Faites le plein de conseils de lecture !
Ce roman marque l'arrivée d'une plume talentueuse dans le paysage littéraire américain. Claire Lombardo, 30 ans à peine, s'inscrit dans la lignée des conteuses que nous aimons tant : Jane Smiley, Anne Tyler ou encore Ann Patchett... Elle signe un portrait de famille aussi drôle que percutant, qui possède un redoutable pouvoir d'addiction. Lombardo réinvente la tradition de la saga dans une version qui flirte avec le «soap opera» ou la série «This is us»«,» sans jamais renoncer à une vraie ambition littéraire. Sa langue est vive, parfois féroce, inventive et rythmée. Dès sa sortie aux USA, le livre a emporté l'enthousiasme de la presse, des clubs de lecture, se plaçant plusieurs semaines dans la fameuse liste des best-sellers du «New York Times». Une série est en cours de développement pour HBO, avec Laura Dern et Amy Adams côté casting et production.
Faites le plein de conseils de lecture !
décevant... des longueurs, des répétitions.... je n'ai pas pu aller jusqu'au bout!
La famille Sorenson se compose de Marilyn et David, les parents, et de quatre filles. Wendy est l’aînée, suivie de Violet, Liza et la petite dernière Grace. Depuis leur rencontre dans les années 70 et jusqu’à aujourd’hui Marilyn et David n’ont jamais cessé d’éprouver l’un pour l’autre un amour passionnel qui a défié les épreuves et le temps. Un modèle pour leurs filles, mais surtout un poids écrasant car comment construire son propre couple quand on a pour modèle un tel exemple ? Par ailleurs, la famille va rapidement être perturbée par le retour de Jonah, âgé de 15 ans, le fils que Violet a donné à l’adoption à la naissance.
Voilà un roman comme on les aime. Une saga familiale qui s’étire sur une trentaine d’années et qui met en scène des personnages auxquels on s’attache en découvrant leurs secrets, leurs vies, leurs failles.
Sous ses airs de famille modèle, avec des parents capables de traverser toutes les difficultés sans jamais que leur passion ne soit ébranlée, et quatre filles brillantes, les Sorenson sont la proie de jalousies, de rivalités, de chagrins. Wendy fait ainsi face au deuil de son mari après avoir perdu un enfant à la naissance. Violet se débat avec la culpabilité d’avoir abandonné Jonah et ses réticences à l’intégrer à sa famille, son mari et ses deux fils. Liza ne supporte plus son compagnon continuellement en dépression, d’autant qu’elle vient d’apprendre qu’elle est enceinte. Quant à Grace, sa position de petite dernière la place toujours un peu en retrait de ces aînées et elle cache à ses parents qu’elle ne suit absolument pas d’études de droit. Aucune donc n’a reproduit l’harmonieux modèle parental ni ne semble s’épanouir dans sa vie privée.
Et tant mieux pour le lecteur, car cela va lui donner l’occasion de suivre les affrontements entre les sœurs, les petits coups en douce, les révélations de certains secrets qui auraient dû rester enfouis. Au fil des pages, on s’attache à chacun des membres de la famille, prenant parti pour l’un puis pour l’autre, se retrouvant dans les petits agacements, les grands énervements, les luttes puis les alliances, les soutiens, les moments de communion qui naissent selon les événements.
C’est fluide, émouvant, drôle, servi par une plume alerte qui file sur plus de 700 pages qu’on ne voit pas du tout passer. Un premier roman totalement maîtrisé et qui donne envie d’intégrer cette famille finalement imparfaite mais construite sur le socle solide d’un indéfectible amour.
