Une enquête passionannte du journaliste qui a sillonné la France l'été dernier, en pleine sécheresse
À l'été 2022, la France découvre avec effroi les ravages de la sécheresse. Sous nos yeux défilent des paysages irréels de lacs changés en mers végétales, les incendies se multiplient, plusieurs communes doivent être alimentées en eau par camionsciternes. L'hiver qui suit n'offre pas de meilleures conditions. Entre janvier et février 2023, la France métropolitaine fait face à 32 jours consécutifs sans pluie. Un record !
Ces phénomènes de sécheresse extrême pourraient devenir la norme d'ici quelques décennies à peine. Pourtant, 512 milliards de m3 d'eau tombent, en moyenne, chaque année sur le pays. Où sont-ils passés ?
Sur les routes de France, du Doubs aux Hautes-Pyrénées, le journaliste scientifique Vincent Lucchese mène l'enquête. Vous allez enfin comprendre les fascinants mécanismes du cycle de l'eau, les ressorts de cette crise et comment adapter nos infrastructures et modes de vie pour faire face à ces changements si rapides sans sacrifier les écosystèmes. Entre réchauffement climatique, méandres secrets des sous-sols, agriculture et énergie, Vincent Lucchese nous révèle la face cachée de la disparition de l'eau.
Une enquête passionannte du journaliste qui a sillonné la France l'été dernier, en pleine sécheresse
Une enquête tres riche, chiffrée , pédagogique pour éveiller nos conscience à la pénurie d eau dans les années à venir . C’est une vraie claque à mettre entre toutes les mains pour continuer la prise de conscience
Merci pour ce livre lecteur.com
Une enquête précise, pédagogique, et toujours une petite pointe d’humour. Vincent Lucchese a aussi beaucoup d’empathie pour le lecteur : il imagine son abattement au fur et à mesure qu’il avance dans le dossier, et utilise le clin d’œil pour dédramatiser la situation.
De façon très simple, l’auteur nous explique le cycle de l’eau, comment il fonctionne, comment l’eau est utilisée et les disparités entre les régions.
« En France (…), si l’on regarde les volumes consommés, on arrive à 5.3 milliards de m3 par an. Le refroidissement des centrales compte pour 31% de ce volume, mais le premier consommateur est l’agriculture avec 45% du total. La production d’eau potable complète le tableau avec 21% loin devant les 3% d’usage industriel. »
Grâce à cet essai, j’ai enfin compris la mécanique de l’effet de serre. La littéraire pur sucre que je suis, a besoin d’explications simples (très simples même), mais précises pour comprendre des éléments plus scientifiques.
Cet ouvrage est très bien fait car il analyse les différents facteurs de la raréfaction de l’eau. La perturbation du cycle de l’eau par les réchauffements climatiques, le rôle de l’agriculture intensive avec le problème des retenues d’eau, le rôle de l’énergie. Faut-il choisir entre se chauffer et la conservation de l’eau ?
Une situation compliquée, préoccupante, une vraie guerre pour l’or bleu. Sauf que l’auteur reste optimiste et parie sur l’intelligence des différents acteurs. Une agriculture moins gourmande en matière d’eau, le maïs est peut-être à oublier… Utiliser moins d’eau pour les circuits de refroidissement des centrales « par échange thermique avec l’air extérieur. C’est ce que font les aérocondenseurs »
De plus, c’est une véritable enquête sur le terrain, dans les différentes régions françaises. Et là, c’est tout de suite plus vivant et beaucoup plus compréhensible.
Avoir la terre collée à ses chaussures permet de mieux appréhender la réalité.
Un excellent documentaire, à lire à petites doses, en prenant quelquefois des notes. Toutes ces info ramassées dans un seul terme « réchauffement climatique » et rabâché par les différents médias, prend d’un seul coup, tout son sens et devient beaucoup plus proche, mais aussi plus inquiétant.
D’où la nécessité d’en prendre compte et d’agir.
Merci Vincent Lucchese !
Merci à lecteurs.com et aux Éditions Salisio de m’avoir permis de découvrir et de mieux comprendre un phénomène essentiel.
https://commelaplume.blogspot.com/
Instagram – commelaplume
L’eau dans tous ses états. C’est absolument passionnant !
Avec une écriture simple et rythmée, cette enquête est accessible à tous pour comprendre les mécanismes de l’eau et les soucis auxquels nous faisons face en cette ère de réchauffement climatique et désordre de nos écosystèmes.
L’eau est un engrenage qui impacte absolument tout par son interconnexion essentielle au bon fonctionnement de la planète et du vivant. Chacun est concerné.
Tout. Absolument tout, va être impacté par les sécheresses à venir et la guerre de l’eau a déjà commencé entre fermiers, communes, régions, pays, continents…
En France, si en son temps, le maïs a rapporté beaucoup de sous au pays, il est impensable de garder en l’état de telles industries agricoles beaucoup trop gourmandes en eau et dont les racines d’un mètre pompent l’eau du sous-sol sur des méga hectares, ou encore l’industrie bovine quand une vache boit 100l d’eau de ville par jour et se nourrit de fourrage cher à l’achat car il ne pousse plus dans les fermes, ou encore les vignes qui ne s’adaptent pas à ce nouveau climat et devraient être replantées dans le nord qui, ce dernier, va connaitre un climat méditerranéen quand le sud va devenir subsaharien, ou encore replanter les haies qui ont disparues pour protéger des vents et replanter des arbres, et bye bye bientôt huitres et moules qui à 1 degré près vont clapoter dans une eau de mer trop chaude et moins salée car ce sont les alluvions charriés par les rivières qui jouent un rôle crucial dans le fonctionnement océanique alors que nombre d’espèces de poissons et oiseaux ont déjà disparus, etc…
Ceci sans compter que la France a fait le choix du nucléaire et barrages hydroélectriques utilisant plus de 800 milliards de mètres cube d’eau par an, avec des centrales qui ne se refroidissent plus par les eaux des glaciers des montagnes qui fondent à vue d’œil, etc…
Bref… Comme nous invite Vincent Lucchese, prenons donc une p’tite camomille, là…
Pourtant l’auteur ne parle pas que du côté négatif et catastrophique de cette méga sécheresse mais reste objectif et développe aussi beaucoup de choses positives et sait nous informer du pour et contre sur de nombreux sujets dont les méga bassines entre autre.
Mais nul doute, ce sont bien nos activités humaines qui sont à l’origine du dérèglement climatique et on va devoir collectivement réinventer du commun (eau partagée, soin des sols, polycultures, prairies permanentes, agroforesterie, changer les cultures, restaurer les cours d’eau, désimperméabiliser les villes, etc…)
Je ne vais pas réécrire le livre mais franchement on apprend une foule d’informations qui nous concernent directement et cela à minima, fait qu’après avoir lu cette enquête très fournie, on se sent suffisamment sachant pour ne plus ignorer ce qui nous pend au nez si on ne s’attache pas immédiatement à faire descendre les degrés du cO2.
Lisez ce livre passionnant. Il vous concerne personnellement!
Gros coup de cœur !
Merci à Lecteurs.com d’en avoir fait la promotion.
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