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Une grosse ; le petit geste commercial

Couverture du livre « Une grosse ; le petit geste commercial » de Jean-Louis Bailly aux éditions L'arbre Vengeur
Résumé:

Amateur de contraintes stimulantes et de défis au longs cours, Jean-Louis Bailly s'est lancé celui d'écrire chaque jour une très courte nouvelle avant de la publier dans la foulée. Pris au jeu et encouragé, il a continué cette entreprise s'interdisant plus de 200 mots par texte.
Au fil des... Voir plus

Amateur de contraintes stimulantes et de défis au longs cours, Jean-Louis Bailly s'est lancé celui d'écrire chaque jour une très courte nouvelle avant de la publier dans la foulée. Pris au jeu et encouragé, il a continué cette entreprise s'interdisant plus de 200 mots par texte.
Au fil des semaines, quelques-uns se sont insolemment affranchis de cette règle, mais l'auteur y a mis bon ordre : ne restent qu'une demi-douzaine à y déroger. On les a conservés, par souci d'exactitude et par une faiblesse coupable.
Autre contrainte : varier autant que possible les genres, cette variété étant un des plaisirs des recueils de nouvelles. On trouvera donc ici des nouvelles fantastiques, policières, sentimentales, prises sur le vif, polémiques, paysannes, animalières, vaudevillesques, d'actualité, d'anticipation, effrayantes, comiques, historiques, d'espionnage, avec chute, sans chute. Comme l'avoue l'auteur :
«La difficulté qui s'est présentée au bout de quelques mois a été la suivante : savoir quand s'arrêter. En effet, l'imagination adore être sollicitée, et si on n'écoutait qu'elle, on n'en finirait jamais. Or il n'y a pas que l'imagination dans l'existence, il y a aussi - une de ces nouvelles le rappelle opportunément - les rognons de veau sauce roquefort, entre autres.» En composant « Une grosse », nouvelle qui donne son titre à un recueil dont on peut louer la minceur, l'auteur s'est avisé que douze fois douze, 144, serait un bon chiffre. Mais gêné de tomber trop juste, il n'a pas hésité à offrir une douzaine supplémentaire en la qualifiant, de façon éhontée, de «geste commercial» auquel, on le devine, chaque lecteur sera sensible.
Celui qui, patient et retrouvant le jeu initial, en lirait une par jour, s'offrirait pas moins de cinq mois de lecture, un luxe que le confort d'une seule pièce de la maison peut offrir.

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