Ce premier roman de Claire Lombardo se lit très vite malgré ses quelques 700 pages. On y découvre la vie d’une famille américaine sur près d’un demi-siècle. David et Marilyn Sorenson se sont rencontrés à l’université dans les années 1970 et ne se sont plus quittés. David est devenu médecin généraliste ; Marilyn, elle, a abandonné ses études littéraires pour donner naissance à Wendy d’abord, puis à Violet, Liza et enfin Grace. Quand on vit « tout le bonheur du monde » dans son enfance, le passage à l’âge adulte peut être douloureux. C’est ce que vivent « les quatre filles du Dr Sorenson » quand elles deviennent des femmes et qu’elles se confrontent à un modèle parental qui leur semble impossible à atteindre. Le roman fait alterner le passé et le présent. On vit donc la rencontre des parents, les naissances successives, les petites et grandes concessions qu’elles engendrent et en parallèle la vie des quatre filles adultes avec le retour d’un fils abandonné à la naissance par l’une d’entre elles. Beaucoup de thèmes sont abordés : l’amour, la vie de famille, la maternité, la jalousie, le rejet, la maladie, le deuil, le pardon… On finit par bien connaître chacun des personnages de cette saga familiale qui se lit comme on regarde une série, de manière assez addictive.
Bon, alors, là, joker ! Je vous préviens, je ne pourrai faire preuve d’aucune, je dis bien d’aucune, objectivité. Je n’y peux rien, c’est l’effet « Quatre filles du docteur March », je ne peux pas lutter, ça marche à tous les coups ; d’ailleurs, demandez à n’importe quelle donzelle de 7 à 77 ans qui aurait grandi dans une famille de 4 filles, vous verrez bien !
Dans la famille Sorenson, il y a…Le père, David, médecin au cœur gros comme ça mais peut-être un peu trop sollicité ces derniers temps, Marilyn, sa tendre moitié depuis suffisamment longtemps pour en avoir oublié jusqu’au souvenir d’une vie sans l’appui de ses bras. Il y a leurs quatre filles, Wendy, celle qui bouscula leurs projets en arrivant trop tôt, Violet, celle qui vint se glisser bien trop vite entre sa toute petite grande sœur et ses parents fous d’amour l’un pour l’autre, Liza, celle qui comprit rapidement qu’il valait mieux ne pas faire de vague, et Grace, la lointaine petite dernière, celle pour qui ils ont osé « tenter le coup », leur épilogue. Et puis, il y a, en vrac, un chien grand comme un poney, un ginko vieux comme le monde, une maison à l’escalier qui craque, des pièces rapportées, des enfants (ré)adoptés, des études ratées, des drames, des larmes, du charme, des non-dits, des soucis, de la vie, et puis, et puis, et puis...Comme on rassemble les photos d’événements marquants sur un pêle-mêle pour, d’un seul coup d’œil, balayer les années écoulées, Claire Lombardo nous invite, à grand renfort d’allers-retours sur l’éventail d’un demi-siècle, à pénétrer entre les fibres serrées et colorées qui tissent l’intimité d’une famille.
Dans la famille Sorenson, il y a…tant d’échos de ma propre famille, une sorte de « Famille trop d’filles » à l’échelle d’une vie d’adulte, tant de souvenirs qui pourraient être les miens, tant de dialogues qu’il me semble avoir entendus ou vécus parce qu’ils sonnent juste, parce qu’ils percutent, tant de morceaux de vie qu’on croirait prélevés dans la mienne qu’il m’a semblé, en refermant ce roman, être mise à la porte de chez moi, condamnée à l’exil en attendant d’hypothétiques retrouvailles.
Dans la famille Sorenson, il y a.…Tout le bonheur du monde, en effet, avec tout ce qu’il contient de douleurs et de renoncements, de silences et de secrets, de larmes et de regrets, mais aussi de pardon et de tolérance, d’amour et de deuxième chance.
Dans Tout le bonheur du monde, il y a… tous les bonheurs d’une lectrice (ou d’un lecteur bien décidé à aller voir sous les jupes des bonheurs de lecture des filles !) : une jeune auteure au talent affuté de vieux sioux, capable de vous faire croire qu’elle a mille ans quand elle en a trente, des personnages (presque) si bien dessinés qu’on pourrait les reconnaître sur une photo (sur un enregistrement, sûr !), une histoire dont on regrette qu’elle ne fasse QUE 700 pages, un style enlevé, joyeux, vivant, qui laisse passer la tendresse comme la rancœur, la profonde tristesse comme l’insondable bonheur.
