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Alors que la traduction assistée par ordinateur est sur le point de provoquer une mutation majeure dans nos façons de communiquer et dans notre relation aux langues, cet essai veut renouveler la pensée de la traduction. La sortir de l'éloge ou du consensus implique de ne plus voir en elle le seul espace de la rencontre heureuse entre les cultures mais de la comprendre comme une opération ambiguë, complexe, parfois négative.
Tiphaine Samoyault étudie les histoires de violence dans lesquelles la traduction a pu jouer un rôle (la domination coloniale, les camps d'extermination, les sociétés d'apartheid, les régimes totalitaires), ainsi que des cas littéraires qui illustrent les violences propres à l'espace du traduire. Mais parce que la traduction a aussi à voir avec la justice et la justesse, avec l'imprévisibilité de la rencontre et les transformations dans l'espace et le temps, la séparation qu'elle entraîne peut s'inverser en réparation de la violence commise.
Au-delà de la question de la traduction, ce livre s'adresse à toutes celles et à tous ceux qu'intéressent les dialogues entre les cultures, les littératures et les langues, et la possibilité politique de faire des mondes communs.
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