Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Gilberto Gil est un petit avocat sous le joug de son avide beau-père lorsqu’il apprend que sa sœur s’est suicidée dans des circonstances tragiques. Soupçonnée par la police d’avoir vengée son fils mort quelques années plus tôt, son suicide lève le voile sur une histoire familiale aux nombreux secrets, le tout enclavé autour de l’énigmatique figure paternelle : Elias Gil.
Dans les années 1930, Elias, jeune communiste espagnol, part plein d’espoir s’imprégner de la révolution russe stalinienne et se retrouve plongé dans l’enfer du goulag de « l’île de Nazino ».
Véritable théâtre d’horreur et de violence, cet épisode va marquer le destin de cet idéaliste déchu et de ses descendants.
Au fil des pages, le spectre du père croise les ambitions du fils et lui déferle à la figure dans l'Espagne des années 2000. Les deux histoires s'imbriquent et se dévoilent au rythme des célèbres poupées russes "matriochka". Un grand livre dans lequel chaque protagoniste est en lutte avec ses contradictions et sa part d'ombre.
595 pages d'une grande noirceur et aux attraits de tragédie antique. Une vraie réussite.
On salue le travail de documentation sur la révolution communiste et la guerre civile espagnole
Laura est une jeune femme qui travaille dans la police et qui, depuis que son fils Roberto 5 ans a été noyé dans le lac près de la maison de son enfance, vit seule, noie son chagrin dans la drogue et l'alcool et ne souhaite qu'une chose se venger.
C'est pourquoi lorsqu'un mafieux est retrouvé mort tout accuse Laura qui se suicide.
L'affaire est ainsi bouclée mais c'est sans compter sur Gonzalo, son frère , qui ne croit pas dans la culpabilité de sa soeur.
Il va s'interesser à l'histoire familiale, au père décédé trop tôt, à la mère qui se retranche dans son silence et surtout au médaillon fétiche de son père.
De l'Espagne, en passant par la Russie, par les camps de déportés en Sibérie, il va retracer le parcours de ce père dont le souvenir reste flou .
Que de mensonges, de secrets, de non-dits, de violence va-t-il rencontrer avant de découvrir l'histoire, la vraie de sa famille.
Des passages quelquefois très durs .......
Un gros roman foisonnant, mêlant en une danse tragique le passé et le présent, les morts d’aujourd’hui et les vivants d’hier.
L’histoire d’Elias, jeune communiste idéaliste que la Russie brisera, transformera à jamais, est le fil rouge de ce roman. La guerre d’Espagne puis la deuxième guerre mondiale parachèveront le boulot de destruction commencé par les russes, transformant un idéaliste en monstre.
La famille de cet homme pâtira de ses actes, allant jusqu’à l’irréparable (le meurtre) pour se refaire, pour avoir droit à une vie apaisée.
D’une plume intelligente, l’auteur nous plonge dans des périodes troublées où toutes les bassesses étaient permises pour sauver sa peau. Mais le passé ne s’efface pas comme ça ; un jour ou l’autre, il faut en payer le prix.
Richement documenté d’un point de vue historique, parfois austère, ce roman se lit malgré tout très bien, porté par un souffle épique et romanesque.
Tout simplement passionnant.
Avec des aller-retours incessants dans le temps et dans l'espace (entre Espagne et Russie) au cours du XXe siècle, le livre est d'une telle richesse, qu'il n'est pas toujours facile à suivre.
Avec Gonzalo ont essaie de comprendre ce qui a poussé sa soeur au suicide, mais aussi de découvrir l'histoire de son père cet homme parti sans laisser de traces.
Parfois violents, les propos tenus et les actes nous entrainent dans des méandres un peu invraisemblables. Mais cela se lit plutôt bien.
Les personnages restent pour autant très froids et peu attachants.
Un énorme coup de cœur pour un sublime roman noir, Toutes les vagues de l’océan de Victor Del Arbol, quel talent. Une écriture addictive et brillante, un style puissant et fort, des personnages à la psychologie fine montrée sous leurs différentes facettes , mélange d’ombre et de lumière , des thèmes forts sous fond de fresque familiale très noire : imbrication des destins, quête de vérité avec le lourd poids des secrets des ans, des décennies de silence , des vengeances, le passé et ses actes ressurgissent avec force dans le présent , évocation historique espagnole avec sa période sombre. Le tout avec musicalité et une force charnelle incandescente. Roman tel un Kaléidoscope mêlant passé et présent, stalinisme et fascisme, Espagne et Russie.
Le cœur du roman est une mère inconsolable, Laura, la mère de l’enfant noyé et son suicide ne changera rien à sa place prépondérante dans le livre.
Gonzalo Gil avocat quadragénaire mal marié à une épouse ayant une belle fortune familiale est acculé à s'associer à son beau-père, brillant avocat. Un appel va tout changer: sa soeur ainée, morte vivante depuis le décès de son fils de 10 ans, Roberto, assassiné par un mafieux s'est suicidée. Gonzalo Gil va tomber des nues en découvrant: trafic d'êtres humains, esclavage sexuel des enfants, pots de vins, arnaques immobilières, notre avocat est pris dans les fils de la Matriochka organisation mafieuse.
En parallèle on suit en 1933 Elias Gil père de Gonzalo, jeune ingénieur idéaliste et communiste, parti visiter l' URSS stalinienne.
Convaincu d'avoir trouvé l'idéal de partage, de fraternité, d'égalité mais qui perdra très rapidement ses illusions. Il y rencontrera l'amour Irina, mais aussi Igor Stern le mal incarné. Ayant connu l'horreur, il ne sera plus jamais le même. Ce lourd passé familial emportera avec lui familles et autres , des camps staliniens au camp de réfugiés espagnols d'Argelès sur Mer, de la Barcelone républicaine à l'Espagne franquiste, jusqu'à nos jours.
Quel final ! Du grand art à savourer et 600 pages que vous ne verrez pas défiler
Une découverte extraordinaire, un roman noir mais pas seulement. Je viens de finir le livre et je n'ai pas de mots. L'auteur nous emmène à partir d'un fait divers sur les traces de l'histoire de l'Espagne et de l'URSS quand le communisme était un idéal pour tous les ouvriers. Une terrible leçon d'histoire et surtout d'hommes et de femmes face à leur conscience et à leur devoir. Un livre inoubliable, un auteur à découvrir et à suivre absolument.
Très bonne découverte de cet auteur ! Grande amatrice, et par conséquent lectrice, de thriller, j'ai trouvé que celui -ci renouvelait bien le genre. Moins centré sur les maladies psychologiques des criminels que les romans noirs nordiques ou sur les enquêtes policières que les romans américains, l'ouvrage tire son suspense de l'Histoire elle - même. Nous suivons ainsi les dérives du communisme en Espagne et en URSS et l'influence de ces dérives sur les personnages. Les aller - retour entre le passé et le présent peuvent parfois rendre la lecture difficile, mais confèrent une réelle richesse à l'ouvrage. Je suis en accord avec un des critiques déjà parues, selon laquelle les caractères des personnages du passé sont mieux développés que ceux des personnages du présent. En filigrane, une réflexion sur le poids de la culpabilité et le sens de l'honneur. Le livre dépeint quelques passages très difficiles (cannibalisme, viol d'enfant), mais ne tombe jamais dans le gore. A recommander aux amateurs du genre.
Bon avec celui ci cela fera 3 thrillers de cet auteur que je dévore avec un plaisir toujours renouvelé ! à découvrir pour les heureux chanceux qui ne le connaissent pas !
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