Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le Monde Obscur est en émoi depuis le meurtre mystérieux d'un loup-garou survenu devant le Hunter's Moon, l'un des repaires de lycanthropes les plus fréquentés de New York. Du côté des Chasseurs d'Ombres, l'Inquisitrice, une femme insensible et austère, est dépêchée par l'Enclave pour s'emparer de l'Institut : Valentin est de retour et une guerre sanglante se prépare.
Pris dans la tourmente des événements récents, écartelés entre coeur et raison, Clary et Jace se lancent à corps perdu dans la lutte sans merci qui oppose les défenseurs du bien aux forces du mal. Une lutte qui les mènera des souterrains de la Cité Silencieuse aux eaux sombres de l'East River...
Après un bon moment après ma lecture du premier tome qui n'avait pas été spécialement transcendante, j'ai laissé une chance à ce deuxième tome. Et pour être honnête, mon avis reste assez semblable pour cette suite.
On retrouve nos personnages dans cet univers, mais une nouvelle menace est là. L'intrigue tient la route dans l'ensemble, il y a de l'action et tout ce qui va avec. Mais il n'y a rien de spécialement détonnant et original, et il y a plusieurs éléments qui sont d'ailleurs assez clichés de ce genre d'univers. Il y a certaines choses qui sont même un peu simples et qui auraient pu être peut-être amenés d'une autre manière selon moi.
On en apprend finalement pas beaucoup plus autour de cet univers caché aux yeux des humains, et c'est dommage. On a un rapide aperçu à un moment, et on a quelques éléments ici et là, mais j'aurais aimé en savoir plus.
Pour en revenir aux clichés, je trouve qu'ils sont particulièrement présents dans les relations entre les personnages. Entre "Je t'aime mais j'ai pas le droit", "Finalement je m'en fiche", "Je dois aimer lui et pas toi", ..., c'était des moments pas spécialement intéressants pour ma part.
Concernant les personnages, je ne suis toujours pas attachée à eux. Ils ont des réactions que je trouve pas toujours forcément bien amenées, et les personnages secondaires sont plutôt en arrière-plan par rapport à Clary et Jace, ce qui est plutôt dommage. Et je n'accroche pas à la façon d'être de Clary, on voit essentiellement une jeune adolescente en plein émoi, et c'est quelque qui ne marche généralement pas trop avec moi quand ça prend une part importante dans le roman. Ce n'est donc pas forcément négatif, mais personnellement, c'est pas mon truc, et n'accrochant déjà pas au personnage, ça n'aide pas.
En conclusion, je n'ai pas forcément plus apprécié ce second tome que le premier. Je n'accroche pas spécialement aux personnages et à leurs réactions, et on en sait encore que peu sur l'univers à mon goût. Ce n'est pas un bouquin mauvais, la preuve en est de son succès, mais ça ne doit pas être pour moi. Je ne sais pas encore si je tenterais une dernière fois avec le troisième tome, mais ce n'est pour l'instant pas une priorité.
Deux ans. Il m’a fallu deux ans pour me replonger dans cette saga, après mon ressenti en demi-teinte du premier opus. Oh, ne parlons pas de déception franche, parce que l’air de rien, c’était plutôt agréable. Mais on m’a tellement vanté les mérites de cette série que je m’étais fait tout un monde. Du coup j’ai repoussé et repoussé le moment de la lecture, jusqu’à ce que vous votiez lors du rendez-vous mensuel « À vous de piocher ». Je n’y ai pas échappé, et quelque part, c’est une bonne chose, parce que ce tome 2 explose les records. Moi qui m’attendais à du moyen, ben je suis ressortie assez bluffée, avec l’envie de savoir la suite.
