"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un baiser blanc raconte l'amour d'Eurydice et Gaston.
Au début des années 70, alors que tout devrait les réunir, le destin s'acharne à les séparer par des événements en apparence dérisoires. Leurs deux récits se succèdent, inspirés par la légende d'Eurydice et d'Orphée. Celui de la jeune femme, morte depuis longtemps, que Gaston devenu écrivain ramène malgré elle dans le monde des vivants, et celui de Gaston qui constate que l'écriture, incapable de réincarner ce qui a disparu, n'est qu'un leurre.
Court roman très noir, écrit dans une langue ramassée et précise, Un baiser blanc a pour thèmes la solitude absolue dans laquelle vit chacun d'entre nous et l'impossibilité à communiquer avec les autres, y compris, et peut-être surtout, ceux que nous aimons.
L'amour de Gaston pour Eurydice est une passion à sens unique: elle prend un sadique plaisir à l'humilier, à exiger de lui l'impossible; il rampe sans honneur à ses pieds, s'endettant, se détruisant pour elle. Le jour où Eurydice réalise qu'elle aime Gaston et s'apprête à le lui prouver, il bat en retraite, horrifié, dégoûté par le baiser "blanc". les limites sont atteintes. Ils ne pourront pas s'aimer.
Leurs deux récits se succèdent, inspirés par la légende d'Eurydice et d'Orphée. Celui de la jeune femme, morte depuis longtemps, que Gaston devenu écrivain ramène malgré elle dans le monde des vivants, et celui de Gaston qui constate que l'écriture, incapable de réincarner ce qui a disparu, n'est qu'un leurre. Court roman très noir, d'une ecriture puissante sur la solitude absolue dans laquelle vit chacun d'entre nous et l'impossibilité à être en phase avec l'autre.
Le récit est d'une structure très originale et d'une admirable écriture.
Très court roman qui se lit d’une traite, version Eurydice/Nathalie, la paumée et version Gaston, l’amoureux de l’amour, écrit d’une manière brute et rapide, c’est presque trop court pour en dire plus, mais j’ai été emmenée par l’histoire.
Plutôt créatif dans l’histoire.
Je partage totalement le dernier avis posté et suis à la fois déçue et perplexe. Quel est l'intérêt de cet ouvrage ? Où puis-je trouver un quelconque plaisir à cette lecture ? Un vide qui semble vouloir se combler de lui-même alors que le mythe d'Orphée et 'Eurydice méritait bien plus que cette écriture de mauvais goût.
La couverture du livre avait bien des attraits mais malheureusement après lecture, j'ai été déçue qu'il ne tienne pas ses promesses.
Ce roman, ou peut-être vaudrait-il mieux parler de nouvelle, m'a laissée une impression de mal aise comme si j'avais été pris en otage par cette histoire noire. Tous les personnages émaillant cette histoire sont systématiquement présentés à partir de leurs vices et leurs démons : que ce soit Nathalie dans sa débauche de sexe à laquelle se surajoute ses addictions à l'alcool et à la drogue ou que ce soit Gaston pour son attachement maladif à cette gamine qui le considère quasiment comme son esclave. Même les personnages secondaires n'échappent pas à la règle, que ce soit cette mère polonaise qui renie sa fille dans son immeuble crasseux sentant le chou rance ou ce camarade de la grande époque racontant à Gaston, quelques années plus tard, la déchéance de Nathalie, lors d'une rencontre fortuite.
Ce qui m'a particulièrement dérangé en dehors du déroulé de l'histoire c'est cette comparaison avec le mythe d'Orphée et d'Eurydice. L'analogie entre le mythe et la relation amoureuse décrite est, à mon sens, tirée par les cheveux. Car en plus de ce rapprochement entre la légende et l'histoire chaotique de Gaston et Nathalie, l'auteur débute son texte par des remarques off qui sont des instructions à suivre quant aux conditions strictes à respecter lors de sa prochaine production théâtrale, dont il n'a pas l'air de douter !
C'en était trop, car en plus d'être décevant, il en devenait prétentieux et au travers de cette publication , je n'ai plus vu qu'un auteur en quête - ou en mal- de notoriété à tous prix.
Ce texte relativement court a été écrit pour être adapté au théâtre. Il se présente comme deux monologues. Le premier est dit par une femme, Eurydice, le second par un homme, Gaston.
Placé sous le patronage d'Orphée et Eurydice, ce petit roman nous parle d'amour, mais d'amour vache.
Eurydice, dont on apprendra qu'elle s'appelle plus simplement Nathalie, est une nana très libérée, s'offrant à qui en a envie mais surtout pas à Gaston, amoureux transit qui la suit comme un chien. Elle passe son temps à l'humilier, le transformant en spectateur muet de ses dragues sans lendemain. Il faut dire que Gaston n'a visiblement rien pour attirer le coeur et le cul de cette pouffe. Il est gros, sans aucun charisme, n'a même pas de fric. Il possède seulement un amour absolu, uniquement réservé à cette créature qui se joue de lui. Il supportera toutes les brimades, les vexations, allant jusqu'à mettre sa vie en danger pour lui offrir des objets hors de prix mais sans jamais obtenir le moindre regard, la moindre caresse. Eurydice, tombée sous la coupe d'un italien qui la mettra sur le trottoir, gavée d'héroïne, mourra du sida dans l'anonymat le plus total.
Comme ressortie des enfers, Eurydice, dans le premier monologue fait une sorte de méa-culpa, s'apercevant que Gaston avec son amour si pur, a été la seule personne qui l'ait vraiment aimée et que, finalement, cet amour était peut être partagé.
Dans le deuxième monologue, nous entendons la version de Gaston, donnant à cette relation un jour différent et plus sensible.
Ecrite sans fioriture, vite lue, cette histoire entre une paumée et un niaiseux, peut toucher un coeur sensible, épris d'amours impossibles (les plus belles) mais mériterait, à mon goût, un développement plus approfondi des personnages, qui restent ici les simples narrateurs d'une passion inexplicable.
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