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Surgie d'un épisode fiévreux de Philippe Curval lors d'un séjour à l'hôpital, la saga de la famille Tronche met en scène une héroïne avant-gardiste et libre, incarnation des années 60' : Rosépine.
Fuyant sa famille vers Paris dès son plus jeune âge, certaine de porter en elle un destin singulier, Rosépine devient tour à tour maçonne, styliste en tricot pour les plus grandes maisons de mode. Avant de s'installer dans un village insolite de ses Cévennes natales afin de réaliser une oeuvre picturale, révolutionnaire pour son temps, qui l'amènera à la conquête de New York. Paysages magnifiques, rencontres amoureuses et sensuelles, plongée visionnaire au coeur de l'art contemporain, l'auteur s'inspire de faits et personnages issus de ses fantasmes familiaux, pour raconter une époque, dans un tourbillon des sens. Plus qu'une autofiction, une extrafiction.
Voilà une histoire singulière , celle d'une femme indépendante à une époque où elles ne l'étaient pas (indépendantes) . L'histoire se passe dans les Cévennes , et Rosépine passe de la pauvreté à une certaine notoriété en devenant une artiste reconnue , qui révolutionne le monde de l'art . Même si elle n'est pas indifférente aux hommes , elle fait en sorte de ne jamais dépendre d'eux . Cette femme de caractère donne au roman un côté jouissif et libertaire . Je vous conseille vivement ce roman !
Découverte d'un auteur et d'une maison d'édition, grâce à une masse critique privilégiée, même s'il est plus connu pour ces romans de science fiction, cette fois, il fait un texte familial avec le portrait de Rosépine Tronche.
Nous sommes dans les années 60, Rosépine quitte sa famille et fuit les Cévennes pour s'installer à Paris. Elle devient tricoteuse et elle propose ses tricots à des maisons de mode. Elle rencontre des artistes. Puis retourne dans ses Cévennes natales et devient maçonne, a un fils, mais quitte le père de l'enfant. De retour, elle souhaite faire une œuvre-fresque dans sa ferme . Hasard des rencontres, un galeriste va lui proposer de repartir à Paris et même New York.
Nous allons alors nous balader dans les rues de Paris, New York mais aussi dans les Cévennes.
Rosépine est une "sacrée bonne femme" car elle va choisir sa vie, va essayer d'assumer ses choix qu'une femme dans les années 60 et peut être encore aujourd'hui ne sont pas faciles à faire. Une mère peut -t elle sacrifier son rôle de mère pour choisir de créer, de faire passer l'art avant sa vie personnelle.
j'ai aimé les descriptions des villes, de la campagne, les personnages que rencontrent Rosépine (il y a d'ailleurs certains personnages réels, en particulier, certains artistes contemporains qui essaient de révolutionner l'art).
Le portrait d'une femme volontaire, qui prend sa vie en charge et fait des choix de vie.
Rosépine est née au début des années 60, dans les Cévennes. D’une mère qui ne devait pas avoir envie de cette fille encombrante, au prénom qui dévoile des sentiments complexes, une rose, mais avec des épines.
Elle quitte rapidement la région pour vivre à Paris, mais veut y revenir en parcourant à pied le sentier Stevenson, celui de l’auteur de Voyage avec un âne dans les Cévennes.
Au cours de ce voyage à travers la France elle est sauvée d’un naufrage en plein bois par un étrange bonhomme taiseux et solitaire. S’ensuivront quelques rencontres, une plus rapprochée que les autres. Puis elle poursuit son parcourt solitaire et singulier.
Un fils pointe le bout de son nez. Mais Rosépine, femme libre ne veut rien devoir à personne, pas même son enfant.
De fuite en rencontre, elle sera hébergée par une femme chez qui elle devient maçonne, capable d’œuvrer aussi vite et aussi bien que n’importe quel ouvrier. Puis retour à Paris où elle exerce son précédent métier, créer et tricoter des vêtements qu’elle vend à des boutiques de luxe.
Deuxième retour dans les Cévennes. Là, point de tricot, mais une fièvre créatrice s’empare d’elle et la voilà propulsée au firmament des galeries parisiennes, puis newyorkaises par un galeriste de passage, sûr de son intuition, Rosépine Tronche, artiste peintre, est la valeur sûre de demain.
Quel parcourt singulier et totalement fantasque, quel dynamisme, quelle folie dans le désir de réaliser sa vie seule sans l’aide de personne. Quelle chance aussi de vivre à cette époque complètement visionnaire, à la rencontre d’artistes de l’art contemporains.
