Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Autorité, domination, emprise : trois mots qui déclinent autant de formes du pouvoir. Trois mots qui valent pour la psychologie collective comme pour la psychologie individuelle. Trois figures du transfert... et du contre-transfert. L'emprise est-elle à ce point insidieuse qu'elle en vient à se soumettre le mouvement de la réflexionlui-même?
C'est le plus souvent comme pulsion d'emprise que cette notion figure dans l'oeuvre freudienne, sans jamais que la « pulsion » en question n'acquière de véritable autonomie théorique. C'est moins le sadisme que la cruauté qui en découle et le chemin est court, de la cruauté à la destruction. La pulsion d'emprise, quand elle s'intrique à la pulsion de destruction, permet à celle-ci de détourner sa violence autodestructrice vers le monde extérieur, en devenant « volonté de puissance ».
Aussi élémentaire qu'elle puisse paraître, la pulsion d'emprise est néanmoins capable de sublimation, quand son impératif de maîtrise se transforme en « pulsion de savoir » et qu'elle « se hausse, écrit Freud, jusqu'à la vie intellectuelle ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"