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Le roman se déroule de nos jours à Tokyo.
Tous deux célibataires, la narratrice Miyako, 55 ans, et son frère Ryo, 54 ans, retournent vivre dans la maison de leur enfance. Très vite, le lecteur découvre l'amour incestueux qui les unit, et suit la narratrice qui retrace l'histoire familiale. Il est question du petit magasin de papier hérité par leur oncle que Miyako et Ryo appelaient « Papa », de Takeji, leur père biologique et apprenti au magasin, de leur mère, fille illégitime d'une maîtresse. L'auteur tisse ainsi la toile délicate des relations familiales, l'équilibre fragile d'un amour, celui d'une soeur et d'un frère en retrait du monde et dont la tranquille existence est secouée d'évènement historiques - l'attentat au gaz sarin du métro de Tokyo de 1995, le tremblement de terre de 2011.
Quand un frère et une sœur retournent vivre, des années plus tard, dans la maison familiale, les souvenirs s'emmêlent et se mêlent aux émotions fragiles. Peu à peu, les secrets enfouis refont surface, révélant des tabous et des interdits inavouables...
Audacieux, poétique et parfois dérangeant, ce roman nous plonge dans des tranches de vie uniques, au sein de liens familiaux si particuliers qu'ils semblent n'appartenir qu'à eux seuls. Intime et subversif, il dégage une atmosphère à la fois cruciale et ouatée, dont il est difficile de s'extraire. La douceur y côtoie la gravité, portée par une plume à la fois discrète et déconcertante.
Est-ce la lenteur, les non-dits ou les bouleversements de vie qui sont à l'origine de ce désir irrépressible ? Ryo et Miyako exposent leurs failles, leur pudeur, à un rythme imprévisible et trompeur.
Les ressentis sont étranges, cathartiques, et il est difficile de se prononcer sur la confusion qui nous habite en tant que lecteur.
Un récit puissant, percutant et délicat, entre torpeur et charme envoûtant.
Un roman assez complexe qui m'as laissé sur ma faim, je n'ai pas vraiment adhérer a cette histoire, beaucoup de personnages, une histoire qui se répète, des destins tragique et similaires...
L'histoire d'un frère et d'une sœur qui retourne vivre dans leur maison d'enfance, la ou leur mère est parti, ils retracent sa maladie, puis vient le temps des secrets enfouis, cachés, défendus et leur histoire qui prends la même tournure.
Je n'ai pas trouver d'intérêt a ce récit, trop perturbant, on alterne trop avec le passé et cela égare notre lecture.
Lecture malaisante entre la relation frère et sœurs qui encore une fois repart sur le vécu identique de la mère.
Un livre étrange qui ne m'as rien apporté et dont j'avais hâte de terminer sa lecture.
Miyako et Ryô, soeur et frère, plutôt proches pendant l'enfance, se perdent de vue à l'âge adulte pour de nouveau habiter ensemble dans la maison familiale après le décès de la mère.
De souvenirs en réalité présente, nous suivons ces 2 personnages un peu comme des spectateurs. On ne connaitra jamais vraiment leur psychologie seulement bribes de vie de moments, les souvenirs qu'ils nous restent quand on avance dans la vie.
D'une écriture douce et poétique, l'auteure les accompagne dans leur cheminement, la révélation de secrets de famille qui sont comme dans l'ordre des choses et ne bouleversent personne.
C'est doux et tendre, une parenthèse toute surprenante.
Très proches durant l'enfance, Miyako et Ryô se sont perdus de vue à l'âge adulte, jusqu'à ce que, à la mort de leur mère, ils décident de réinvestir la maison familiale. Avec l'installation reviennent les souvenirs du passé, de cette enfance qui surgit dans chaque pièce de la maison. La cuisine où leur mère préparait de savoureux repas, la chambre qu'ils partageaient, tapissées de leurs dessins, la pièce de vie où la famille se réunissait, leur mère volubile, leur père amoureux, leur ''oncle'', un ami de la famille dont ils étaient très proches. Tant de petits moments qui, mis bout à bout, font une vie.
Beaucoup de tendresse, de douceur et de poésie pour raconter une étrange famille, comme toutes les autres en apparences mais qui cache des secrets bien gardés. Le talent d'Hiromi Kawakami est de faire accepter l'inacceptable comme une chose naturelle qui coule de source. Grâce à sa sublime plume, elle peut aborder la guerre, l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo ou les amours interdites avec la même délicatesse que lorsqu'elle parle des odeurs de l'enfance, de la saveur d'un plat ou de l'amour d'une mère.
Pourtant, c'est un roman dérangeant qui interroge les liens familiaux et la transmission de façon inhabituelle. Alors qu'on se laisse bercer par l'évocation des souvenirs d'enfance et la nostalgie de Miyako, l'auteure surprend son monde en instillant, d'abord un doute, puis la certitude que, dans cette famille, des limites ont été franchies. Miyako et son frère ont-ils fait un choix librement consenti ou sont-ils le fruit des agissements et des non-dits de leurs parents ? La question peut se poser au fur et à mesure que le frère et la sœur découvrent la vérité sur leurs origines. Mais encore une fois, ce qui pourrait être choquant est ici sublimé par la poésie, la pudeur et la délicatesse toute japonaises d'Hiromi Kawakami.
Un beau roman, mais qui pourra heurter la sensibilité de certains.
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