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« Je n'ai connu Thomas que mort. C'était mon oncle, Thomas Elek, le frère de ma mère, membres des FTP-MOI. Il a été fusillé à 19 ans avec ses camarades du groupe Manouchian en 1944, deux ans avant ma naissance.
Mais mort ou pas, dieu sait si je l'ai connu: je suis né dans les pleurs de la mère et le chagrin des siens, contraint de composer à chaque instant de mon enfance et de ma vie d'adulte avec les traces douloureuses que sa fin tragique avait laissées.
On m'a, pour honorer sa mémoire, donné son prénom et je suis pétri de sa légende qui n'a cessé de me hanter.
Thomas appartient à une toute petite communauté: celle de ceux qui, entre 1942 et 1944, répondirent en France et en Europe à la persécution antisémite en prenant les armes.
Je me suis embarqué dans son histoire afin de le saisir, non seulement à travers des récits qui évoquent sa mémoire, mais en ajoutant quelques épisodes à cette vie héroïque et si brève : un attentat au Luxembourg et la rencontre d'Elise, une jeune juive qui sera son seul amour. » T. S.
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