"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tuer nos idoles. Tuer nos pères spirituels. Mettre le feu à la mythologie du rock. Déconstruire les schémas de la culture populaire. Et puis renaître. Après des années à naviguer entre l'écriture Do It Yourself et de multiples jobs dans l'industrie musicale, Adrien Durand tente de démonter la figure du père spirituel et du héros pop. Dans une approche hybride entre essai, chronique culturelle et non-fiction, il convoque celles et ceux qui ont façonné sa vision du monde, de l'art, des relations humaines : de Al Pacino à J. D. Salinger, en passant par Karen Dalton, Gram Parsons, Vincent Gallo, Richard Hell ou John Cassavetes. Il évoque également son parcours cabossé dans les sphères underground et l'on navigue de salles de concert saccagées en interviews ratées, d'une tempête à Miami à des funérailles sur la plage de Coney Island. On y croise des arnaqueurs, des musiciens cramés, des junkies flamboyants, des cow-boys enfantins et des fantômes rassurants. Tuer nos pères et puis renaître suit la publication de deux volumes de chroniques Je n'aime que la musique triste et Je suis un loser, baby (en finir ou pas avec les années 1990), désormais épuisés.
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