La vie d'une famille américaine sur 4 décennies
David et Marilyn s'aiment éperdument. Ils l'expriment au quotidien par des gestes tendres et des rapprochements physiques. De cet amour fou, quatre filles sont nées.
Quatre personnalités très différentes, quatre femmes ayant quitté le nid pour voler de leurs propres ailes. Quatre sœurs parfois amies, d'autres fois ennemies, toutes unies dans ce bonheur dégoulinant de leurs parents, dans cette pression d'une certaine idée de la famille et du couple.
Et puis, vient Jonah. Ce jeune garçon qui va faire basculer ce doux équilibre que tout le monde avait trouvé.
Ce roman de 700 pages m'a tour à tour dérangée, fascinée, ennuyée, passionnée, bousculée, émue... Bref, vous voyez l'idée, il ne laisse pas indifférent. Il ne se passe pas grand chose sur ces quarante ans, ce sont les épreuves et le quotidien d'une famille. Mais c'est l'amour raconté qui est beau et qui fait tout l'intérêt du récit. Ces liens indéfinissables entre sœurs, cette complicité de l'enfance et des souvenirs communs, et puis ces parents soudés et fusionnels qui ne sont pas parfaits mais qui font de leur mieux, toujours.
Une belle fresque qui vaut la peine, allez à la rencontre de cette famille, elle vous touchera par son authenticité.
https://animallecteur.wordpress.com/2021/07/13/tout-le-bonheur-du-monde-claire-lombardo/
Si vous avez aimé This is us vous allez adorer Tout le bonheur du monde ! Cette saga familiale est archi bien menée, les 700 pages m’ont d’abord effrayées mais on finit par en vouloir plus, ne pas avoir envie que cette histoire s’arrête, elle a un vrai pouvoir addictif. A la fin de se roman on a l’impression de faire parti du clan Sorenson, de connaître tous les petits secrets de chaque membre de la famille.
David et Marilyn, les parents sont solaires, amoureux, fusionnels, passionnés. Ils ont donné naissance à quatre filles toutes plus différentes les unes que les autres : Wendy l’ainée est impulsive, compulsive et affronté, elle a vécu un drame mais ne manque pas d’humour. Ensuite il y a Violet, la quasi jumelle de Wendy puisqu’elles n’ont que quelques mois d’écart. Elle mène une vie en apparence parfaite, un mari, une belle maison et deux beaux enfants. Puis il y a Liza, celle du milieu qui a du mal à trouver sa place, elle est mariée à un geek dépressif mais n’arrive pas à le quitter. Pour finir il y a Grace, la petite dernière surnommée « Epilogue » qui a était élevée comme une fille unique. Ces quatre filles ont grandit dans un foyer emplie d’amour peut-être même trop. En terme de couple, les parents ont mis la barre haute. Comparés à eux, les filles ont plutôt des vies sentimentales chaotiques et voient la relation d’amour inépuisable entre leurs parents comme un affront ou un défi qu’aucune d’elles n’arrive à relevé.
A travers ce roman on suit les péripéties de tous ces personnages ainsi que celles de Jonah, le fils caché d’une des filles qui apparaît dans la famille à l’âge de quinze. Cette histoire s’étale sur une quarantaine d’années, depuis la rencontre entre David et Marilyn lorsqu’ils étaient étudiants jusqu’à ce que les filles soient toutes adultes. On assiste aux disputes, aux joies, aux deuils, aux frustrations, aux traumatisme, aux rêves, aux renoncements, aux trahisons, aux secrets, aux souffrances de toute la famille.
Claire Lombardo fait très fort pour un premier roman, elle décortique habilement les sentiments et aborde des concepts universels comme ceux de la maternité, de la transmission, de l’appartenance et de l’émancipation. Les personnages sont authentiques, complexes et imparfaits mais surtout il est impossible de ne pas s’attacher à eux. D’ailleurs une adaptation pour une série est en cours chez HBO avec Amy Adams au casting… tellement hâte de retrouver les Sorenson à l’écran !
