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Quel rapport peut donc exister entre la disparition d'un chanteur de pop britannique, un homme de dos avec une valise bleue, et le bon goût des Palmito ? C'est le mystère auquel se retrouvent confrontés, chacun de leur côté, Lubin et Blanche. Si tout semble séparer ces deux inconnus, l'annonce du décès de Mark Hollis - le chanteur de Talk Talk - est un véritable cataclysme dans leurs vies. Pourquoi ? Cette vive émotion couplée à la vision furtive d'une valise bleue sans roulettes traversant un hall d'aéroport va les contraindre aux souvenirs. Olivier Sorin dissémine des fragments d'êtres comme des pièces de puzzle qui s'assemblent au fil des pages jusqu'à dessiner la fresque que nous avions sous les yeux depuis le début sans pour autant la voir. Un roman délicieux où les occasions manquées ont autant d'importance que celles que nous avons le courage de saisir.
Je ne connais pas Olivier Sorin mais je l'imagine hâbleur (ce qui dans mon esprit n'est pas négatif), facétieux et mélancolique. Son roman en tout cas est comme ça: le verbe haut, malin et doucement nostalgique.
Je ne vous en ferai pas le résumé (l'éditeur a déjà fait le job) mais je vous dirais juste que le twist final devrait vous laisser sans voix au point de vous demander si vous avez tout compris. C'est joliment machiavélique !
J'ai malheureusement eu un problème avec le style de l'auteur. Beaucoup d'adjectifs, beaucoup de métaphores. Au début j'ai pensé « beaucoup » pour finir par me dire « trop ».
C'est à mon goût trop appliqué, trop travaillé.
Davantage de simplicité aurait été la bienvenue. Comme à un élève studieux auquel on demanderait d'oublier ce qu'on lui a appris pour se révéler totalement.
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