Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Le Musée imaginaire d'André Malraux n'était rien moins que le patrimoine artistique constitué des chefs-d'oeuvre de l'humanité tout entière. Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard, qui renvoie à plusieurs reprises à Malraux, est un autre musée imaginaire. De même, l'Atlas Mnémosyne d'Aby Warburg. Ou encore Les Phares de Baudelaire ou La Peinture à Dora de François Le Lionnais. À suivre les références diverses de Jacques Lacan à l'art, et à la peinture en particulier, se construit un autre musée imaginaire très original, où s'élucident des questions cruciales pour la psychanalyse. Yves Depelsenaire ne fait pas dans ce livre l'inventaire de ces références, mais suivant les voies qu'elles tracent, interroge des oeuvres qui lui importent et ouvre ce musée à des artistes de notre temps. Ainsi déambulons-nous avec lui de Giorgione, Velasquez ou Courbet à Duchamp, Giacometti, Jeff Koons, David Hammonds. Si les idées reçues sur la sublimation sont mises à mal, la fonction critique de l'art est déployée abondamment. De sorte que c'est sur une réflexion sur la place politique de l'image en ce début de vingt-et-unième siècle que ce livre nous conduit. Il s'agit en somme d'un traité d'esthétique lacanienne qui ne présuppose pourtant aucune familiarité avec la lecture de Jacques Lacan. Il intéressera l'historien d'art, le philosophe ou le psychanalyste, mais plus largement tous ceux qui ont un jour rêvé de bâtir leur propre musée imaginaire.
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