Retour du côté des Chasseurs d’Ombre. Rappelez-vous, Clary avait retrouvé sa mère, plongée dans un coma profond, et Valentin était apparu, les bras chargés de révélations fracassantes qui ont remis en question la relation entre Jace et Clary. Dans La Cité des Cendres, le grand méchant de l’histoire nous laisse entrevoir une autre facette de son programme, plus sombre et plus dangereuse encore. Clary, bien décidée à contrecarrer ses plans, se retrouve confrontée à de nouveaux ennuis. Non seulement les affaires de cœur s’en mêlent, mais en plus, de mystérieux crimes sont commis, encourageant les animosités entre les Créatures Obscures. Pour ne rien gâcher au tableau, l’Enclave fourre son nez partout, Jace est soupçonné de trahison et de nouvelles espèces mystérieuses font leur apparition.
Programme plutôt alléchant, n’est-ce pas ? Autant le côté « enquête », destiné à savoir qui s’amuse à tuer les joyeuses bébêtes, ne m’a pas passionnée, autant ce sont les multiples intrigues autour du fil rouge qui m’ont impressionnée. Je n’ai pas mis longtemps à me remettre dans le bain – ce qui est tout de même assez étonnant – et j’ai même rencontré de sérieuses difficultés à me détacher du roman.
C’est comme si Cassandra Clare illuminait une nouvelle pièce du puzzle dans chaque tome, nous laissant seulement entrevoir une minuscule parcelle de son imagination débridée. Elle effeuille son intrigue sans la moindre précipitation, ne dévoilant ses cartes qu’au moment le plus inattendu.
J’ai été séduite par cette agilité dans l’écriture. Même si The Mortal Instruments est une saga qui, aux premiers abords, ne diffère pas beaucoup des autres, il n’empêche qu’elle a un je-ne-sais-quoi qui la rend foutrement addictive. L’auteur nous charme avec des retournements de situation, elle joue avec nos nerfs et titille notre patience. On sent qu’en amont, tout est déjà pensé, calculé. Rien n’est laissé au hasard.
Concernant les personnages, c’est là que ça se corse un peu. On trouve les « charismatiques », comme Magnus. En entrant dans une pièce, il fait dangereusement monter le thermostat. On a ensuite les « charismatiques têtes à claques », style Valentin qui nous cloue le bec avec sa philosophie bien pensée, mais dont la suffisance mériterait bien une avoine dans le pif. Ensuite, on croise les « attendrissants », à l’instar de Jace et sa verve rafraichissante. Il est en mauvaise posture dans ce tome et se retrouve confronté à des choix difficiles. Mais classe comme il est, il ne se départit jamais de son éloquence délicieusement moqueuse. Hum, après je dirais qu’il y a les « têtes à claques tout court » ; Simon, donc. Simon qui s’autoproclame petit ami de Clary, ne lui demande pas vraiment son avis, et se bat bec et ongles quand il sent qu’elle lui échappe. Pourtant, POURTANT, il tient une position centrale dans La Cité des Cendres, et le chemin que l’auteur a choisi de lui faire prendre est bougrement bien trouvé. À peine étais-je clouée sur place par le devenir de ce personnage qu’une nouvelle vague me submergeait. Franchement, c’est du bon. Du très bon.
Enfin, dans la catégorie « ni chaud ni froid », j’ai nommé Clary. Le point de vue est interne, le lecteur voit ce qu’elle voit, mais c’est comme si elle n’était pas là. Elle est complètement effacée dans ce tome, écrasée par la prestance des autres personnages. Ce n’est pas une critique en soi – sachant que j’ai du mal avec ces gens sans arrêt indécis –, mais c’est tout de même inhabituel.
Je sens bien que le tome 3 va être bien meilleur, encore plus sombre et prenant. Ces personnages que je trouvais trop lisses, avec des réactions exagérées, ont pris de l’assurance et m’ont embarquée dans cette histoire sinueuse aux mille secrets ! Je ressors agréablement surprise et quelque part, je me félicite de ne pas avoir abandonné cette saga.
En résumé, La Cité des Cendres est une suite réussie, avec une intrigue qui se forge peu à peu. Si l’histoire paraît simple et prévisible au début, sachez qu’il n’en est rien. Cassandra Clare a plus d’un tour dans son sac, et la saga tout entière n’en est que plus immersive.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult1/the-mortal-instruments-tome-2-la-cite-des-cendres-cassandra-clare
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