Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d'Universalis Jean-Louis Lebrid de Kerouac (1922-1969) avait présenté un tableau assez traditionnel, à la Thomas Wolfe (1900-1938), de son adolescence, mettant en scène dans La Ville et la cité (1950) un jeune homme détestant les métropoles et fuyant la société. Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Sur la route de Jack Kerouac Chaque fiche de lecture présente une oeuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l'auteur de l'oeuvre. A propos de l'Encyclopaedia Universalis : Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 200 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins...), l'Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.
Sur la route faisait partie de ces livres qui font surface sur ma « pile à lire » puis redescendent au bas. Sa longueur, la forme narrative « loin des structures bidons », le mythe entretenu autour de ce livre : autant de raisons qui supplantaient ma curiosité. J’ai finalement choisi cet été pour accomplir ce long voyage… à l’ombre et au calme de mon jardin.
Avertie, la prose spontanée de Kerouac ne m’a pas surprise, mais les premières étapes jusqu’à Denver m’ont parue bien longues. Puis le rythme accepté, j’ai tenté d’imaginer cet espèce de délire conscient dans lequel évoluaient Sal Paradise le narrateur et ses amis. C’était l’insouciance pour chasser le conformisme, des envies de liberté et de nature, des errances, des expériences, mais un mouvement important qui a initié des combats toujours d’actualité (féminisme, sexisme..). N’oublions pas que dans ces années 50, les Etats-Unis subissaient l’influence du maccarthysme
.
Je ne rentrerai pas dans les détails de l’histoire, depuis longtemps longuement commentée et analysée. Avec un peu de recul, je peux dire que j’ai aimé ce roman en tant que moyen d’information sur cette période de transformation de la société américaine. Sans en comparer les causes, les effets m’ont souvent fait penser à mai 68. En revanche, je suis plus réservée sur l’écriture qui véhicule une certaine monotonie, à l’image de la vie de cette jeunesse ? J’avais imaginé m’évader, je suis restée trop présente.
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