Ce livre est le livre d'une femme libre, une femme libérée mais une femme en colère parce qu'elle a le sentiment de faire partie d'une exception.
Joumana Haddad est libanaise. Elle a choisi de vivre sa vie de femme telle qu'elle le voulait: elle rêvait d'être écrivain. Elle l'est devenue. Elle voulait aimer autant d'hommes que son cœur et son corps le voulait. Elle le fait. Le tout dans un monde arabe engoncé dans des traditions qui font des femmes une sous-classe sociale. On situe là la force de caractère de cette femme.
Elle crie sa colère dans ce livre. Elle crie sa colère contre tous les préjugés sur la gente féminine et contre tous les stéréotypes dont nous sommes tous victimes, hommes ou femmes, dans lesquels nous nous complaisons et qui ne font qu'alimenter ces déséquilibres dans la relations entre les deux sexes.
Certes ce livre est le livre d'une femme arabe mais tout ce qu'elle dit nous concerne aussi, occidentaux.
Ce qui est intéressant dans ce livre c'est le fait qu'elle ne ce concerne pas comme féministe dans ce sens qu'elle ne rejette pas l'homme. Elle rejette les hommes qui mettent en avant leurs muscles (puisqu'ils ont du mal à mettre autre chose en avant) et qui considèrent la femme comme un être mineur.
A titre personnel, en tant qu'homme, j'ai beaucoup aimé ce livre car il m'a permis de remettre certaines choses en perspective et de percevoir ce que vivent les femmes, y compris sur notre continent qui n'est pas le moins libéral vis-à-vis de nos consoeurs du genre humain.
Et le tout est parsemé de poèmes de l'auteur ce qui en rend la lecture plus agréable...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
