel. Un jour un médecin réanimateur dit à sa famille qu'il faut songer à la débrancher ... Angèle inerte mais consciente entend tous, elle ne peut rien faire, rien dire jusqu'au jour ou une larme coule, une larme que sa fille va voir, une larme qui va faire renaître l'espoir.
Puisque je savais qu'elle l'allait s'en sortir, je n'ai pas été remplie d'émotions, mais ce livre est touchant, car vécu, mais dans sa longue période de souffrance et de rééducations, elle l'eut de la chance que son mari refuse qu'on la débranche, que sa fille voit cette larme, qu'elle l'est autant de gens autour d'elle qu'elle soit sportive, qu'elle soit aussi positive, qu'elle l'est une famille aussi aimante, ... Je ne suis pas sure que quelqu'un avec moins de facteurs "chance" sans serait aussi bien sortit mais comme il est écrit dans le livre : " il faut se battre, quelle que soit la mésaventure qui nous tombe dessus. Toujours y croire ! " .
Ce livre est à lire pour les personnes qui sont aiment les histoires vraies, par les personnes qui malheureusement ont " abordé " le coma, par les professionnels de la santé qui travaillent aux cotes des personnes dans le coma.
Phrase du livre :
" Aujourd'hui , je sais qu'il est essentiel de parler même à ceux que l'on croit mort "
" on n'existe que dans le regard des autres "
"Certaines souffrances sont trop fortes pour les vivants . La mort est forcement plus douce "
" Il y a des souvenirs trop encombrants pour les garder chez soi "
" La religion retrouve toujours du crédit dans les moments critiques "
" Parfois les rires ressemblent aux pleurs , et les pleurs aux rires "
" Les bonnes nouvelles sont si rares , on ne peut pas les snober "
" Je croyais que les souffrances disparaissaient une fois endurée, ce n'est pas vrai "
Un témoignage à la limite du croyable qui porte un regard sur les pratiques à l’hôpital qui semblent parfois d'un autre temps quand on entend parler du respect du malade ou du traitement de la douleur.
Comme souvent dans ces témoignages, j'ai été frappé par la transcription des faits, du ressenti mais sans jamais aucun jugement. Des anecdotes ponctuent ce récit, ce qui permet d'être avant tout dans la vie.
Un livre que devrait lire le personnel soignant pour faire évoluer sa pratique et prendre conscience de cette autre dimension que cachent parfois les apparences.
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