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Né en 1914 à Hambourg, mort en 1979 à Bargfeld dans la lande de Lunebourg, Arno Schmidt est l'auteur d'une oeuvre dont l'originalité transcende les catégories habituelles. Homme aux passions multiples - de l'arpentage à l'astronomie en passant par la traduction d'Edgar Poe -, il puise aussi dans la culture la plus populaire et sa propre expérience pour construire des récits débordants d'humour burlesque et d'audaces techniques, dont Jean-Patrick Manchette louait " passées les quatre ou cinq premières minutes de surprise, la formidable limpidité ". Par la précision de sa riposte à l'obscurantisme nazi, par l'impact poétique de la langue qu'il s'est forgée, par ses jeux de pensées incessants et inépuisables, Arno Schmidt a révolutionné la littérature allemande de la seconde moitié du 20e siècle. Il est aujourd'hui traduit dans une dizaine de pays. Dans cette longue nouvelle, Arno Schmidt décrit les affres des auteurs du passé, consignés en enfer, et condamnés à l'immortalité tant qu'il leur reste le moindre lecteur et que leur nom continue d'être cité dans l'actualité ! Soit : une foire aux vanités inversée - de laquelle Schmidt tire une cascade de situations au comique irrésistible - où chacun n'aspire qu'à être oublié et disparaître, et où la pire malédiction consiste à être redécouvert par un lecteur un peu trop zélé. C'est un peu ce type de forfait que Claude Riehl commet avec Arno à tombeau ouvert, en livrant pour la première fois aux lecteurs français, dans la seconde partie de l'ouvrage, une vision d'ensemble de la vie et de l'oeuvre d'Arno Schmidt.
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