"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Médias et publicité, de nos jours, rendent éclatants tout destin qui présente quelque particularité.
Il n'en allait pas de même au temps de Tony, avant, pendant, après la deuxième guerre mondiale, temps de violence, marqué par la guerre et ses turpitudes, temps de vastes remous sociaux, où les masses pétrissaient la société, où surgissaient quelques sinistres ou glorieux destins.
Tony, « le gentil petit Tony », noyé dans ces masses, peinait, souffrait, méditait, discrètement. Ce parfait anti-héros vivait invisiblement, « pont et déclin », selon le mot de Nietzsche, entre les deux rives de sa vie. « Déclin », parce qu'il avait conscience, comme peu de gens l'ont, que chaque pas que fait en avant la vie, contient une perte, physique ou affective. Sa déviance affective, il la gardait secrète, car elle était alors mal vue. Son amour pour sa mère, il le taisait, sa compassion généreuse, il la celait.
Au destin de ce héro invisible, la guerre vint accrocher un autre destin imprévu, imprévisible, invisible. Est-ce ce destin, accolé au sien invisible, jamais connu parce qu'impossible à connaître, qui le hanta toute sa vie ? Alors, en héros des temps modernes, sans autres armes qu'altruisme mêlé de remords, échecs, deuils, chute dans l'alcoolisme se succèdent. Et que devient alors le dernier bief de cette vie, si différente de tant d'autres, si comparable à elles ?
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