"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" À travers l'emprunt des phrases d'autrui, Debore s'est fabriqué des masques, moins par dandysme que dans le but d'agrandir sa personnalité à un type.
Il en devenait exemplaire. Intégrant dans son existence des modèles rencontrés dans l'Histoire, il a utilisé ces derniers pour enrichir sa vie et lui imposer une direction. Les figures de Villon, de Lacenaire ou de Cravan lui ont servi de surmoi littéraire. S'il a refusé de partager les valeurs de ses contemporains, qu'il tenait pour des illusions, il a été à l'écoute de ceux qui, avant lui, ne se sont pas satisfaits de l'existence, telle que la leur proposait la société de leur temps.
C'est la raison pour laquelle il a repris leurs propos, montrant par là qu'on choisit ses ancêtres de la même façon qu'on choisit son mode de vie. " Debore va-t-il réussir à proroger le grand oeuvre de Debord ? Vous le saurez en lisant cet ouvrage (au titre en palindrome) aux 221 paragraphes - à l'instar de La Société du spectacle, elle-même à l'instar des Ricordi de Guichardin... De secret livré à secret créé, au moins le jeu reste, et le clou est bouclé.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !