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Une lame si douce

Couverture du livre « Une lame si douce » de Jochen Jung aux éditions Metailie
  • Date de parution :
  • Editeur : Metailie
  • EAN : 9782864249580
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ute accompagne sa fille de vingt-cinq ans faire une mammographie à l'hôpital, après une dispute féroce elle décide d'attendre sa fille dans la voiture au fond du parking. Un homme intrigué par son attitude vient lui demander si tout va bien et elle se coince maladroitement les doigts dans la... Voir plus

Ute accompagne sa fille de vingt-cinq ans faire une mammographie à l'hôpital, après une dispute féroce elle décide d'attendre sa fille dans la voiture au fond du parking. Un homme intrigué par son attitude vient lui demander si tout va bien et elle se coince maladroitement les doigts dans la portière.
À la veille de son cinquantième anniversaire toute la vie de Ute est bouleversée. Cette femme indépendante, professeur dans une université, qui a élevé sa fille seule, qui a toujours traité ses amants avec distance et indulgence, va rencontrer un inconnu et remettre en cause tout l'équilibre affectif précaire sur lequel elle a fondé sa vie.
Quarante-huit heures dans la vie d'une femme face à tous les possibles. Un roman lucide et tendre.

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Avis (1)

  • Voilà un court roman qui me laisse dubitatif. Le fait de parler d'une femme de cinquante ans qui vit librement son célibat (Peter est son amant du moment, mais ils ne vivent pas ensemble) et sa vie sexuelle est plutôt original, elles ne sont pas légion en littérature ou cinéma contrairement aux...
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    Voilà un court roman qui me laisse dubitatif. Le fait de parler d'une femme de cinquante ans qui vit librement son célibat (Peter est son amant du moment, mais ils ne vivent pas ensemble) et sa vie sexuelle est plutôt original, elles ne sont pas légion en littérature ou cinéma contrairement aux femmes plus jeunes. Souvent, il faut bien le dire, c'est l'homme qui se pose des questions à cet âge-là dans les romans où les films. De ce point de vue, le roman est réussi et le choix de la narratrice bon. L'histoire est crédible, réaliste, chacun de nous pourrait croiser l'un des personnages ou tous au coin de la rue sans vraiment y faire attention. Ute, Ruth ou les hommes qui les accompagnent le temps de ces 117 pages pourraient même être des personnes de notre entourage, des voisin(e)s, des ami(e)s, des connaissances, ... Ce roman pourrait se sous-titrer "Quarante-huit heures de la vie d'une femme". Pendant ce laps de temps, Ute va se poser un tas de questions, sur sa relation avec sa fille, sur son attachement à Peter, sur sa relation naissante avec cet inconnu : lequel des deux choisir ? Et d'ailleurs est-il obligatoire de choisir ? La solution, si tant est qu'il y en ait une viendra sans doute lors de ce dîner d'anniversaire, lorsque tous dégustent des huitres et boivent beaucoup.
    Ce qui me laisse hésitant, dubitatif (le mot de ralliement des éjaculateurs précoces précisait Pierre Desproges) comme je disais plus haut, c'est la manière de raconter cette histoire. Les phrases sont longues, parfois tortueuses, "à rallonge" qui ralentissent le rythme déjà pas trépidant (mais le genre ne supporterait pas non plus une histoire à deux cents à l'heure) et gâchent un peu le plaisir. Malgré sa petite taille, le roman souffre de répétitions, de redondances, mais peut-être est-ce pour mieux coller aux interrogations de Ute qui reviennent sans cesse, qui ne la quittent pas de ces deux journées ?
    Néanmoins, on sent que l'auteur a de la tendresse pour cette femme et pour ceux qui l'entourent. Pour Ruth qui vit ces jours avec l'angoisse d'une mauvaise nouvelle suite à sa mammographie. Pour Peter qui sent bien que Ute qu'il aime peut lui échapper. Pour l'inconnu (qui en fait se prénomme Achim), veuf depuis peu. J'avoue avoir eu un peu de mal à m'attacher à eux, à compatir, je n'ai pas passé un mauvais moment, non, loin de là, mais ce roman ne restera pas comme l'un de ceux qui m'ont marqué. Il débute ainsi :
    ""Mais l'amour, qu'en sais-tu vraiment ?" avait rétorqué sa fille, voix haut perchée se brisant par instants, faisant de ses doigts agiles passer par deux fois l'élastique autour de sa queue de cheval blonde. Juste après, debout dans la clarté, près de la fenêtre de la cuisine, elle avait repris sa tasse, l'air absent, renversant quelques gouttes de café récupérées par la soucoupe qu’elle tenait en équilibre sur sa main gauche." (p.11)

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