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Les « cueilleurs de fraises » : en Roumanie, c'est ainsi qu'on désigne ceux qui partent à l'étranger pour trouver un vie meilleure.Les parents d'Ilinca ont quitté Bucarest pour la France. Ils ont beau lui assurer que c'est seulement pour quelques mois, Ilinca trouve le temps long et fait front avec sa petite soeur dans la rue Zambila. Comment combler l'absence, comment faire l'apprentissage de la vie, seule ? Un concours d'art plastique pourrait bien tout changer...9/12 ans.
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Ilinca vit à Bucarest, en Roumanie, avec sa petite soeur Zoe et leurs grands-parents pendant que leurs parents sont en France, pour leur apporter un niveau de vie plus confortable car les salaires qu'ils touchent dans leur pays sont dérisoires et ne leur permettront pas d'offrir une vie convenable à leurs filles
Voilà 3 mois que les parents d'Ilinca sont partis en France et Ia fillette, du haut de ses 12 ans, vit très mal cette situation et ne supporte plus leur absence qu'elle considère presque comme un abandon.
Heureusement, elle peut compter sur son camarade et ami Florin, pour lui changer les idées et notamment grâce au concours auquel leur professeur d'arts plastiques leur a proposé de participer, ce qui permet à Ilinca de s'adonner à sa passion : la photographie.
On s'attache beaucoup au personnage d'Ilinca qui est , je trouve, authentique et auquel les enfants s'identifieront facilement. Comme eux, elle a le sentiment de ne pas être comprise par les siens, d'être livrée à elle-même et qu'elle n'a pas d'importance ou trop peu. Des messages qui feront échos aux pré-ados.
Ce livre aborde plusieurs sujets tels que le racisme qui sévit en Roumanie contre les roms, les préjugés, l'exil, la dissimulation et le sentiment d'abandon.
Certains trouveront les réactions d'Ilinca trop excessives, moi je les ai trouvé justes. J'aurai pu être cette fillette en colère qui ne comprend pas que ses parents aillent vivre loin d'elle, même pour m'assurer un avenir meilleur. Peut-être parce que finalement les parents d'Ilinca l'ont toujours protégé du besoin et qu'elle ne sait pas ce qu'est la pauvreté.
Les non-dits exacerbent ses sentiments de tristesse et de colère.
C'est un roman qui fait découvrir aux enfants les us et coutumes d'un autre pays, une réalité pas jolie mais vraie et qui malgré ses zones d'ombre apporte de l'espoir.
Fanny Chartres n’hésite pas à insuffler, dans chacun de ses personnages, des voix plurielles, des propos durs, des discours contradictoires, des remarques enfantines dont la naïveté apparente soulève toutefois de grandes questions – souvent au cœur de débats douteux et obscurs. Ce roman pose ainsi les premiers jalons d’une réflexion qui demandera être approfondie et à faire naître les échanges avec les plus jeunes. En s’ouvrant à l’autre, l’héroïne se trouve un peu et conduit son entourage à passer le cap parfois difficile et hermétique des préjugés qui cimentent les esprits. Un roman comme un tremplin vers le dialogue et la découverte de l’autre, en toute tolérance et simplicité.
Chronique complète: https://aumilieudeslivres.wordpress.com/2017/02/06/strada-zambila-fanny-chartres/
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