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The well-beloved ; alicia's diary

Couverture du livre « The well-beloved ; alicia's diary » de Thomas Hardy aux éditions Zulma
  • Date de parution :
  • Editeur : Zulma
  • EAN : 9782843042959
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 235
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Méthodes Langues
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Ce roman singulier parut en feuilleton en 1892 sous le titre The Pursuit of the Well-Beloved entre Tess of the d'Urbervilles (1891) et Jude the Obscure (1895). Il fut profondément remanié à plusieurs reprises, avant d'être publié en volume en 1897. Mais ce n'est qu'en 1912 qu'il fut enfin publié... Voir plus

Ce roman singulier parut en feuilleton en 1892 sous le titre The Pursuit of the Well-Beloved entre Tess of the d'Urbervilles (1891) et Jude the Obscure (1895). Il fut profondément remanié à plusieurs reprises, avant d'être publié en volume en 1897. Mais ce n'est qu'en 1912 qu'il fut enfin publié dans sa version définitive, à une époque où Hardy a définitivement abandonné le roman pour la poésie.
Jeune sculpteur de vingt ans, Jocelyn Pierston revient sur les lieux de son enfance, dans le Wessex, un comté littéraire qui se déploie dans les romans et les nouvelles de Thomas Hardy. La vie sentimentale de Pierston est une poursuite perpétuelle de celle qu'il nomme la déesse, la Bien-Aimée. Celle-ci se révèle tour à tour en diverses femmes. En revoyant Avice, sa voisine d'enfance devenue jeune fille, Pierston découvre que la Bienaimée s'est incarnée dans ce corps simple et beau, sculpté dans la pierre du pays. Il propose à Avice de l'épouser, elle accepte, puis se dérobe au dernier moment... Vingt ans plus tard, toujours en quête de la Bienaimée, le jeune homme âgé maintenant de quarante ans s'éprend de la fille d'Avice, puis vingt ans plus tard, de sa petite-fille. Absorbé dans cette spirale sans fin, Jocelyn Pierston est saisi de vertige. Comme si le temps n'existait pas, comme si l'histoire était vouée à se répéter.
S'étonnera-t-on que l'histoire ait fasciné Proust ? Dans la poursuite d'Avice I, II et III, comme Hardy les nomme avec humour, on peut voir l'annonce du lien qui unit Odette et Gilberte (la mère et la fille), et qui marque le temps, entre autres signes, dans la Recherche du temps perdu. Proust lui-même écrit dans une lettre à Robert de Billy en 1910, après avoir lu la Bien-aimée et alors que la Recherche, présente dans l'esprit de son auteur, est encore à l'état d'esquisse: « Une très belle chose qui ressemble malheureusement (en mille fois mieux) à ce que je fais. » Alicia's Diary Une courte et belle nouvelle pour reprendre en miroir le thème, cette fois, du bien-aimé...

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