"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Adam Chapman, architecte de 41 ans, a tout pour être heureux. Il vit depuis huit ans un amour sans nuages avec sa femme Claire. Mais, un matin, un coup de téléphone vient lui annoncer l'inimaginable. Alors qu'elle passait le week-end dans la maison de campagne de ses parents, Claire a été assassinée en lisière d'un bois. En quelques secondes, l'existence d'Adam vole en éclats. Mais ce qui pourrait être une fin n'est qu'un début. Car Adam n'a aucune conscience de la véritable tragédie qui a commencé à se jouer. Dès le lendemain de la mort de Claire, il va découvrir qu'il existe pire que de perdre ce que l'on a de plus cher au monde : le perdre une seconde fois...
Adam Chapman, architecte, 41 ans mène une vie parfaite auprès de la femme de sa vie, Claire 36 ans, jusqu’au samedi 8 juin ou tout bascule : Claire est assassinée. Fou de douleur, Adam tente de se suicider.
Lors qu’il se réveille, il se rend compte qu’il est revenu au samedi 8 juin, à savoir la veille et donc, le jour de la mort de sa femme, il comprend alors qu’il a peut-être la possibilité de changer le destin et de sauver sa femme.
A partir de là, l’écriture talentueuse de Valentin Musso nous entraîne dans une folle aventure, nous embrouille, nous balade avec une idée bien précise qui se révèle à la fin du roman et nous laisse ébahis car rien ne nous y préparait.
Une construction fine et élaborée comme un labyrinthe dans lequel le lecteur se perd avec plaisir.
Je ne pouvais rater le nouveau Valentin Musso, auteur que j'aime beaucoup depuis son excellent « Cendres froides ».
Une entame des plus classiques place le lecteur en terrain de confiance. Une jeune fille qui a loupé son bus accepte l'invitation d'un automobiliste, rassurée par la présence d'un mignon petit chien. Et pourtant, tout le monde le sait qu'il ne faut pas monter dans la voiture d'un inconnu, surtout dans un polar. Après ce prologue qui annonce un thriller sur fond de tueur en série, un court paragraphe en italique vient semer le doute sur ce qui va suivre. Puis apparaît le personnage principal, Adam Chapman, architecte de son état, qui vit une journée cauchemardesque avec la mort de sa femme Claire victime d'une agression. Jusque-là rien de bien surprenant.
Cela se complique sérieusement ensuite, au point que j'ai eu l'impression que Valentin surfait allègrement sur les plates-bandes de Guillaume – oui je sais on ne surfe pas sur des plates-bandes –, en faisant sien un thème plus proche de l'univers du frérot. Puis, ce que l'on croyait avoir compris n'est finalement pas vraiment ce qu'il fallait comprendre, et l'auteur prend un malin plaisir à retarder le moment où l'on comprend ce qu'il fallait vraiment comprendre. Il semble que Valentin ne piétine pas tant que ça les plates-bandes du frangin – j'ai rangé le surf -, son histoire prenant un aspect addictif qui m'a poussé à une lecture rapide pour en connaître le fin mot.
J'essaye de faire une chronique donnant envie de lire ce roman tout en ne dévoilant que le minimum vital, pour laisser la découverte entière d'une intrigue qui vaut surtout par son originalité, et il faut bien le dire une certaine complexité risquant de faire des nœuds à quelques cerveaux.
Livre à conseiller aux personnes appréciant de se faire gentiment balader du début à la fin d'un récit.
Dans la famille Musso, je demande Valentin, le frère de Guillaume. Auteur de 8 livres, même s’il est peut-être un peu moins connu que son frangin, il n’en reste pas moins doué. Alors que Guillaume se consacre à la littérature blanche, Valentin s’est quant à lui tourné vers la littérature noire. C’était la première fois que je le découvrais et cela ne sera sûrement pas la dernière!
Dès les premières pages, le suspens est de mise et le décorum d’un thriller palpitant est installé. L’auteur m’a retourné plusieurs fois le cerveau, tant l’intrigue est machiavélique.
Claire et Adam sont en couple depuis 8 ans et filent le parfait amour. Alors que leur vie pourrait être parfaite, Claire est retrouvée assassinée près de la maison de vacances de ses parents, où elle passait quelques jours de repos. Adam se trouve plongé en plein cauchemar et est loin d’imaginer que le lendemain sera pire que le jour précédent.