Un personnage farfelu, singulier, à la fois touche à tout et libre, une femme indépendante, qui ne rentre dans aucune case, mais qui pourtant fait du bien à découvrir. Ah, si la vie était aussi folle et évidente…
Apparemment, l’auteur a décidé d’écrire sur Rosépine à la suite d’un séjour à l’hôpital, cette fièvre créatrice qui s’empare de son personnage serait elle la même que celle qui s’empare de lui à ce moment-là ? Un roman déroutant, mais qui a un charme fou.
https://domiclire.wordpress.com/2023/06/02/tronche-rosepine-philippe-curval/
Très jeune, Rosépine Tronche a quitté son village des Cévennes pour tenter sa chance à Paris. C’est pourtant vers sa région natale qu’elle se tourne lorsque le besoin d’aventures vient titiller une vie solitaire dans la capitale. C’est donc avec de bonnes chaussures et un sac à dos qu’elle emprunte le chemin de Stevenson pour une randonnée qui, au hasard d’une rencontre, fera d’elle une mère. Mais Rosépine n’est pas femme à se mettre en ménage. Elle quitte sans un mot son bel amant et retourne à Paris, persuadée d’avoir un Destin à accomplir. Et c’est dan l’art que Proserpine va s’accomplir. Fréquentant une bande d’artistes avant-gardistes, elle chante, puis peint, puis se spécialise dans l’art conceptuel. Sa passion va la mener jusqu’à New York, quitte à abandonner ceux qu’elle aime. Car Proserpine est une femme libre, avant d’être une amante ou une mère.
Philippe Curval, né Tronche, l’avoue lui-même, c’est dans un accès de fièvre que lui est venu l’idée d’écrire la saga des Tronche. Rien d’étonnant donc si ce premier tome part dans tous les sens, se soucie peu de vraisemblance et va son chemin tambour-battant. L’auteur y raconte l’histoire de Rosépine, femme libérée des années 60, virevoltant entre Cévennes, Paris et New York. Une wonder woman capable, aussi bien de retaper entièrement un hôtel du sol au plafond, de tricoter des modèles originaux pour des boutiques de mode ou de révolutionner l’art contemporain. Capable de tout, sauf peut-être de prendre soin des autres. Rosépine est capable d’aimer mais elle ne s’attache pas. Toujours poussée par ses envies, ses passions, elle fait passer son besoin d’accomplissement et de liberté avant ses amis, ses amours, son enfant.
Si Rosépine Tronche n’est pas le personnage le plus sympathique de la littérature, trop égoïste pour attirer l’empathie, elle n’en demeure pas moins une figure de femme émancipée de toute contrainte, libre et libérée. Si sa vie est trépidante, le roman souffre de quelques longueurs, surtout dans les descriptions des œuvres de Rosépine. Mais, finalement, on passe un bon moment au côté de cette personnalité hors du commun. Une découverte intéressante.
L'auteur de ce roman " Philippe Curval né Tronche " relate l'histoire d'une femme libre dans les années soixante : Rosépine Tronche, pourquoi ce prénom ? Tout simplement pour la raison que sa mère considère qu'un enfant, c'est à la fois le bonheur et la douleur. Pendant plusieurs pages, Philippe disserte avec le nom propre Tronche et a décidé d'en faire une petite saga. Hum, l'on pourrait-dire une " Tronche " de vie familiale, n'est-il pas !
Ainsi apparaît " Rosépine Tronche " et son désespoir d'avoir perdu ses deux parents dans un accident. Une déprime et elle décide de se lancer dans le parcours du voyage de Robert Louis Stevenson dans les Cévennes. Une rencontre avec un homme : Adéodat Palmer, lors d'une journée remplie de fatigue et de pluie, surgit dans sa vie. Et de ce croisement de destinée va naître son fils : Balthazar. Mais Rosépine ne veut pas d'entraves, et décide de partir seule ; elle restera quelques temps dans un " Hôtel des trois rivières " à seconder la propriétaire dans des tâches de bricolages, avant de partir s'installer à Paris. Toujours la fuite, toujours le refus de la norme et des codes sociaux.
Rencontres intellectuelles, sorties et visites, rien qu'une envie de se découvrir, de chercher des réponses, de ne pas se mettre des chaînes mais surtout garder un statut de femme indépendante. Pendant un temps elle survit en tricotant, puis peindre semble être sa destinée. Qui commencera dès son retour dans les Cévennes, à La Garde-Guérin, puis après dans la rue de Seine, paradis des galéristes et enfin la consécration au MOMA de New York...
Un parcours atypique pour une femme de caractère de son époque : " ...car elle a besoin de retrouver la force, l'animosité qui me stimulent face à la banalité et la tristesse du quotidien. ", un besoin irrépressible dans la recherche de la perfection l'inspire, et surtout celui de garder sa liberté, à l'instar d'une femme comme " Charlotte Perriand " dans le monde de l'Art.
Un roman témoin de l'évolution des mœurs, de la prise de conscience de l'égalité et de l'intervention de plus en plus prégnante des femmes ; couplé avec les immenses étendues des solitudes âpres et silencieuses des Cévennes. Une bouffée d’oxygène dans nos univers carcérales des cités urbaines.
Merci aux Éditions La Volte et à l'opération Masse Critique privilégiée de Babelio pour cette découverte littéraire.
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