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Après le deuil dans La Mort d'un père, Karl Ove Knausgaard continue son récit magistral avec le coup de foudre, la fusion et la séparation, toutes les étapes du sentiment amoureux.
Knausgaard est aussi devenu père et cette expérience bouscule tout sur son passage.
Il évoque les luttes quotidiennes d'une vie de famille, les vacances qui tournent mal, l'humiliation des cours de musique prénatale, les disputes avec les voisins, les tensions psychologiques pendant l'anniversaire des enfants ... et comment pousser un landau dans Stockholm quand tout ce que l'on veut faire, c'est écrire.
Le deuxième volume de cette autobiographie en six tomes se déploie avec la même énergie brute et la même justesse que le premier. Succès critique et public en Scandinavie, et au coeur d'une virulente polémique, il remporte une avalanche de prix littéraires. Dans sa quête de lui-même, Karl Ove préférera la capitale suédoise Stockholm à la ville norvégienne Bergen. En Suède, il se lie d'une profonde amitié avec Geir, un autre Norvégien exilé, intellectuel et grand fan de boxe. Il reprend aussi contact avec Linda, une vibrante poétesse qui l'avait envoûté à un atelier d'écriture l'année précédente. À leur contact, son monde change, se transforme. Le lecteur voit la vie de l'auteur-narrateur se dérouler sous ses yeux, dans toute sa rage, sa beauté et sa profonde sincérité: un homme à l'irrépressible envie d'écrire, pour qui l'art et la nature sont un besoin physique, qui oscille en permanence entre énergie vitale et pensées morbides. Il finira par choisir l'amour face à la solitude dont il est pourtant si souvent avide.
Ce roman suédois est une autobiographie. Ce deuxième volume fait partie d'une série de six volumes. L'auteur se dévoile dans son quotidien, celui d'un père de famille, aimant, mais tiraillé entre le désir de paterner et celui de s'enfuir pour écrire.
Ecrire une autobiographie, c'est faire preuve d'un narcissisme bien pesé, mais cet auteur suédois dépasse de loin ce trait de caractère assez commun sans commune mesure. Il est arrivé à écrire six énormes volumes sur sa vie. Il nous arrive alors à l'esprit avant d'avoir ouvert l'un de ses romans que sa vie doit être merveilleuse, fourmiller d'événements hors du commun, de voyages magnifiques, de rencontres magiques. En réalité, il n'en est rien. Tout bon père de famille pourrait aussi bien écrire ce roman.
L'auteur commence son récit par des vacances ratées, une sortie dans un parc, il y décrit le caractère de ses enfants, celui de sa femme, sa nonchalance et son égoïsme. Je suis resté choqué qu'il puisse dire à sa femme "ferme-la" comme si c'était un chien qui aboyait. Il y raconte son ennui et il en ressort un manque de combativité, un manque d'ambition, sauf pour écrire six briques sur sa petite vie, qui en somme, est aussi pathétique que la vie de monsieur tout-le-monde.
C'est long, c'est lourd, pas si bien écrit que ça, et d'un ennui mortel.
Et dire qu'il y en a, avec un vrai travail, qui n'arrive même pas à se payer de quoi manger ! Je n'arrive pas à comprendre l'engouement pour des auteurs s'autobiographant.
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