Comment se construire quand on grandit dans une fratrie de quatre sœurs, et entourée de parents qui s'aiment comme au premier jour, et n'hésitent pas à le montrer ? Comment trouver sa place ?
Wendy, Violet, Lize et Grace, les quatre filles du Docteur Sorenson (oui elle était facile, je n'ai pas pu résister), se sont forcément posé cette question un jour ou l'autre.
Mais la dynamique de cette famille parfaite va être mise à mal le jour où un secret est dévoilé.
J'ai adoré ce roman, je l'ai lu à vitesse grand V, ayant hâte de retrouver les membres de la famille Sorenson à chaque fois que je reposais mon livre.
Je me suis attachée à chacun des personnages de ce roman, qui seront tous mis en lumière à un moment ou à un autre. Certains sont très travaillés et je salue le talent de l'auteure à analyser les besoins et moteurs qui nous meuvent.
La relation complexe et ambiguë des deux sœurs ainées m'a particulièrement touchée et je garderai Wendy dans mon cœur.
Il y a parfois quelques facilités, notamment un twist que l'on sent venir au début du roman ou certaines scènes un peu mélo, mais l'ensemble est bien équilibré et donne une belle peinture d'une famille aussi faillible que toutes les familles heureuses.
Claire Lombardo signe là un premier roman très réussi, qui est déjà en cours d'adaptation par HBO. En bonne fan de This Is Us, à laquelle Tout le bonheur du monde m'a souvent fait penser, autant vous dire que je serai aux premières loges pour cette série !
Et last but not least, j'aime beaucoup lire les remerciements ; ceux de Claire Lombardo sont très émouvants, à l'image de ce roman dans lequel elle semble avoir mis beaucoup de son vécu.
Faire connaissance avec la famille Sorenson c’est embarquer pour une aventure littéraire qui vous procurera mille sensations différentes.
Un bain de jouvence sur papier.
Les 700 pages qui composent ce roman nous font découvrir, sur une période d’une quarantaine d’années, les bons et les mauvais moments de cette étrange famille, à la fois fusionnelle et dysfonctionnelle.
David et Marilyn, les parents.
Amoureux comme au premier jour, bien souvent au grand désespoir de leurs quatre filles.
- Wendy, la rebelle, la cynique, la blasée, l’incomprise.
De quoi faut-il avoir souffert pour devenir ainsi ?
- Violet, la sage, celle à qui tout réussit, le modèle parfait.
En façade en tout cas, parce que dans les faits, ses secrets ne sont-ils pas trop lourds à porter ?
- Liza, « l’enfant-tampon », celle du milieu, qui évite les vagues et ne fait pas de bruit.
Mais quel est le prix à payer pour cela ?
- Grace, la petite dernière, le bébé de tous, celle qu’on cajole et qu’on protège.
Figée dans cette posture, comment peut-elle trouver sa place ?
En parvenant à aborder de multiples sujets sociétaux, l’auteure et sa plume nous font engloutir ce délicieux romans et nous laissent un souvenir marquant et profond, tendre et amusant.
Mille sourires et mille soupirs accompagneront cette lecture.
Drôle, émouvante, intelligente, interrogeante, cette histoire vous fera vivre des montagnes russes émotionnelles.
Le rythme est impeccable, et le jeu passé/ présent est idéalement orchestré.
Quant aux personnages... Vous aurez des préférences, c’est obligé, mais comme souvent, ils se complètent si bien que vous ne pourriez vous passer d’un seul.
Pour ceux qui aiment les séries télé, Tout Le Bonheur Du Monde est le mix parfait entre « Brothers & Sisters » et « Parenhood ».
Je vous laisse donc imaginer le plaisir que l’on prend à cette lecture !
Claire Lombardo a si bien réussi ce premier roman qu’il est déjà en cours d’adaptation par HBO. Et si la série à venir est ne serait-ce qu’à moitié aussi bonne que le livre, on n’a pas fini d’entendre parler de la vie des Sorenson.
Et ça c’est une très bonne nouvelle.
À lire sans délai, parce qu’il fait du bien, au cœur et à l’esprit.
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