"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De 1950 à 2001, jusqu'à la débâcle de Swissair et le massacre de Zoug, ce livre analyse d'un point de vue philosophique un demi-siècle de vie politique, économique et culturelle de la Suisse. Dans les événements de septembre 2001, Philibert Secretan voit les conséquences d'un processus durant lequel le politique s'est progressivement soumis aux impératifs de l'économique. Contre les conditions exigeantes, presque héroïques, de notre liberté politique, la Suisse a échangé un ersatz de souveraineté, ne laissant à la jeunesse que la conquête de nouveaux marchés comme manière d'être présente au monde. La Suisse, serve et souveraine : la servitude fut le moteur d'une volonté d'affranchissement qui est à l'origine de la Suisse. Elle doit le redevenir aujourd'hui. Mais la souveraineté à recouvrer ne peut plus signifier un splendide isolement ou une imaginaire autarcie. Elle implique association et interdépendance avec l'Europe, dans le respect et l'intégrité de chacun. Mais auparavant et avant tout, elle exige que la Suisse retrouve sa raison d'être, le sens de son existence.Longtemps professeur à l'Université de Fribourg (Suisse), Philibert Secretan est l'auteur de plusieurs ouvrages de philosophie politique. Il collabore en ce moment à la traduction en français des oeuvres d'Edith Stein dont le corpus est en cours de publications aux éditions Ad Solem.
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