"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une île quelque part au large des Côtes d'Armor. Là où la lumière, même à travers le filtre sombre des nuages, finit toujours par vous éblouir. C'est le jour le plus long de l'année. Celui qui doit mener à la nuit de la Saint-Jean. Loïc, 18 ans, a inventé quelques-uns de ses amis et connaissances. Pour quelle cérémonie secrète ? Interrogation d'autant plus pesante que l'hôte tardera à apparaître.
Dès le petit matin, la sarabande des invités et même des non-invités a commencé. Ils sont là, une quinzaine de jeunes dont l'âge oscille entre 16 et 19 ans, sous le regard d'un adulte et du frère aîné de Loïc, à installer l'étrange et fragile univers de l'adolescence sur cette sorte de no man's land qu'est une île.
Françoise du Chaxel, dont on avait déjà apprécié "L'Eté des mangeurs d'étoiles", connaît l'art subtil de tisser les mille et un liens qui peuvent se nouer entre les différents protagonistes de ce "drame" de la vie qu'est l'adolescence. Elle le fait, comme toujours, avec une infinie discrétion, une extrême démocatesse, à la manière d'un peintre qui appose des touches de couleurs sur sa toile blanche. Ce faisant, elle parvient à éveiller ses sensations, des émotions que l'on croyait à jamais enfouies au plus profond de nous-mêmes. Sans doute, après tout, est-ce là la fonction de la poésie et du théâtre. Un printemps s'est noyé dans la mer nous le rappelle avec une belle acuité.
Jean-Pierre Han
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