Josselin et Jehan sont deux chevaliers errants. De tournoi en tournoi, qu'il pleuve ou qu'il vente, ils tentent de gagner leur vie en triomphant de leur adversaire du jour.
Paulin, l'écuyer de Jehan, les accompagne. Malin et débrouillard, il se révèle d'une aide précieuse.
Ils sont en quête de fortune et de gloire, comme tant d'autres. Cependant, il y a tout de même un détail qui les distingue : sous le haubert, Jehan se révèle être une jeune femme...
Josselin, lui, rêve de défaire le Chevalier Noirci, un combattant anonyme qui ne retire jamais son heaume, fait bande à part et ne connaît pas la défaite.
À l'occasion d'un tournoi organisé par le comte de Joigny, il espère triompher enfin de lui. Hélas, vaincu et blessé par cet adversaire redoutable, il doit laisser sa place à Jehan. Sera-t-elle de taille à remporter la victoire ?
Après Ira Dei et La République du Crâne, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, associés à Yoann Guillo, nous plongent au coeur de l'univers des tournois et de la chevalerie, revisités avec allégresse et empathie pour les personnages. Entre shônen et récit d'aventure, une vision enlevée et jubilatoire du monde médiéval.
Plongée graphique dans l'univers médiéval des tournois de chevaliers.
Une ambiance compétitive où l'on se voit embarquer dans un décor grandiose et une véritable soif de reconnaissance.
Jehan qui feint de combattre sous le genre masculin et son acolyte Josselin, chevalier naïf et plein d'illusions vont de tournois en tournois en espérant se faire une renom et pourquoi pas rabattre le heaume du chevalier noirci. Ils sont
accompagné•e•s d'un bien courageux et malin écuyer : Paulin.
Après un début de récit efficace et direct, on suit notre trio se rendre au tournoi du comte de Joigny où magouilles, désillusions et faux semblants semblent être monnaies courantes.
Une découpe ultra dynamique et un magnifique travail de la couleur viennent ajouter du superbe à un scénario bien ficelé.
Un tome 1 abouti qui laisse entrevoir une série prometteuse.
Difficile de percer dans le métier quand on est deux jeunes chevaliers, obligés d’arpenter les routes pour gagner sa vie !
Tête de chien et Chevron d’Argent en savent quelque chose. En compagnie de Paulin leur écuyer, ils écument les tournois et doivent “rançonner” les autres chevaliers pour pouvoir vivre.
Pour eux, les tournois ne doivent pas servir à amasser une fortune, mais à montrer ce dont on est capable. Devenir un grand chevalier aux côtés des plus grands, un que tous voudront affronter à la loyale.
Mais ces petites rançons ne sont pas suffisantes quand on doit vivre à trois. La vie itinérante implique au quotidien de se loger, de manger, de prendre soin des chevaux et surtout de son armure. Même si les gains de l’une comme de l’autre sont mis en commun.
De l’une ? Et oui, il se pourrait bien que sous l’armure de Tête de chien, se cache Jehan, une demoiselle, aussi belle que déterminée à montrer qu’elle peut compter dans le monde de la chevalerie. Et ce n’est pas Chevron d’Argent, ou plutôt Josselin, son compagnon qui la contredira, habitué comme il est à tâter de son épée.
Alors pour faire définitivement leurs preuves, Tête de Chien et Chevron d’Argent ont décidé d’affronter un des meilleurs chevaliers, en la personne de Chevalier noirci, qui a décidé de rester anonyme malgré ses nombreuses victoires en tournois.
Ils pensent faire leurs preuves lors du tournoi opposant le roi, représenté par les chevaliers de Dreux, à la maison de Joigny, . C’est donc l’ost de cette dernière qui va les accueillir en son sein, afin que Josselin et Jehan puissent enfin l'affronter. Enfin s'ils ne tombent pas dans des embûches d’ici le combat.
Après La République du crâne et Les Cosaques, il me tardait de retrouver le duo Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, ici accompagné par Yoann Guillo.
Comme d’habitude avec eux, le scénario est dynamique et parfaitement au diapason avec le dessin et la colorisation.
Le récit est prenant et enlevé en raison du caractère plus que déterminé des personnages.
Mais des personnages qu’il faudra malheureusement attendre avant de les retrouver pour la suite de leurs aventures.
Voilà une plongée enrichissante au moyen âge, plus particulièrement au cœur des tournois de chevalerie.
Dans les pas de Jehan ,ce chevalier obligé de cacher son véritable sexe pour prouver sa valeur au combat et Josselin, cavalier bon mais un brin naïf. L'auteur nous ouvre les portes de ces évènements virils où gloire et richesse font rêver tous les hommes... mais pas que !
Dans cet album on a pas le temps de s'ennuyer, tout est pensé intelligemment pour captiver le lecteur. Il sera question de courage pour prouver sa valeur, de détermination pour venir à bout de terribles adversaires mais aussi de valeurs bafouées et de remise en question. Le tout parfaitement mis en scène.
Graphiquement j'ai aprecié ces planches vives et dynamiques qui nous font vivre et ressentir la dureté des combats. De même pour les couleurs qui retranscrivent à merveille l'atmosphère qui se dégage de ces pages !
En bref, voilà un album fort divertissant et riche en emotion qui se lit d'une traite.
Pour les fans de joutes viriles et d'univers médiévale !
Tête de chien, livre 1
Vincent BurgeasRonan ToulhoatYoann GuilloDargaud.....................................
Devenir chevalier, plus qu'un objectif, le but d'une vie pour Josselin. Il erre de tournois en tournois, avec Jehan et accompagnés de Paulin, l'écuyer, ils tentent de gagner de quoi vivre tout en cachant certains secrets...
L'un est "Chevron d'argent", l'autre est "Tête de chien".... Et le mystérieux "Chevalier noirci" est celui qu'il faut battre pour être respecté. Des combats qui se terminent par un cri une fois l'un des deux combattants à terre : "Rançon !".
Après l'excellent " La République du crâne", Vincent Burgeas et Ronan Toulhoat nous plonge dans un univers médiéval et chevaleresque. Ce premier tome conséquent (134 pages) défile à un rythme trépidant, au gré des combats et des portraits des différents personnages.
Ronan Toulhoat propose un dessin centré sur ces guerriers et sur leurs affrontements dont on ressent bien la violence. Les codes classiques du genre sont là mais je trouve la forme plutôt moderne et percutante.
Des personnages attachants, une quête intime et des aventures épiques, il est certain que je vais suivre "Tête de chien" de près !
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