"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Viima est un garçon fugueur. Pour lui inculquer de la discipline, et lui accorder « sa dernière chance », sa belle-mère l'envoie dans un nouveau collège. Impressionnante architecture de verre et d'acier, celui-ci tient plutôt du centre de redressement. Viima se voit immédiatement confisquer son skate-board, on le coupe de ses anciens amis, de ses parents et c'est sa vie toute entière qui est frappée d'une série de règles et d'interdictions. Mais dans une usine désaffectée, Viima fait la connaissance d'India, une jeune fille échappée de l'école, qui fait du skate et des graffitis comme personne, et a la faculté de se rendre invisible. Incarnation de l'insoumission, elle va lui ouvrir les yeux sur le secret le mieux gardé de l'école pour surveiller et « dresser » les élèves.
Parabole orwellienne sur les dérives de l'autorité et de la surveillance, Une dernière chance défend la faculté de révolte de la jeunesse contre l'arbitraire. Les éléments fantastiques entretiennent aventure et suspense.
J'étais ébahie devant cet ado de 13 ans qui n'avait presque aucun mal à se laisser enfermer dans une bulle. C'est peut-être fait exprès pour nous choquer, il y a un sens caché dans ce roman, ou est-ce moi qui divague dans un monde parallèle...? Probablement.
Mais dans les passages importants de son existence, il est assez réactif, je n'aurais pas agi de la même façon, pourtant. C'est pour cette raison, le manque de point commun entre les personnages et moi, que je ne me suis pas sentie enthousiaste au milieu de ce roman. Mais j'ai fini par bien les aimés.
Ma note: 7 /10.
L'auteur hisse une barrière, une entrée principale, dès les premiers chapitres, et nous invite à écouter l'histoire de Viima attentivement. Il n'empêche personne d'aimer la suite mais je pense que ceux qui ne se reconnaisse pas énormément dans Viima sont comme sur la touche. Du moins, c'est ce que j'ai ressenti. Je conseillerais ce roman pour son intrigue, son suspense, et son histoire en général. Je n'avais jamais lu d'auteur finlandais, et le style d'écriture de Seita Parkkola est plutôt agréable, le nombre de chapitres peut nous faire faire la grimace quand on n'accroche pas beaucoup, mais ils sont courts et sont fluides. J'ai remarqué que l'on va à l'essentiel, que l'on peut s'attarder doucement sur un décor mais que la seconde d'après, on est déjà dans l'action. J'ai bien aimé ce roman, sa construction, le fait que le jeune narrateur parle directement au lecteur, cette attraction nous fait tourner en bourrique, donne des migraines sympathiques et nous fond dans le décor. Il y a cette ambiance de soumission aux règles dans cette ville, dans cette école qui m'a choquée, mais j'ai tout de même réussi à finir ce livre, fière de moi.
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