Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Rien n'est moins évident que l'évidence.
Par quel pouvoir une proposition, un rituel, une prophétie, certaines institutions du droit archaïque, affirment-ils sans autre souci de preuve, leur vérité ? Tel a été le point de départ de cette enquête. Le discours de l'évidence constitue un corpus qui, de Ockham à Husserl, témoigne d'une unité. La question " cartésienne " du signe - l'index sui et veri - et celle, " husserlienne ", du remplissement, procèdent d'un fond commun.
On a tenté une déduction de l'évidence à partir de l'expérience sensorielle et de la langue qui la décrit. L'évidence renvoie à une sphère archaïque de la représentation, son opérateur est une " hallucination " qui tient plus du registre symbolique que de la figure clinique. Cette étude se place à l'enseigne de Freud et de Husserl : l'hallucination originaire consonne avec une pensée de l'évidence qui prend " l'existant absolu " pour modèle.
Une épistémologie de l'évidence devra montrer comment l'évidence joue dans les savoirs scientifiques.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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