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En 1855, aux Antilles danoises dont son époux est le gouverneur, Regine Olsen apprend la disparition de Søren Kierkegaard qui l'aima avec ferveur et rompit leurs fiançailles. Séparée de ces événements par un océan et quinze années, bien que mariée et heureuse, elle ne cesse de s'interroger : de quelle difficulté à vivre Kierkegaard souffrait-il, pourquoi une étrange malédiction semble-t-elle peser sur sa famille ? Au fil des ans, des décennies, de retour à Copenhague, Regine poursuit sa quête dans ses lectures, ses souvenirs, ses échanges avec un neveu et une nièce du disparu, cependant que grandit la renommée de ce dernier.
Nourri notamment des journaux et de la correspondance de Kierkegaard, ce roman à plusieurs voix explore les dimensions tout à la fois poétiques et tragiques d'un penseur qui ne se voulait pas philosophe et chérissait les arbres, les chevaux, les oiseaux et Mozart. Un personnage énigmatique qui tour à tour se révèle et se dérobe à travers ce tissage entre l'existence et l'oeuvre.
De Soren Kierkegaard, je connaissais le nom. L’auteure m’a fait découvrir l’homme.
Au travers du personnage de Régine, on découvre un homme tourmenté, un penseur qui réfléchissait en marchant, un homme-enfant poursuivit par la malédiction familiale.
J’ai aimé le personnage de Régine, encore amoureuse du philosophe malgré ses années de mariage.
J’ai aimé le personnage du mari, conscient de cet amour de sa femme pour un autre, pas moins amoureux lui-même de cette même femme.
Un triangle amoureux avec un absent pourtant omniprésent.
L’image que je retiendrai :
Celle des rosiers que Régine a plantés à Saint-Croix aux Antilles, qu’elle a dû abandonner, se posant toujours la question de savoir si ils fleurissent.
http://alexmotamots.fr/?p=2013
Biographie de Kierkegaard sous forme de roman.
Deux voix principales pour raconter : celle de Régine, la fiancée que le philosophe a éconduit après quelques années, et celle de son mari, gouverneur aux Antilles danoises, puis maire de Copenhague.
Puis aussi celles d’Henrik, un neveu, et d’Henriette, une nièce.
Personnage tourmenté que Kierkegaard, marqué par une sorte de malédiction qui semble frapper sa famille. Personnage omniprésent dans la vie de ses proches, bien au-delà de sa mort.
C’est bien écrit, c’est intéressant, mais j’ai été tentée à plusieurs reprises d’abandonner. Beaucoup de répétitions, un rythme très régulier, très lent, qui m’a fait m’ennuyer souvent.
Pourtant je ne regrette pas cette lecture très bien documentée qui m’a appris bien des choses.
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