Un bistrot sinon rien

• Date de parution : 08/11/2013
• Editeur : Chamina
• EAN : 9782844662910
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : (-)
• Collection : (-)
• Genre : Tourisme & Voyages
• Thème : Tourisme & Voyages
• Prix littéraire(s) : (-)

Petits lieux et grands espaces du Massif central. Dans ces bourgs de moyenne montagne aux commerces abandonnés, des bistrots subsistent tels des îlots émergents d’un monde révolu. Ici l’humain s’exprime à travers les visages photographiés mais aussi les intentions et les traces :... Voir plus

Petits lieux et grands espaces du Massif central. Dans ces bourgs de moyenne montagne aux commerces abandonnés, des bistrots subsistent tels des îlots émergents d’un monde révolu. Ici l’humain s’exprime à travers les visages photographiés mais aussi les intentions et les traces : décorations, usures des tables, cartes postales punaisées… L’ouvrage nous plonge dans un quotidien bien vivant, au travers du regard croisé des quatre auteurs. Textes et images au service d’une (re)connaissance de ces lieux de vie où nostalgie et énergie riment d’un accord commun.

Préface Pierre Bergounioux, né à Brive en 1949, est considéré comme l’un des écrivains majeurs de sa génération. Enseignant en région parisienne, il est resté fidèle à la Corrèze. La temporalité de nos vies est au coeur de son oeuvre. Un de ses livres a eu un large écho auprès du grand public : Miette (Gallimard 1995) est une chronique de la terre, une sorte de mémoire rurale des hauts-plateaux du Limousin, aux marches du Massif central. « Le haut plateau granitique du Limousin fut l’un des derniers refuges de l’éternité. Des êtres en petit nombre y répétaient le rôle immémorial que leur dictaient le sang, le sol et le rang. Puis le souffle du temps a touché ces hauteurs. Ce grand mouvement a emporté les personnages et changé le décor. On a tâché de fixer les dernières paroles, les gestes désormais perdus de ce monde enfui. » Pierre Bergounioux Photographe De son grand-père cafetier, Pierrick Bourgault hérite d’une tendresse pour les buvettes, bars et bistrots, ces petits mondes aux fortes personnalités. Ingénieur en agriculture, titulaire d’un DEA en anthropologie visuelle, journaliste et photographe, il réalise des reportages pour la presse professionnelle et grand public. Ses livres : Paris bars-déco (textes d’Hélène Milon, Bonneton, 2013), L’écho des bistrots (Transboréal, 2012), Le Guide Paris 150 bars-concerts (Bonneton, 2011) ; Bars en France (Dakota, 2009) ; Les Zinzins du zinc, guide des meilleurs bars à vins de France (textes d’Egmont Labadie, Fleurus, 2007) ; D’amour et Fiche technique de vins nouveaux (L’Iroli, 2007) ; Bars du monde (L’Épure, 2005). Son site : www.monbar.net.

Auteurs Pascal Desmichel est maître de conférences en géographie à l’université Blaise Pascal, à Clermont-Ferrand. Directeur du département tourisme de 2007 à 2008, il a ensuite cofondé et codirigé le département des métiers de la culture en 2009. Aujourd’hui responsable du Master 2ème année « conduite de projets touristiques », il a mené avec ses étudiants une étude ethnologique et économique commandée par l’Inter Parcs Massif Central (IPAMAC). Il consacre ses principaux travaux de recherche aux espaces et paysages du quotidien, ceux dits « ordinaires », souvent délaissés et qui, pourtant, pour peu qu’on les investisse et les regarde, ont leur part de poésie et de voyage, leur part de vérité aussi. Interroger ces lieux, c’est interroger notre rapport au monde, et les mutations des campagnes. Ethnologue, géographe et écrivain, Martin de la Soudière arpente depuis des années les plus hautes terres du Massif central, avec une prédilection pour la saison dite mauvaise et les lieux les plus isolés. Au CNRS, récemment retraité, il est toujours rattaché au Centre Edgar Morin et anime collectivement plusieurs séminaires (à l’EHESS) sur les perceptions du climat, sur la ruralité, sur la notion de lieu. Il enseigne par ailleurs à l’Ecole du paysage de Versailles. Co-auteur, avec Jean-Christophe Monferran et Françoise Petit, d’un tout récent film sur la Lozère (TRACES, produit par CNRS Images), à la recherche des descendants des « acteurs » du beau film de Mario Ruspoli : Les inconnus de la terre (1961). Il est auteur de plusieurs ouvrages en particulier sur l’hiver en Margeride et sur les cueillettes paysannes en Limousin, dans le Cantal et la Lozère. Plus récemment, il a publié : Lignes secondaires (éditions Créaphis) et Poétique du village, rencontres en Margeride (Stock). Son diplôme de master « Métiers des arts et de la culture » sous le bras, Julia Steiner s’est lancée dans le développement territorial. Elle est actuellement chargée de projets culture et tourisme à l’IPAMAC (association des Parcs naturels du Massif central) et travaille notamment sur l’avenir des bistrots en milieu rural.