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Vous connaissez peut-être la très bonne adaptation de Polanski de ce livre en 1968, mais je vous conseille le livre qui est tout aussi bien, si ce n’est mieux !
Dans le livre, le huis-clos est tout aussi flagrant que dans le film. On ressent bien plus l’angoisse grandissante de l’héroïne qui est dans un univers bien trop entouré de ses voisins et un côté religieux donne une atmosphère encore plus austère et mystérieuse.
Le décor se concentre dans l’appartement que le couple vient d’obtenir. Ils sont très heureux de l’obtenir mais on apprend rapidement que cet immeuble a vu beaucoup de comportements étranges et dangereux : sorcellerie, magie, cannibalisme et suicides réguliers.
On entre dans un univers déjà peu rassurant avec ce jeune couple à qui on s’attache.
L’appartement est l’endroit où se passe une majeure partie de l’action du livre. Cela permet à Rosemary d’être peu à peu enfermée et de se renfermer sur elle-même face aux comportements de ses voisins et de son époux.
Les voisins très gentils s’introduisent dans le lieu d’intimité qu’est le logement et Rosemary n’a ainsi plus de lieu de tranquillité et de repos.
Les personnages sont tout d’abord notre jeune couple Rosemary et Guy. Guy est acteur et pense avant tout à sa carrière. Rosemary quant à elle, souhaite un enfant et passe après son mari en bonne épouse qu’elle est (même si ce point m’a clairement dérangée, le cliché de la femme au foyer, on peut remettre dans un contexte historique et comme ça Rosemary semble encore plus naïve et sans défense).
Hutch est l’ami de Rosemary, c’est lui le premier qui les met en garde contre l’immeuble et fera des recherches sur leurs voisins, qu’il trouve trop troubles.
Les Castevet, leurs voisins qui semblent très gentils et qui deviendront progressivement très intrusifs.
D’autres personnages viennent ponctuer le récit, des amis, des voisins, d’autres acteurs et des médecins.
L’ambiance est très angoissante et surtout oppressante car on voir le drame entourer Rosemary et elle ne peut rien faire !
Dans ce livre pas de sang, ou peu et pas de gore mais une violence psychologique qui s’introduit peu à peu au fil du livre.
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