Celui qui se vanterait d’avoir découvert le fil rouge de l’engrenage dans lequel est plongé le lecteur est tout supplément un bonimenteur. Alors que j’avançais dans les pages, je restais sur mes gardes car les rouages ne s’emboitaient pas. Et quand vient alors le final, je me suis alors rendue compte que j’avais été bernée tout du long et j’ai aimé ça. Ô grand jamais, je n’ai eu de doutes quant au fin mot de l’histoire. Valentin Musso a su me surprendre de la meilleure façon que ce soit par ce thriller original et retors (dans le bon sens du terme).
Le style d’écriture de l’auteur est très proche des meilleurs romanciers anglo-saxons. Il est très plaisant en matière de thriller car le livre est rythmé de bout en bout. Alors que j’avançais dans les pages, je restais sur mes gardes car les pièces du puzzle ne s’emboitaient pas. Et quand vient le final, je me suis alors rendue compte que j’avais été bernée tout du long et j’ai vraiment aimé ça!
Je remercie les éditions Points (et en particulier, Julie) de m’avoir fait découvrir cet auteur, tout aussi doué que son frère. Le talent tient visiblement de famille.
J'ai bien aimé ce livre car il ne ressemble en rien aux thrillers classique, je dirai même qu'il est à l'envers des trames classiques, difficile d'en dire plus sans spoiler, j'ai passé un agréable moment à sa lecture, parfois un peu difficile lorsque l'auteur nous entraine vers la psychologie et les nouveaux moyens de communication.
Avec ce nouveau titre, Valentin Musso prouve une fois de plus qu’il est excellent dans ce registre.
L’histoire commence de façon plutôt classique : samedi 8 juin, Adam, la quarantaine, se réveille brutalement à 5h30, terriblement angoissé. Il est persuadé que Claire, sa femme, est en danger.
Ce pressentiment ne le quittant pas, et n’arrivant pas à la joindre, il décide de prendre sa voiture et de foncer chez ses beaux-parents chez qui Claire passe le week-end. Malheureusement une fois sur place ses pires craintes deviennent réalité...
La vie d’Adam s’écroule, sans Claire chaque minute est douloureuse.
Pourtant, il va bientôt se rendre compte que le pire reste à venir.
Cette petite première partie du roman, nous met tout de suite dans le bain. Comme Adam on veut savoir, comprendre, trouver.
Et la deuxième partie de l’histoire, qui arrive très vite dans ce roman, nous prend d’autant plus par surprise.
D’ailleurs en parlant de surprises, l’auteur s’en donne à cœur joie et ferre rapidement le lecteur grâce aux nombreux doutes qu’il lui donne.
Comme je l’avais dit l’année dernier à la sortie du Dernier Été de Lisa, ce que j’apprécie particulièrement chez Valentin Musso (hormis son style et son imagination bien entendu), c’est qu’il n’hésite pas à terminer ses thrillers sur une note non conventionnelle, voire même carrément politiquement incorrecte.
Un Autre Jour n’échappe pas à la règle et je défie quiconque d’imaginer une fin pareille !
Il ne me reste plus qu’à attendre (im)patiemment le prochain roman de l’auteur, après cette excellente nouvelle surprise.
Bref, pour moi c’est une belle réussite et une excellente lecture, que je recommande à tous les accros de thriller psychologique, et surtout à tous ceux qui aiment être totalement renversés par la révélation finale d’une lecture.
À lire et à offrir, sans hésiter.
Adam Chapman, 41 ans, architecte sur le déclin, apprend que son épouse, Claire, vient d’être assassinée dans de terribles circonstances.
Son monde s’écroule, il n’avait qu’elle dans la vie, rien d’autre ne comptait pour lui.
Peu à peu Adam sombre dans la dépression, qui le guettait déjà, face aux difficultés rencontrées par son entreprise, mais également pour concevoir un enfant.
On découvre un homme tourmenté, qui n’arrive plus à distinguer ce qui est réel et ce qui est issu de son imagination. Même nous, lecteur, on s’y perd par moments.
Son cauchemar s’accroît, quand il découvre que Claire lui cachait des choses.
