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En 1942, à Munich, cinq étudiants allemands créent un petit réseau clandestin qu'ils appellent « La Rose blanche ». Parmi eux, Sophie
Scholl et son frère Hans. Élevés au sein d'une famille protestante aisée et intellectuelle, ils ont d'abord appartenu aux Jeunesses
hitlériennes avant de s'en détourner et de devenir des membres actifs de la Rose blanche. Leur mission : éveiller les consciences et
pousser les jeunes Allemands à résister contre le nazisme. Ils rédigent des tracts qu'ils distribuent sous le manteau et taguent les murs de
la ville de slogans antinazis. Guidés par un courage et une conviction extraordinaires, ils bravent un danger croissant. En février 1943,
après la défaite de Stalingrad, ils redoublent d'efforts, persuadés que la chute d'Hitler est proche. Le 18 février, Hans et Sophie sont
surpris à l'université de Munich par le concierge, qui les enferme dans une pièce et appelle la Gestapo. Le 22 février, après un simulacre
de procès, ils sont guillotinés. Ils n'ont livré aucun nom.
Sophie et Hans Scholl sont aujourd'hui cités en exemple pour inciter le monde à s'élever contre toutes les oppressions.
Quel courage !
Quelle détermination !
Qu’aurait été l’issue de cette période de guerre si n’y avait pas eu ces groupes de résistants ? Peu importe de quel pays ils appartiennent, ils ont joué un rôle essentiel, notamment dans l’éveil des consciences.
Ce que j’ai apprécié dans ce livre, c’est d’évoquer la résistance à l’intérieur de l’Allemagne. En étant en France, on parle souvent de la résistance qu’il y a eu ici, mais les Allemands aussi ont résisté, beaucoup n’étaient pas en accord avec ce qu’il se passait.
Au fil du récit, on discerne le changement dans les esprits des enfants de la famille Scholl. D’abord intégrés aux Jeunesses Hitlériennes (qui étaient également obligatoires à une certaine période), s’imprégnant même des idées, on sent un déclic à un moment où ils ne se reconnaissent plus dans ces idées.
Pourquoi ce déclic ? Sans doute grâce à leur parents. Eux non jamais été favorables à Hitler, ils les ont poussés à se questionner sur ce qu’il se passait, sur les idées évoqués, ils ont continué à lire et se procurer des livres qui avaient été interdits.
Ce groupe de résistance ne peut qu’inspirer le respect et l’admiration, les actions qu’ils ont mené, au péril de leur vie, pour que la jeunesse se soulève.
Si l’on parle de Sophie dans cet ouvrage, je trouve que l’on parle beaucoup plus de son frère Hans, qui certes joue un rôle important dans ce groupe de résistants, mais j’avoue qu’à la vue du titre, je m’attendais à ce qu’on soit plus centrés sur Sophie.
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