80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis les années 1970, la sexualité serait libérée, égalitaire. En dehors du viol, elle serait largement épanouie et exempte de violences. Mais les récentes affaires Weinstein et autres #meetoo semblent signaler une réalité tout autre. N'en déplaise à celles et ceux qui craignent que ces dénonciations sans précédent cachent de possibles exagérations, ou qui appellent à ne pas « dramatiser », la sexualité quotidienne recèle des ambigüités multiples, des « zones grises ». Les témoignages ne sont-ils pas nombreux de ces personnes qui disent avoir « cédé » plutôt que « consenti » ?
Dans un tel contexte, le consentement apparaît dès lors comme un impensé central : quand peut-on réellement dire qu'il est présent ? Faut-il ne retenir que sa définition juridique, qui stipule qu'en dehors d'une contrainte explicite, il doit être considéré « libre et éclairé » ? Nos corps seraient-ils donc consentants par défaut ? Consentir voudrait-il dire désirer ? Faut-il évacuer ces questions, au nom d'une « séduction à la française » ? Et tout le monde est-il capable de consentir, ou cela relève- t-il d'un apprentissage social et individuel à la fois ?
C'est pour répondre à ces questions brûlantes qu'Alexia Boucherie a enquêté, en allant à la rencontre de jeunes adultes. Pour comprendre comment, en pratique, le consentement fonctionne. Comment sa définition juridique et sa transmission médiatique orientent les expériences. Et comment celui-ci s'exerce, aussi, selon les contraintes et les performances de genre. En combinant théories critiques féministes et pragmatisme des interactions quotidiennes, de nouveaux outils et représentations émergent pourtant, qui permettent une meilleure compréhension de nos sexualités, et tracent les contours d'un consentement plus égalitaire.
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