Je ne vais pas m’attarder sur cette chronique, car très sincèrement, par moments, j’avais la terrible sensation de tourner en rond. Ce roman est un pur thriller psychologique, mais je me suis ennuyée durant une bonne partie du livre avec l’impression de ne pas avancer dans l’histoire, beaucoup de longueur à déplorer.
La fin est surprenante, je dirai même inimaginable. Elle a un peu atténué la déception que j’ai ressentie par moments en lisant ce roman.
Une fin de dingue
*
Avis à chaud : je viens de le terminer à l'instant.
C'est si rare que je mette sur papier les premiers sentiments après une lecture mais je ne pouvais plus attendre, j'étais fébrile.
C'est un thriller, ce qui veut dire que tout va très vite. Les actions, l'intrigue, la lecture aussi. Et les émotions suscitées également.
Que dire? J'ai été bluffée !!!!
*
C'est le deuxieme roman de Valentin Musso que je lis. Sans faille m'a moyennement intéressé (car la fin m'avait déçue). Un avis positif sur "Un autre jour" m'a donné envie de l'entamer.
Je peux vous dire que c'est un vrai page-turner ! Impossible de lâcher le roman. Chaque fin de chapitre suscite l'envie de découvrir la suite.
On pense que la narration restera linéaire mais elle prend des détours, des virages, des ellipses.
On CROIT comprendre le dénouement, le fin mot mais nada, on se laisse berner. La partie psychiatrique est bien représentée (et cohérente).
A un moment, je me suis retrouvée dans le film le fugitif tellement l'ambiance suffocante me l'a rappelé.
*
Un thriller bien ficelé, avec un twist décapant, une intrigue considérée classique mais aboutira à une originalité de taille. (mettez-moi en commentaires SVP celui qui aura trouvé le twist avant qu'il soit énoncé, je lui tirerais mon chapeau :))
*
Je crois bien que je me souviendrais longtemps de cette histoire sidérante.
Quel plaisir de lecture!!!! Chapeau bas l'ami Musso !
Une fois commencé difficile lâcher cette histoire !
Si Guillaume fait maintenant du Valentin je me suis demandé si Valentin ne se mettait pas à faire du Guillaume ! Je n’en dirai pas plus mais par contre je peux dire qu’il m’aura fait chercher !
Au fil des pages le mystère s’épaissit et j’en ai élaboré des hypothèses !!
J’ai tourné, viré, cherché des solutions pour résoudre l’énigme, pour deviner ce qui pouvait se bien se passer jusqu’à la phrase qui fait tout comprendre mais à quelques minutes de la fin… Valentin Musso a réussi à me coincer.
Le risque quand on cherche comme ça, c'est qu'on attend le dénouement avec impatience mais avec aussi une pointe d’inquiétude : la fin sera-t-elle à la hauteur de nos triturages de méninges ?
Personnellement j’ai trouvé que oui car je ne m’attendais pas du tout à cette fin et j’ai aimé (j'ai aimé l'idée originale trouvée par V. Musso, par contre l'idée elle-même est assez dérangeante, cela prête à débat).
Un bon polar prenant avec un bon suspens, qui fait gamberger, et une bonne fin que je n’ai pas deviné avant qu’elle ne soit révélée, que demander de plus pour passer de bons moments de lecture ?!
Pour moi c’est réussi, je me suis régalée.
Je finirai par dire que la tendance s'est inversée, j'apprécie maintenant davantage les histoires de Valentin Musso que celles de son frère qui a perdu sa touche personnelle.
***
4ème de couverture :
Adam Chapman, architecte de 41 ans, a tout pour être heureux. Il vit depuis huit ans un amour sans nuages avec sa femme Claire. Mais, un matin, un coup de téléphone vient lui annoncer l'inimaginable. Alors qu'elle passait le week-end dans la maison de campagne de ses parents, Claire a été assassinée en lisière d'un bois.
En quelques secondes, l'existence d'Adam vole en éclats. Mais ce qui pourrait être une fin n'est qu'un début. Car Adam n'a aucune conscience de la véritable tragédie qui a commencé à se jouer. Dès le lendemain de la mort de Claire, il va découvrir qu'il existe pire que de perdre ce que l'on a de plus cher au monde : le perdre une seconde fois...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !