80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le casse-tête des banlieues revient imperturbablement à chaque législature. Depuis les années 1970, les mêmes termes scandent les mêmes politiques : quartiers sensibles, zones de non-droit, ghettos, zones franches urbaines, ZEP, ZUS, rénovation urbaine, etc. Toutes ces désignations enferment les habitants invisibles dans des territoires trop visibles. La politique de la ville, pleine de bonnes intentions quel que soit le gouvernement, animée par des responsables convaincus, politiques, élus locaux, associations, chercheurs, a prouvé son inefficacité. Toutes les tentatives d'amélioration restent insuffisantes et artificielles, car elles ne touchent que l'extérieur, l'environnement matériel, et non l'intérieur, la population elle-même et ses motivations profondes. Les habitants des banlieues sont toujours confrontés aux mêmes problèmes, de l'échec scolaire au chômage, tous liés à la stigmatisation du lieu qui les paralyse. La seule solution : en sortir! Les auteurs interpellent élus, militants et citoyens pour rompre avec la logique prisonnière du territoire et inciter à la circulation. Pouvoir aller et venir, c'est aussi la mobilité sociale.
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