Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
L'historien qu'est Christian Jouhaud «bégaie Gradiva» - l'héroïne du roman éponyme de Wilhelm Jensen - sur le mode des variations et fugues. Elle est «fragment» du discours amoureux de Barthes, «charme» chez Pontalis, modèle de peintre et maîtresse d'Eugène Delacroix au Maroc chez Alain Robbe-Grillet dans C'est Gradiva qui vous appelle ; «escort girl de la théorie du rêve et Jeanne d'Arc de la jeune psychanalyse» chez un Freud qui réussit à transmettre le «trouble poétique de cette histoire un peu niaise», en estompant - c'est un comble - la part la plus érotique du récit. Or Gradiva - c'est une vraie trouvaille de ce livre - n'est pas, voire pas du tout, celle que l'on croyait, et cela change tout - «l'intrigue de Jensen a une voie d'eau».
Au bout d'une enquête qui ouvre sur le lecteur ordinaire de fiction qu'est Freud, l'auteur rendra malgré tout Gradiva, et nous avec elle, à l'énigme qu'elle est aussi : image intime et insaisissable - «la passante de toujours. Celle des ruines là-bas et celle de Paris, celle du trouble et de l'émotion incomprise, celle des Fleurs du mal».
Une femme a passé.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle