Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Triptyque

Couverture du livre « Triptyque » de Silvaine Arabo aux éditions Alcyone
  • Date de parution :
  • Editeur : Alcyone
  • EAN : 9782374050270
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Fleurs de givre.

Fileuses dans l'arène, elles essaimaient le grain doux.
Le sable chaud de leur tunique.
Précédées d'obscurs mercenaires.
Qui s'acharnaient encore.
Sur de pâles taureaux.


Des cohortes de neige.
Circulent maintenant.
Par les pores aérés de l'innocence.
Demain.
Un... Voir plus

Fleurs de givre.

Fileuses dans l'arène, elles essaimaient le grain doux.
Le sable chaud de leur tunique.
Précédées d'obscurs mercenaires.
Qui s'acharnaient encore.
Sur de pâles taureaux.


Des cohortes de neige.
Circulent maintenant.
Par les pores aérés de l'innocence.
Demain.
Un Christ aux yeux de myosotis.
Donne sur l'Ouvert.


Babyloniens oiseaux du cri !
Montée des horloges pouls des désirs.
Verticalité des soleils.
à l'horizon des franges !


Traversée du désert.

Un carré magique.
Renverse les miroirs saisonniers du rire.

On jette l'escarbille - une braise éteinte - parmi la poudre bleue des mouches.
Et des élytres.

A quand les soleils revenants.
Et dansants ?
A quand.
La ligne courbe des pins.
Les souffles liquides de la Mer ?


Ubiquité.

A l'aube des mains le Signe.
Un grand respect muet.
Parmi le froissement des feuilles.

Le vent salé a balayé les miasmes.

Des orgies de rossignols signalent.
Toute absence.
Nous en profitons.
Pour semer l'errance.

Sous les paupières.
Et dans les grands trains complices.


Parmi les rires froissés.
Et les frangipanes bleues de l'Instant.


Remember the ancient light.

La voix s'enfonce dans le pays lointain.
Des démarcations d'oiseaux.
Atteignent les rivages de la neige.
Leurs pas laissent des traces.
Sur le givre encore indécis.
C'est comme une langue étrangère.
Cet étonnement blanc.
Réappris.

Après tant de luttes sauvages.
De lentes émergences.
De continents tombés dans la mer.
Il y a cet isthme.
Cette embouchure.
Cette convergence des silences.
Cet embrasement des cerisiers dans l'air vivant du matin.

Donner votre avis